Des tirs nourris entendus près d'une caserne dans la capitale de Guinée-Bissau    En Allemagne, un Gambien condamné à la perpétuité pour crime contre l'humanité    Le Sénégal à la pointes des énergies renouvelables mais ne ferme pas la porte aux énergies fossiles    Togo : l'apprentissage à l'agroécologie devient populaire    L'Union européenne annule sa mission d'observation électorale en République Démocratique du Congo    Terrorisme : le Mali ouvre une enquête sur des chefs d'Al-Qaïda et des séparatistes touareg    Sierra-Leone : après l'attaque de Freetown, les autorités dénoncent une tentative de putsch    Scrutin à un tour, opposition fragmentée, M23... Les enjeux de la présidentielle en RD Congo    Burkina Faso : au moins 40 civils tués dans une attaque jihadiste de grande envergure à Djibo    Sierra Leone : la traque aux soldats mutins continue après les attaques de dimanche    Des élections législatives et régionales prévues au Togo d'ici "la fin du premier trimestre 2024"    Au Niger, le régime militaire abroge une loi contre les trafiquants de migrants    Sierra Leone : 20 personnes, dont 13 soldats, ont été tuées dans l'attaque menée dimanche à Freetown    Charles Blé Goudé : avec Guillaume Soro, "je demande que cela se règle par la voie du dialogue"    Déstabilisation, révolte ou tentative de coup d’État ? Ce que l’on sait des troubles en Sierra Leone    Le lac Malawi, un petit lieu de paradis pour les pêcheurs et les touristes    Sierra Leone : le gouvernement dit contrôler la situation après une journée de heurts à Freetown    Sierra Leone : le gouvernement dit contrôler la situation après une journée de heurts à Freetown    Présidentielle en RD Congo : la campagne est lancée, premier grand meeting de Denis Mukwege    Présidentielle en RD Congo : le prix Nobel Denis Mukwege tient son premier grand meeting    Madagascar : Andry Rajoelina réélu président, sa victoire contestée en justice    Musique : le duo togolais Toofan à la conquête des Folies Bergères    Afrique du Sud : Oscar Pistorius a obtenu une liberté conditionnelle    Début de campagne en RD Congo, Weah battu au Liberia, inondations en Somalie : l'hebdo Afrique    Crise migratoire : de nombreux Sénégalais tentent de rejoindre les îles Canaries    RD Congo : six candidats à la présidentielle déposent plainte    Le Tchad décrète une amnistie générale pour les auteurs de la répression meurtrière de 2022    Mali : à Kidal, l’État crée un "nouveau rapport de force communautaire" pour asseoir son pouvoir    En RD Congo, les "douze piliers" du Dr Denis Mukwege    "L'eau a tout détruit" : au Kenya, des inondations brutales après la sécheresse

Art & Culture

CSCTICAO / L'enseignement des cours de coréen officiellement lancé à Abidjan

La langue coréenne est à l’honneur. Né de la volonté du ministre Bamba Cheick Daniel, l’Institut  King Sejong d’Abidjan  a officiellement ouvert ses portes au grand public. Le  lancement officiel  de l’enseignement de la langue coréenne en Côte d’Ivoire  a eu lieu vendredi 24 Novembre 2023, au CSCTICAO. Placée sous le parrainage de la ministre de la Culture et de la Francophonie, Françoise Remarck et co-organisée par le Centre Sportif , Culturel  et des Tic Ivoiro-Coréen Alassane Ouattara (CSCTICAO) et l’ambassade  de la République de Corée , la cérémonie de lancement officiel  des cours de coréen s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de la République de  Corée, SEM KIM Saeng,  de la 3e Secrétaire et vice- Consul de la République de Corée , Lee Dan Bee , des membres de la direction  du CSCTICAO, du Directeur Général de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports, Habib Sanogo , de la communauté coréenne et des premiers apprenants.

En sa qualité de Directeur Général par intérim du CSCTICAO,  Anzoumana Siaka,  tout en souhaitant la bienvenue à tous à cette cérémonie, a rappelé  que c’est grâce au ministre Bamba Cheick Daniel qui a toujours réussi  à faire de ses rêves des réalités que ce projet a vu le jour. Il n’a pas manqué de remercier l’ambassadeur de Corée qui a bien compris  la vision du ministre Bamba Cheick, la marraine Françoise Remarck et la communauté Coréenne.

