Rwanda : pétition congolaise contre le sponsoring rwandais de club de football    RD Congo : les églises incitent au dialogue, une mission de consultations lancée    RD Congo : les combats ont fait au moins 2 900 morts d'après l'ONU    Les combats dans la ville de Goma ont fait 2 900 morts, selon l'ONU    RD Congo : le cessez-le-feu unilatéral du M23 était "un leurre", dénonce Kinshasa    Angola : périple à Saint-Martin, le village fantôme perdu dans le désert    Des Ivoiriens victimes d’un réseau de traite d’êtres humains au Nigeria    RD Congo : coup d'envoi des consultations nationales sur la situation à Goma    Des mercenaires français arrêtés au Rwanda ? Attention à cette intox    Journée sanglante au Soudan, au moins 65 morts à Kadugli et Nyala    RD Congo : le M23 décrète un "cessez-le-feu", Tshisekedi et Kagame attendus samedi à Dar es Salaam    RD Congo : Tshisekedi et Kagame attendus à un sommet régional    Au Kenya, la communauté sengwar refuse de quitter la forêt d'Embobut    Abdelmadjid Tebboune dénonce un "climat délétère" entre Alger et Paris, se dit ouvert au dialogue    RD Congo : les hôpitaux de Goma submergés par les blessés    Tanzanie : 50 milliards de dollars approuvés au sommet Mission 300    Sénégal : des contrats de migrations signés avec l'Espagne et le Qatar    Les frappes américaines en Somalie ont neutralisé "des figures clefs" de l'État islamique    RD Congo : la difficile situation des hôpitaux de Goma    Les États-Unis ont mené des frappes aériennes contre le groupe État islamique en Somalie    Soudan : plus de 50 morts après un bombardement sur un marché imputé aux paramilitaires    Tchad : le pays célèbre la fin de la présence militaire française    RD Congo : la ville de Goma se remet peu à peu des affrontements    RD Congo : après plusieurs jours de combats, Goma panse ses plaies    Offensive du M23 à Goma, tirage au sort de la CAN, retour d'Ebola en Ouganda : l'hebdo Afrique    RD Congo : situation humanitaire "dramatique" à Goma, réunion de crise prévue au Zimbabwe    La Côte d'Ivoire veut protéger ses hippopotames pygmées, en voie d'extinction    RD Congo : calme précaire à Goma, le président prend la parole    L'Ouganda déclare une épidémie de virus Ebola, un infirmier décédé à Kampala    L'armée française quitte le Tchad et rétrocède sa dernière base militaire au Sahel

Kimoukro/ Les Warriors de la Charité offrent des kits scolaires et des cadeaux de Noël aux enfants

Situé dans le canton Faafouê à plus de 200 Km d’Abidjan, la capitale économique, Kimoukro fait partie des 5 villages de la sous-préfecture de Kokumbo.

 Une belle cérémonie de solidarité s'est déroulée le jeudi 12 décembre 2024 dans la cour de l'école primaire de Kimoukro, village maternel du premier président de la République de Côte d'Ivoire, Félix Houphouët-Boigny. 

Dans une atmosphère conviviale, empreinte de générosité, l'association Les Warriors de la Charité, de la Journaliste de sport, Officier media de la CAF et des Éléphants de Côte d’Ivoire, Anne-Marie N’guessan, a organisé un événement marquant pour les enfants du village, en leur offrant des kits scolaires et des cadeaux de Noël.

 Les élèves, enthousiastes et souriants, ont reçu avec grande joie des fournitures scolaires essentielles à leur apprentissage, composées de livres, cahiers, stylos, crayons, et sacs à dos. Du matériel pédagogique pour les enseignants, des ballons de football et de handball ainsi que des cadeaux ont également été distribués, apportant un peu plus de magie à cette journée. 

Les riverains, avec à leur tête le chef du village Nanan Djékou 2, touchés par cette attention, ont exprimé leur gratitude aux Warriors de la Charité, soulignant l'importance d’une telle action en soutien à l'éducation de la jeunesse. 

 Notons-le, cette initiative des Warriors de la Charité, intervient suite à la demande d’un fils du village de Kimoukro Joël Dally, journaliste au quotidien l’Avenir et lauréat du prix Repprelci du meilleur journaliste Web 2023.

