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Honorable Yapi Kouadio Isidore, délégué Pdci-Rda d’Alépé 2 / « Si le Pdci-Rda ne peut pas faire changer cette CEI, n’espérons pas aller gagner les élections en 2025 »

Honorable Yapi Kouadio Isidore, délégué Pdci-Rda d’Alépé 2 /  « Si le Pdci-Rda ne peut pas faire changer cette CEI, n’espérons pas aller gagner les élections en 2025 »

« Si la CEI actuelle reste en l’état, la situation sera plus grave qu’en 2020 »

« « Le Pdci-Rda doit œuvrer pour un changement de la CEI dans sa forme actuelle »

« Si nous ne nous réconcilions pas, la Côte d’Ivoire n’ira nulle part malgré l’impression que donnent le gouvernement et les dettes faramineuses que nous contractons »

 

Délégué Pdci-Rda d’Alépé 2, l’honorable Yapi Kouadio Isidore se prononce sur l’actualité nationale. Il donne son point de vue sur le prix du cacao fixé à 1500 fcfa, les déguerpissements en cours dans le district d’Abidjan, l’endettement, la réconciliation et enfin l’élection présidentielle de 2025.

Un mot sur les déguerpissements qui ont cours en ce moment dans le district d’Abidjan ?

Les déguerpissements ne concernent que le gouvernement, le district et les communes. Nous avons tous vu ce qui s’est passé à Gesco et Boribanan. Ce n’est pas très humain. C’est aux tenants du pouvoir de gérer cette affaire de sorte qu’aucune partie ne soit lésée.

L’endettement de la Côte d’Ivoire, un sujet qui défraie aussi la chronique. Qu’en dites-vous ?

D’aucuns parlent de plus de 30000 milliards. C’est excessif par rapport à notre niveau de modernisation qui n’est pas le développement. Parce qu’en réalité, les Occidentaux ne veulent pas que nous nous développions. C’est pour cela qu’ils ont trompé nos chefs d'Etats à l’époque pour que toutes les sociétés d’Etat soient privatisées. Car ces sociétés constituaient la base de notre développement industriel, que nous avons bradé aux Occidentaux et à leurs alliés africains voire Ivoiriens.

Le prix d’achat du cacao est fixé à 1500 FCFA le Kg pour cette campagne intermédiaire. Votre point de vue ?

C’est déjà bon à prendre puisque c’était à 1000 FCFA. Pour la campagne d’octobre prochain, l’Etat pourrait améliorer la situation. Quand on voit que dans certains pays, les prix sont à 2000, 2500, 3000 et même 4000 FCFA le Kg, pourquoi nous ne méritons pas cela ? Maintenant, si c’est le mode de vente de notre Cacao qui fait que les paysans sont si misérables, il faudra donc le changer.

Pensez-vous que la réconciliation dont parle le gouvernement ivoirien est en marche en Côte d’Ivoire ?

Non. La réconciliation n’a même pas encore commencé. Tout le monde pose des actes qui n'ont rien à voir avec la réconciliation. Le gouvernement ne veut pas de réconciliation en Côte d’Ivoire pour des raisons que j’ignore. Sinon, on n’aurait pas nommé à un moment donné M. Kouadio Konan Bertin comme ministre de la réconciliation. Où est-il en ce moment ? Si son ministère a été supprimé, c’est qu’il n’y aura pas de réconciliation. A mon humble avis, la réconciliation gêne certaines personnes dans leur position. Alors que tout a été réuni pour que la réconciliation démarre. Nous savons tous que la CPI a fait beaucoup d'enquêtes tout comme l’Etat de Côte d’Ivoire. Il y a eu des structures mises en place par le président de la république dont les travaux ont été dirigés par Feu Mgr Ahouana et achevés par l’ex Premier ministre feu Charles Konan Banny. Dans les différentes conclusions des rapports, je crois qu’il y a tout ce qu’il faut. C’est-à-dire, des propositions, des recommandations pour que les Ivoiriens se réconcilient. Mais rien n’y fit. Pour ma part, la réconciliation devrait se faire en deux étapes. Une première qui ne concerne que les Ivoiriens entre eux. Et une deuxième entre les Ivoiriens et les étrangers. C’est à partir de ce moment que nous pourrons régler beaucoup de problèmes dans ce pays. Nous ne devons pas mettre ces deux situations dans le même panier parce que ça ne marchera pas. Si nous ne nous réconcilions pas, la Côte d’Ivoire n’ira nulle part malgré l’impression que donnent le gouvernement et les dettes faramineuses que nous contractons auprès des Occidentaux.

Votre département Alépé n’a-t-elle pas bénéficié des dettes contractées par l’Etat de Côte d’Ivoire ?

En 2012, à l a faveur de la création du Conseil régional de la Mé, les tenants du pouvoir avaient promis le bitumage de l’axe Memni-Abié. Cela pour faciliter le déplacement des populations d’Alépé à Adzopé. Aujourd’hui tout le monde sait que le bitumage qu’on nous promet à chaque élection n’a jamais été programmé au niveau du ministère des infrastructures. Et c’est grave. On ne fait pas ça à ses parents et à ses concitoyens.

Comment voyez-vous la présidentielle de 2025 ?

J’espère qu’elle sera différente des élections de 2015 et 2020. Parce que si la présidentielle de 2025 est organisée par la même CEI et dans les mêmes conditions que la présidentielle de 2020, nous aboutirons aux mêmes résultats. C’est-à-dire que d’autres partis politiques pourraient s’abstenir de participer à cette élection. Ou encore, on aura le candidat du parti au pouvoir qui risque de ne pas avoir de concurrents. A ce moment, la situation sera plus grave qu’en 2020. En ce qui concerne le Pdci-Rda qui veut gagner les élections de 2025, en plus de la mobilisation sur le terrain, il devrait insister sur la réforme profonde de la CEI. Si le Pdci-Rda ne peut pas faire changer cette CEI, n’espérons pas aller gagner les élections en 2025.

Un mot sur une éventuelle alliance Pdci-Rhdp ?

Je ne suis pas militant du Rhdp, donc je n’ai rien à leur dire. Mais aux cadres du Pdci-Rda qui murmureraient cela, je voudrais qu’ils se rappellent de beaucoup de choses. Notamment, l’appel de Daoukro et l’humiliation que nous subissons depuis ce temps. Qu’ils se souviennent de ce que le président Henri Konan Bédié voudrait pour le Pdci-Rda. Honnêtement, je ne pense pas que le Pdci-Rda puisse aujourd’hui s’allier au Rdr. Ce serait un déshonneur pour notre président Henri Konan Bédié.

Source: L'HERITAGE

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