Quant au Président du Conseil d’Administration du centre  sportif, culturel et des Tic Ivoiro-coréen, Bamba Cheick Daniel,  il a salué le rapprochement entre les ivoiriens et  le peuple coréen,  inspirant par son Histoire. Une Histoire sur laquelle l’ambassadeur Kim Saeng  est revenu succinctement. Selon  lui, c’est le 4e roi Sejong du Royaume  Joseon qui a créé  l’alphabet coréen appelé  ‘’Hunminjeongeum’’ au moment où  les anciens caractères chinois étaient employés. « Le CSCTICAO a été ouvert en 2021 pour nourrir  les rêves des jeunes  et les soutenir. J’espère que de nombreux jeunes qui ont décidé d’apprendre le coréen  réaliseront leurs rêves  et les développeront » a conclu SEM Kim Saeng.

Se réjouissant de participer à cette  activité en lien avec ses attributions, la ministre de la culture  et de la Francophonie, Françoise Remarck a indiqué que « le développement des langues  est inscrit dans notre pays la Côte d’Ivoire  comme une priorité …Nous sommes fière de lancer ce programme et encourageons les apprenants à poursuivre cette nouvelle aventure linguistique », a-t-elle souhaité avant de promettre d'accompagner le CSCTICAO dans ce projet de faire de la langue coréenne un projet culturel fort pour les deux pays. Tout comme le Directeur Général de l'Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS), Habib Sanogo, qui a pris l’engagement  d'inscrire au nombre des matières à enseigner aux étudiants de son institution universitaire inscrits au professorat, option Taekwondo,  l'alphabet coréen et la langue coréenne.

 A la fin de la cérémonie,  les premiers étudiants en apprentissage de la langue coréenne au nombre d'une vingtaine dont le Directeur Général par intérim et le personnel du CSCTICAO ont été présentés.

Il faut signaler que l’institut Américan Corner, l’institut de l'Ambassade des Etats-Unis d'Amérique, l'institut Espagnol, l'Institut Français et l'Institut Goethe (Institut Allemand) ont marqué de leur présence ce lancement officiel de l'enseignement de la langue coréenne à Abidjan.

Patricia Lyse

 

 

 

Musique/Alpha Blondy immortalisé à l’université Félix Houphouët-Boigny

Le samedi 30 septembre a été mis sur pied au sein de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan (Cocody) un club dénommé : “Club Reggae Alpha Blondy”. Dirigé par des étudiants du département des Arts de cette université, ce club vise selon son initiateur, Dr Koné Bassirima, enseignant-chercheur à l’Ufrica (Ufr Information, Communication et Arts) à perpétuer l’œuvre du reggaeman Alpha Blondy : « Nous connaissons Alpha Blondy depuis les années 1990 lorsque nous étions plus jeunes. Aujourd’hui, il est important pour nous de transmettre cette flamme aux jeunes générations qui à leur tour la transmettront aux générations futures » a-t-il indiqué en soulignant qu’en tant que star mondiale de la musique reggae, Alpha Blondy est un ambassadeur de la Côte d’Ivoire. « A travers son parcours, Alpha Blondy montre l’exemple à la jeunesse ivoirienne. Ce reggaeman nous dit qu’on peut partir de rien et devenir quelqu’un dans la vie et dans la société en prenant au sérieux le travail qu’on a choisi d’exercer », a laissé entendre l’universitaire. Présent à cette cérémonie pour l’installation du “club reggae Alpha Blondy”, Georges Taї Benson, premier producteur de la méga star s’est dit heureux que des universitaires choisissent d’immortaliser Alpha Blondy au sein de l’université. « A ses débuts, Alpha n’était pas la star qu’il est aujourd’hui. On l’a traité de tout. Aujourd’hui, son œuvre inspire des universitaires. Je ne peux que féliciter les initiateurs de cette organisation » s’est réjoui l’ex animateur vedette de la Radio et de la télévision ivoirienne (Rti). A noter que la mise en place de ce club s’est déroulée lors d’un concert dédié à Alpha Blondy, artiste dont l’œuvre a fait l’objet d’un colloque tenu du 28 au 30 septembre à l’université Félix Houphouët-Boigny et qui avait pour thème : « Alpha Blondy, d’hier à demain : un reggae engagé pour la renaissance de l’Afrique ». Ce colloque a vu la participation de près d’une soixantaine de chercheurs et enseignants-chercheurs originaires de plusieurs pays d’Afrique (Sénégal, Bénin, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire) et de la France.    