 L’Ong Les Warriors de la charité, au service des personnes vulnérables, est constituée de femmes et hommes des médias. Sa première action sur le terrain a été faite à sa création en décembre 2023 dans les rues d’Abidjan, en faveur des «oubliés des fêtes de fin d’année », ensuite des dons aux veuves et enfants en situation difficile dans les communes du district d’Abidjan de Port Bouët et Koumassi.

Le don de kits scolaires et de cadeaux aux enfants de Kimoukro, constitue sa troisième activité sociale officielle.

D.K

 

L’Union Nationale des Conseillers Municipaux de Côte d’Ivoire (UNACOM-CI) / Une dynamique marquée sous la présidence de Mey Kelassar

Sous l’impulsion de son Président, M. Mey Kelassar, l’Union Nationale des Conseillers Municipaux de Côte d’Ivoire (UNACOM-CI) a récemment multiplié les rencontres stratégiques pour renforcer les liens entre les acteurs municipaux et promouvoir une meilleure synergie dans la gestion locale. Retour sur une série d’activités majeures qui ont marqué la fin du mois de novembre et le début de décembre 2024.

24 novembre 2024 : Rencontre à Bingerville

À Bingerville, le Président Mey Kelassar a conduit une délégation de l’UNACOM-CI pour une importante rencontre avec la Deuxième Adjointe au Maire, qui assure l’intérim de la Mairie, et les Conseillers Municipaux. Cette rencontre a permis de discuter des défis locaux spécifiques et des opportunités d’amélioration de la collaboration entre les conseillers municipaux et les responsables de l’exécutif local.

27 novembre 2024 : Dialogue au Plateau

Le siège de la Mairie du Plateau a accueilli le Président de l'UNACOM-CI dans sa salle des Conseillers Municipaux pour une rencontre avec les élus de cette commune emblématique. Cette séance a été une occasion privilégiée de débattre sur les enjeux liés à la gestion d’une commune à forte concentration économique et administrative.

28 novembre 2024 : Une journée marquée par le renforcement des partenariats

À Port-Bouët, M. Mey Kelassar a répondu à l’invitation du Maire pour une rencontre avec les Adjoints au Maire en matinée. Dans l’après-midi, la délégation de l'UNACOM-CI, conduite par son Président, a été reçue par un représentant particulier du Président du Conseil Économique et Social. Ces échanges ont permis de poser les bases d’une collaboration renforcée entre les conseillers municipaux et les institutions économiques et sociales.

29 novembre 2024 : Prise de parole à Songon

La commune de Songon a été le théâtre d’un discours inspirant du Président Mey Kelassar, lors de la réunion du conseil municipal, en présence du corps préfectoral. Sa prise de parole a mis l’accent sur l’importance de la formation continue et du renforcement des capacités des conseillers municipaux pour répondre aux attentes des populations.

4 décembre 2024 : Engagement à Lakota

Le Président de l’UNACOM-CI s’est également distingué à Lakota, où il a pris la parole lors de la réunion du conseil municipal de cette localité municipale, en présence des autorités coutumières et préfectorales. Sa présence dans cette région traduit la volonté de l’Union de couvrir tout le territoire ivoirien et de s’adresser à toutes les communes, quelles que soient leurs spécificités géographiques ou culturelles.

Rencontres institutionnelles en perspective

Au-delà de ces actions locales, l’UNACOM-CI a également engagé des démarches auprès des hautes sphères de l’État. Des demandes d’audience ont été adressées aux présidents des institutions clés du pays, au Premier ministre, et au Ministre de l’Intérieur. Ces initiatives visent à positionner les conseillers municipaux au cœur du dialogue institutionnel et à promouvoir des réformes favorables à la décentralisation et au développement local.

Vers un avenir prometteur pour les Conseillers Municipaux ivoiriens

Ces multiples activités témoignent de la détermination du Président Mey Kelassar et de son équipe à renforcer l’impact de l’UNACOM-CI. En établissant un dialogue constant avec les acteurs locaux et nationaux, l’Union s’affirme comme un moteur essentiel pour la modernisation des administrations locales en Côte d’Ivoire. À travers ces récentes actions, l’UNACOM-CI continue de s’imposer comme un acteur incontournable de la gouvernance locale en Côte d’Ivoire, sous la présidence dynamique et visionnaire de Mey Kelassar.

Sercom

REPORTAGE: Epononkro: Education nationale / une école coloniale au temps moderne

 

 

Vendredi 16 septembre 2023, il est 14 heures 30 à Epononkro, petite bourgade  située à vingt-deux (22) kilomètres du département d‘Agnibilékrou et à environ deux cents quatre-vingt-huit (288) kilomètres d’Abidjan. En l’absence du chef du village Nanan Malan Kouadio allé en ville pour des soins, le président des jeunes d’Epononkro, Touré Katinan Joseph, le président du Comité de Gestion des Etablissements Scolaires (Coges) et quelques villageois revenus expressément des champs parlent des difficultés  de ce village qui souffre de l’absence des infrastructures de base. Une visite de l’école replonge les visiteurs dans l’époque coloniale. Or,  à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de  l’enfance le 20 novembre 2024,  Jean François Basse, représentant de l’Unicef  en Côte d’Ivoire, déclarait que ‘‘l’émergence d’un pays doit inclure chaque enfant’’.  Malheureusement, en ce 21ème siècle, il  se trouve encore en Côte d’Ivoire, précisément à Epononkro, une école dite communautaire de deux (2) petites classes faites de bambous et de feuilles de palme qui accueillent  environ 200 enfants du Cours préparatoire première année  (CP1) au Cours moyen deuxième année (Cm2). Les plus grands sont obligés de parcourir cinq (5) km à pied pour rallier le groupe scolaire de Yobouakro qui possède quatre (4) écoles. Une situation difficile pour les parents et les enfants qui souffrent énormément et qui appellent à l’aide des bonnes volontés pour leur permettre d’avoir une école digne de ce nom. Reportage.

 

Historique et atouts du village

Le président des jeunes d’Epononkro, Touré Katinan Joseph, avant d’entrer dans le vif du sujet,  a fait l’historique du village, a présenté ses atouts et a lancé un appel à l’aide aux autorités. « Le village a été créé par Nanan Eponon qui vient d'Ayenou. Il est venu à Yobouakro où il a croisé le chef Nanan Api Yoboua qui a cherché un coin pour Nanan Eponon qui a bâti ce campement qui est devenu aujourd'hui un gros village. Actuellement, le chef du village est Malan Kouadio. Il est absent aujourd'hui parce qu'il est  souffrant. Il est allé se soigner. On produit ici le café, le cacao, l'anacarde, la banane, l'igname et le tarot. Tout ce qui est vivrier, nous le produisons ici. Mais on ne  trouve pas les gens pour venir acheter notre vivrier à cause de l'état de la route et tout pourrit. Ce qui fait qu'on ne gagne pas d'argent pour acheter les fournitures de nos enfants. On a tout ici, les femmes ont des groupements tout comme les jeunes. Alors,  si  la Première dame Dominique Ouattara peut nous aider, ça va nous arranger. On a besoin de soutien pour acheter des produits pour traiter nos champs. La population crie, les femmes crient, les jeunes crient. Quand vous arrivez à Agnibilékrou, tout le monde sait qu'il y a de grands planteurs à Epononkro. Mais on a des problèmes pour acheminer nos produits », a révélé le président des jeunes Touré Katinan Joseph qui s’est également appesanti sur la souffrance des élèves, confinés dans deux petites salles de classe en bambous et en feuilles de palme. 

Epononkro ou le calvaire des élèves

 Interrogé, Touré Katinan Joseph présente ce gros village qui manque de presque tout. « Mon village a neuf cents (900) habitants. Il est situé à cinq (5) kilomètres de Yobouakro dans le département d'Agnibilékrou. C’est un village électrifié et on a un petit  château d'eau mais la pompe qui tire l'eau est en panne. Il nous faut un grand château aujourd'hui  pour que l'eau arrive dans les maisons pour qu'on puisse vivre à l'aise comme les autres.  En plus,  on n'a pas encore  de dispensaire et d'école. La voie est aussi dégradée. Raison pourquoi, on fait appel aux autorités pour nous aider. Actuellement, notre priorité c'est l'école pour aller de l'avant. Pour éviter que les tout-petits parcourent cinq (5) kilomètres pour rejoindre le groupe scolaire de Yobouakro avec tous les risques que cela comporte, nous avons construit une école communautaire  de deux (2) classes en bambous et feuilles de palme. Notre village est peuplé, c'est pourquoi on souhaite que l'Etat nous aide. Les plus grands souffrent. Ils sont obligés de parcourir cinq (5) kilomètres à pied pour se rendre à Yobouakro. S'il pleut, la pluie les chicote. De plus, on les laisse à 17h 30. Avant d'arriver ici au village, il fait nuit. Quand on revient des champs et qu'on  ne les voit pas, notre cœur n'est pas tranquille. On est souvent obligé d'aller à leur rencontre. Notre cri du cœur c'est l'école », a-t-il fait savoir.