 

Anna B.

 

Toumodi-Carnaval de la Nouvelle Igname / Le PCO appelle à la mobilisation de la population

Dans moins d'une semaine, le stade municipal de Toumodi va accueillir le Carnaval de la Nouvelle Igname de Toumodi dit CNIT. Les promoteurs de l'événement sont à la tâche et font les derniers réglages. Le Président du Comité d'organisation du CNIT Pokou Yannick M'Bra s'est entretenu avec la presse.

" Le Carnaval de la Nouvelle Igname de Toumodi sera lancé le lundi 25 septembre prochain au stade municipal de Toumodi. Ce carnaval est un cadre de rencontre et d'échanges autour de la culture de l'igname comme une activité génératrice de revenus à fort potentiel.

Nous voulons vulgariser la culture de l'igname en créant de la richesse. Aussi, voulons-nous permettre aux producteurs de se prendre en charge en les encourageant à faire de grands champs. Ce carnaval qui sera célébré tous les ans ne concerne pas exclusivement le seul département de Toumodi mais toute la région du Bélier.

Il faut faire une différence entre la fête des ignames de Djangomenou et le Carnaval de la Nouvelle Igname de Toumodi. L'on peut le dire ainsi, Djangomenou fête sa culture et Nativité Côte d'Ivoire, promoteur d'événements, crée les conditions autour de l'igname pour son industrialisation. Pour faire simple, " fêter " et " promouvoir " sont deux verbes distincts. Nous invitons le grand public à faire le déplacement afin d'apprécier les bienfaits de l’igname. "

Houphouët Laurent

Hommage à Félix Houphouët Biogny / Le journaliste Alex Loukou explique le sens de son exposition

Promoteur dédié exclusivement aux portraits du président Félix Houphouët Boigny exécuté par l’artiste peinte N’Guessan Thomas, le journaliste culturel Alex Loukou explique pourquoi il organise chaque année une exposition à la mémoire du premier président de la république de Côte d’ivoire. Cette année cette exposition se tient au mois d’aout à l’hôtel ivoire.

Pourquoi une exposition dédiée à Houphouët Boigny ?

J'ai envie de répondre pourquoi pas une exposition dédiée à Félix Houphouët Boigny. En réalité c'est le contraire qui aurait étonné. Ce n'est un secret de polichinelle de dire que le premier Président de la Côte d'Ivoire a suscité la création artistique par des actions de mécénat très poussées. Quel artiste ivoirien, voire africain n’a pas bénéficié des largesses d' Houphouët-Boigny ? Je pense même que le " Vieux " comme on l'appelle affectueusement était un visionnaire.

Comment explique-vous sa propension à soutenir les artistes ?

Je crois qu' Houphouët savait la place des arts et de la culture dans le processus de développement d'un pays surtout des nations comme la nôtre. Vous savez que dans nos pays africains la priorité n'est pas accordée à la culture. Comme on le dit couramment c'est le maillon faible de la chaîne. En créant par décret l’Institut National des Arts Houphouët Boigny voulait faire partie de ces présidents africains qui mettaient la culture au centre de leurs préoccupations. Non content de créer un institut qui allait permettre aux artistes de se professionnaliser, Houphouët assistait matériellement et financièrement les artistes qui se distinguaient par leur talent. Les cas de Alpha Blondy Aicha Koné, Reine Pélagie sont connus de tous. Il y a également ceux qui ont bénéficié de cette manne financière et sont restés dans l'anonymat. Bref, le soutien du " Bélier de Yakro " aux artistes était constant et consistant sans jeu de mots aucun.

Cette célébration ne vient-elle pas en retard ?

Point du tout ! Comme disent les anglais : last but no least ! Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Vous savez autant que moi que la reconnaissance et la gratitude sont des actes souverain. On n’oblige personne à être reconnaissante. Si aujourd'hui un artiste-peintre parmi d'autres à décider de lui rendre hommage ce n'est que rendre justice à un bienfaiteur.