A sa suite, Kaboré Inoussa, Maitre du Ce1 à Epononkro qui est à sa septième  année d’expérience,  a rappelé qu’ils sont quatre (4) bénévoles. « Nous sommes quatre (4) bénévoles. Moi je prends la classe de Ce1, Eponon Kouakou Roger prend la classe de Cm1,  Kouamé Jean Paul prend la classe de Cm2 et Kaboré Moussa les CP. Au Ce1,  il y a quarante-cinq  (45) élèves. Les enfants suivent bien les cours » a-t-il révélé.

 A la question de savoir si l’enseignement dispensé est reconnu, le président du  Comité de Gestion des Etablissements Scolaires (COGES) des quatre (4) écoles de Yobouakro, Kouassi Ettien François atteste que oui. « L'enseignement dispensé par les bénévoles d'Epononkro est reconnu. Les bénévoles dépendent de nos Directeurs. Chaque fois qu'il y a des compositions, les élèves de CM2 viennent à Yobouakro pour composer. Quand il y a des problèmes, nos directeurs se rendent à Epononkro  pour les aider », a-t-il conclu.

Il faut signaler qu’au moment où nous quittions le village, une troisième classe était en construction.

Patricia Lyse   

 

4ème édition du Five / Un panel tenu sur le thème : Respect des droits de l’enfant en Côte d’Ivoire : enjeux et Perspectives

La 4ème édition du FIVE s’est tenu les 15 et 16 novembre 2024 à Marcory Anoumabo dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’enfance qui se tient chaque 20 Novembre.

Ce festival dédié, en principe aux enfants concerne également les parents. Le FIVE a initié dans sa programmation la Tribune Child, un cadre de réflexion, d’échange et de sensibilisation sur les problématiques importantes qui touchent les enfants. A cet effet, un panel a été organisé sur le thème : « Respect des droits de l’enfant en Côte d’Ivoire : enjeux et Perspectives » à la salle de conférence du centre culturel d’Anoumabo.

Ce panel a été animé par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le ministère de la Femme de la Famille et de l’Enfant à travers la direction de la protection de l’Enfant, le ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation à travers la Direction d'Animation de Promotion et de Suivi des COGES (DAPS-COGES), le parlement des enfants ainsi que le président de l’ONG Jeunesse et Droits des Enfants par ailleurs commissaire général du FIVE.

Le panel a été modéré par monsieur Jean Christophe Diomandé.

Au nombre de 5, les panelistes étaient composés de Monsieur Olivier ORI représentant le Ministère de la Femme, de la Famille et de L'Enfant, Mme Fofana Née Lodugnon Aline, Chef de service Subvention à la DAPS-COGES, Représentant de la DAPS-COGES (Direction d’Animation de Promotion et de suivi des Comités de Gestion des Etablissements Scolaires) du Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation.

Monsieur Aristide Kielième, chef des politiques sociales à l’UNICEF. Honorable Yao jean Cédric, parlement des enfants de Côte d’Ivoire Monsieur Arsène Koffi Kouadio, président de l’ONG Jeunesse et droits des enfants par ailleurs commissaire général du FIVE.

Les échanges ont tourné autour des interventions de chaque organisation Le représentant du ministère a fait le point de la situation du respect des droits des enfants en Côte d’Ivoire tout en faisant une projection sur le futur.

La représentante de la DAPS COGES a indiqué la contribution des parents au respect des droits des enfants à travers leur engagement dans l’encadrement scolaire.

Monsieur Aristide Kelième a énuméré toutes les actions entreprises par l’UNICEF pour le respect des droits des enfants en Côte d’Ivoire, il a aussi les perspectives.

Le représentant du parlement des enfants a fait savoir que le respect des droits des enfants était en parfaites progression

Le commissaire général du FIVE à signifier l'intérêt d'un engagement commun dans la lutte pour le respect des droits des enfants, les stratégies à mettre en place pour la réussite d'un tel engagement, les obstacles dans l'accomplissement de cette mission et les solutions pour surmonter ces obstacles.

Les interventions du public composé de parents d'élèves, d'enseignants et de la chefferie d’Anoumabo ont porté sur le traitement des cas pratiques constatés sur le terrain et les moyens à mettre en place pour donner un nouvel élan à la lutte. Les précisions et les armes de lutte apportées par l'Unicef, et les ministères représentés ont reçu la satisfaction du public. Les panelistes ont salué l’initiative du FIVE en créant un cadre pour échanger sur les questions liées à la protection et au bien-être social des enfants. La séance s'est achevée dans une ambiance cordiale par une photo de famille.

Sercom

CI /4ème édition du FIVE les 15 et 16 Novembre 2024 à Marcory Anoumabo / Arsène Koffi Kouadio, commissaire général : « Mon objectif est de faire du FIVE, l’un des plus grands festivals pour enfant en Côte Ivoire »

A la faveur de la journée internationale des droits des enfants. Arsène Koffi Kouadio, commissaire général du Festival International, la Voix des Enfants (FIVE), nous partage sa vision de la 4ème édition du FIVE.

Dans quel contexte le FIVE a été créé ?

Le 20 novembre 1959, l’Assemblée générale des Nations Unies adopte la déclaration des droits de l’enfant. Il ouvre la voie à une reconnaissance universelle des droits de l’enfant. Ce texte définit en dix principes les droits de l’enfant et fait de lui un véritable sujet de droit.La Côte d’Ivoire à l’instar des autres pays du monde, célèbre la convention des droits de l’Enfant adoptée le 20 novembre 1989, par les Nations Unies et ratifié le 04 février 1991. La célébration de cette journée mondiale de l’enfance est une opportunité pour chaque État de faire le point de la situation des droits des enfants à l’effet d’assurer davantage leur mieux-être. En Côte d’Ivoire, le Gouvernement a mis en place des mesures législatives et institutionnelles propices à la promotion des droits de l’enfant principalement les droits à la vie, à la santé, à l’épanouissement, à l’éducation et à la protection. D’où l’initiative du Festival International la Voix des Enfants (FIVE) organisé par l’ONG Jeunesse et Droits des Enfants dans le but de contribuer de manière significative au bien-être social des enfants à travers des activités culturelles.

Quel est son objectif premier?

L’objectif premier est de sensibiliser la population sur l’éducation, le respect des droits des enfants et de développer le potentiel de l’enfant afin de lui offrir un maximum de chances de participer pleinement à la vie de la société.

Vous êtes à la 4ème édition, quel bilan faites-vous ?

La première édition du FIVE s’est tenue en novembre 2021 à Marcory, aujourd’hui nous sommes à la 4ème édition. C’est un sentiment de satisfaction car nous permettons chaque année aux enfants de diverses couches sociales de célébrer la journée mondiale de l’enfance. L’éducation, la protection de l’enfant, le respect des droits des enfants, la lutte contre le travail des enfants, la promotion de l’excellence, la culture sont au cœur de chaque édition du FIVE. Le festival rassemble chaque année environ 2 000 festivaliers et divers acteurs culturels. En terme de résultat, nous pouvons affirmé que le FIVE a apporté une plus value au bien-être social des enfants. Malheureusement, nous organisons le festival sous fond propre, nous n’avons pas de subvention de la mairie de Marcory , ni mëme du Ministère de la Culture et de la Francophonie.

Vous n’avez pas de subvention ?

C’est le triste constat, nous ne bénéficions pas de subvention malgré nos nombreuses sollicitations auprès des Mairies, Ministères, Institutions et Entreprises. C’est une situation difficile car c’est très complexe de continuer le FIVE sur fond propre.

Quelles sont les innovations de cette 4ème édition ?

La 4ème édition du FIVE se tiendra les 15 et 16 Novembre 2024 à Marcory Anoumabo. Avec l’avènement de l’intelligence artificielle et du numérique, cette année nous prévoyons organisé un atelier sur la Robotique et l’informatique au bénéfice des enfants. L’objectif est d’initié ces enfants aux nouvelles technologies de l’information. Nous allons organiser plusieurs ateliers de formations pratiques au bénéfice des enfants, un salon du livre pour la promotion de la littérature auprès des enfants. Une émission radio sur les droits des enfants, des concours pour la promotion de l’excellence, des actions sociales envers les enfants défavorisés, Le FIVE inscrit dans sa programmation la Tribune Child qui est un cadre de réflexions, d’échanges et de sensibilisations sur les problématiques importantes qui touchent l’avenir des enfants. Dans le cadre de cette tribune nous organisons des panels et conferences.