Qu'est-ce qui justifie l'option des portraits pour cet hommage ?

Il est évident que le canal par lequel l'artiste peut rendre hommage au Président Houphouët c'est le portrait. Et cet exercice semble être le champ de prédilection l'artiste. A regarder de près ces tableaux on se rend compte les personnages qui y figurent ressemblent traits pour traits à Félix Houphouët Boigny d'où l'intitulé de l'expo : Félix Houphouët Boigny, TRAITS POUR TRAITS.

Selon vous, qu'est ce qui a guidé le portraitiste à rendre hommage à Houphouët ?

Je pense que la démarche de l'artiste est un engagement personnel. Lors de notre rencontre à Yamoussoukro où il enseigne les arts visuels il m’a dit ceci : " Il est inconcevable qu'un homme de la dimension d' Houphouët Boigny qui a été le plus grand mécène des arts et de la culture ivoirienne ne puisse pas être honoré. Ayant bénéficié de sa politique de promotion des arts je m'en voudrais de ne pas lui rendre hommages avant ma mort ". Voilà en substance ce qu'il a dit. Sur cette base, le promoteur culturel que je suis ne peut qu'être à l'aise pour accompagner ce projet qui a un caractère national. A travers le peintre Nguessan Thomas, c'est tous les artistes de Côte d'Ivoire qui rendent hommage au " parrain " des artistes de Côte d’Ivoire.

Qu'attendez-vous des amateurs, des collectionneurs et du grand public ?

Que les ivoiriens dans leur ensemble sache que cette expo est en quelque sorte la fête picturale à FHB. Les ivoiriens de tous les bords politiques doivent venir célébrer l'illustre disparu en achetant les œuvres exposées. Les collectionneurs sont invités à compléter leurs collections avec de nouvelles acquisitions. Tous les artistes célèbres ou anonymes qui ont bénéficié de l'aide de ce dernier doivent s'acheter au moins une toile. Enfin tous les fils de la Côte d' Ivoire doivent se mobiliser autour de cette exposition pour raviver en nous la flamme. A la veille des élections municipales et régionales cette exposition va réunir les acteurs de tous les bords politiques.

E.A avec sercom

Décédée jeudi 6 juin / Qui était Awa Ehoura Tabitha ?

Awa Ehoura commence dans le monde de l'audiovisuel à TV2 au début des années 1990. Talentueuse, elle évolue et devient directrice de la rti1 et Conseiller spécial chargé de la Communication du Chef de l’État, Laurent Gbagbo. Awa Ehoura entre en congé maternité, après la difficile naissance de son enfant, le diabète la ronge.

C'est dans ce contexte difficile sans oublier le début de la crise politico-militaire de 2010 qu'elle est licenciée de toutes ses fonctions. Elle a été remerciée en juin 2011, deux mois après la chute du président Laurent Gbagbo.

Elle retrouve progressivement des contrats à durée déterminés avec RTI2 : elle anime des magazines d’informations, présente le JOURNAL et collabore parfois au service sport. Au plus fort de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, Awa Ehoura était l'animatrice de l'émission "raison d'état".

Awa Ehoura va subir le gel de ses avoirs. Appauvrie et malade, Awa a même été donnée pour morte par certains médias. Son cas attire finalement l'attention et une chaîne de solidarité se met en place pour lui venir en aide. Également venue à son secours, l'organisation humanitaire reporters sans frontières lui a octroyé une bourse d'assistance de 550 euros.

Les autorités ivoiriennes autorisent finalement le dégel de ses avoirs. Mais cette décision qui aurait pu être salutaire pour elle, intervient tardivement.

Son compte en banque a été littéralement vidé en raison du remboursement de dettes contractées. Pis, d'autres dettes restent à rembourser.

Malgré le soutien de quelques personnes, elle va décéder des suites d'une longue et pénible maladie dans la nuit du mercredi à jeudi à 2heures du matin a confirmé son frère ainé. Le journal l’HERITAGE présente ses condoléances les plus attristés à sa famille biologique.

E. A (Souce proche de la famille)

S'abonner à ce flux RSS
xxx