Pour la troisième édition vous avez bénéficié du soutien de l’Unicef?

La protection des enfants, le respect des droits des enfants font partie des priorités de l’Unicef. Cette grande institution internationale a décidé d’associer son image au FIVE afin qu’ensemble nous puissions contribuer au bien-être social des enfants. Je profite de votre lucarne pour réitérer mes sincères remerciements à l’endroit de Monsieur Jean François Bassé, Représentant Pays de l’Unicef en Côte d’Ivoire, Monsieur Aristide Kelième, Chef de section de politique sociale à l’Unicef. Je tiens également à remercier le Ministère de la Femme de la Famille et de l’Enfants à travers la Direction de la protection de l’enfant qui nous apporte son appui institutionnel depuis la première édition du FIVE.

Quelle sera , après le FIVE 2024, la prochaine action de l'ONG Jeunesse et Droit des Enfants ?

Nous avons pour perspective d’organisé le FIVE TOUR qui nous permettra de sillonner les régions et villes de la Côte d’Ivoire afin de permettre aux enfants des zones rurales et urbaines de bénéficier du contenu du FIVE.

Un message aux personnes de bonnes volontés, susceptibles de vous accompagner dans votre mission de protection des droits des enfants ?

Nous sommes à la recherche de subvention et de partenaires techniques et financiers pour permettre au FIVE de survivre. Nous invitons les Ministères, les fondations, les entreprises, les personnes de bonne violenté à nous accompagner dans nos missions de lutte pour le bien-être sociale des enfants et des Jeunes. Je profite de votre interview pour remercier toute l’équipe du FIVE, particulièrement monsieur Tia Droh Casmir, commissaire général adjoint du FIVE.

E.A avec Sercom

Anniversaire du Hangeul/ Une journée commémorative organisée à l’Institut Sejong d’Abidjan

Le Hangeul est l’alphabet  officiel de la Corée du Sud. Il a été  fondé  9 octobre 1446 par le Roi Sejong.  Il comporte 24 lettres dont 10 voyelles de base et 14 consonnes de base. . A l’occasion du 578e anniversaire de l’alphabet coréen, l’Institut Sejong d’Abidjan a décidé de marquer le coup  pour la première fois en  organisant  le samedi 19 octobre 2024, au Centre  Sportif Culturel et des Tics ivoiro coréen Alassane  Ouattara (CSCTICAO) des jeux  traditionnels coréens à l’attention des visiteurs qui n’ont pas boudé leur plaisir. 

Plusieurs  activités ont meublé cette journée anniversaire. On peut citer entre autres  la découverte du Hanbok,  tenue traditionnelle coréenne  qui se porte pendant les cérémonies comme le mariage,   la calligraphie ou encore le  dessin  et le jeu d’adresse appelé Jegichagi,  consistant à faire des jongles avec un volant appelé Jaegi.

Responsable aux opérations  à l’Institut King Sejong d’Abidjan depuis septembre , Mme Cho a rappelé que « tous les ans, le 9 octobre, on célèbre l’anniversaire du Hangeul,  l’alphabet utilisé pour parler le coréen. Puisqu’on est à l’institut, on est là pour célébrer cette journée.  Plusieurs activités ont  meublé cette journée. Entre autres les jeux traditionnels de la Corée du Sud en l’occurrence  le Tuho, une petite flèche que le participant doit  lancer dans un panier ou encore le Jegichagi ». 

Faisant le bilan de cette journée, Mme Cho a jugé que la plupart des participants se sont bien prêtés aux jeux et se sont dit satisfaits. Les filles et femmes présentes ont surtout apprécié de porter le Hanbok et la calligraphie.  

Après cette première édition, Mme CHO  qui avait à ses côtés  Kouamé Sandra et Mira Jeong, professeure de coréen  était très contente  de l’engouement et espère poursuivre sur cette lancée pour la promotion de la langue coréenne.

 Yao Viviane  

S'abonner à ce flux RSS
xxx