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Mara’Monde 2024, Bleu Charlemagne (Pdt de la FIMAA)/ ‘’Au Maracaña, tout le monde a le droit de jouer pour tout le monde’’

Le président de la FIMAA, Bleu Charlemagne Le président de la FIMAA, Bleu Charlemagne

La 1re  édition de la   Coupe du monde de Maracaña se déroule en Côte d’Ivoire du 27 septembre  au 6 octobre 2024. Après la fin des phases de poule le mercredi 2 octobre 2024, le président de la Fédération Internationale de Maracaña (FIMAA) Bleu Charlemagne a animé ce jeudi 3 octobre 2024, au Palais des Sports  une conférence de presse pour faire le bilan de la Mara'monde à mi-parcours. Il avait à ses côtés Doumbia Adama, Conseiller technique  au ministère des Sports. D’aucuns disent que ce ne sont pas des vrais  Canadiens, Belges ou Jamaïcains qui participent à la Mara’Monde. Face à ces allégations qu’il a qualifiées d’injure à ces républiques,  le président Bleu Charlemagne   a, au nom de la Fédération Internationale de Maracaña, présenté toutes ses excuses aux Belges, aux Canadiens et aux  Jamaïcains.  

« Aujourd'hui qu'un enfant d'Abobo se retrouve avec la Belgique c'est avantageux pour le joueur à qui on permet de s'épanouir. Il faut être fier que les gens viennent de loin pour recruter des jeunes ivoiriens voire africains. Nous travaillons pour l'épanouissement de la jeunesse ivoirienne voire africaine. Les Etats qui sont là ont leur ambassade ici. Si c'était du faux, il allait demander d'arrêter ça. Le Maracaña va susciter des talents ailleurs. Les Ivoiriens de Belgique ont décidé de défendre les couleurs de leur pays d'adoption,  la plupart des nationaux s'étant désistés en apprenant qu'ils affrontaient la Côte d'Ivoire  en match d’ouverture. Ils avaient peur de se faire humilier. Si la République belge leur fait confiance pour venir représenter ce pays, je suis heureux. Ce n'est pas un tournoi de quartier où on se cache.il ne faut pas faire l'injure aux pays représentés. Chaque pays a le droit de sélectionner qui il  veut .A la FIMAA, il n'y a pas de nationalité. Tout le monde peut jouer pour tout le monde et cela n'enlève aucun éclat a la compétition », a-t-il  clarifié.

Par ailleurs, il a invité les uns et les autres à  les juger  au résultat, à sortir de l’afro pessimisme, des valeurs négatives et à  regarder « à ce qui va nous faire grandir ».

Poursuivant, il a rappelé que 4 continents participent  à cette Mara'Monde dont la cérémonie d’ouverture a été  jugée très réussie  par la plupart des  communautés. Avec l’absence du Gabon,  pour faute de moyen,  21 matches ont été  joués  lors de la phase de poules, il en reste  8 et 8 sélections sont  rentrées.

 Parlant des infrastructures sportives, il a rappelé que le Maracaña étant  une discipline de proximité, une discipline pour des gens modestes, il s’adapte aux réalités des pays qui les accueillent. C’est pour cette raison qu’à la CAN au Bénin,  « nous avons autorisé à jouer dans un terrain de football où nous avons  joué  sur un  terrain synthétique. On n'a pas tous les mêmes niveaux économiques, c'est pourquoi on essaie de s'adapter à tous les pays  qui nous accueillent », a-t-il relevé avant de noter qu’au niveau des athlètes ça se passe bien  et aucun n’a contracté de blessure  excepté l'arbitre international Elisabeth  qui s'est foulé la cheville.

 Parlant de la mobilisation, il a fait savoir qu’ « elle  implique toutes les institutions. Bien que les matches se jouent les jours ouvrables, les jeunes viennent. Il a plu aux chefs de l'Etat d'offrir des billets aux jeunes. « Les prochains matches seront gratuits. Les tickets seront disponibles autour du terrain à partir des quarts des finale mais qu'ils viennent tôt parce qu'on a que 3500 places » .Le mondial est un tremplin pour faire la promotion du Maracaña, pour offrir plus de visibilité au Maracaña. Personne ne peut dire que le Brésil, qui a une tradition du Futsal profite des faveurs. Ils se sont apprêtés à partir de juillet et ils se sont accommodés aux règles c'est comme ça qu'ils sont arrivés là. La FIMAA a donné des consignes aux officiels techniques d'être des pédagogues. Quelle que soit l’affiche, il faut être des pédagogues. Le Brésil  a tenu tête à un ancien comme le Mali qui est avec nous depuis 2015. Nous sommes dans un processus d'accompagnement. Il y a peu de déception. Je félicite tous les pays qui  participent à cette compétition.  J'ai invité la Belgique et le Canada pour montrer qu'ils sont là avec l'assentiment de leur Etats. Les choses se font au vu et au su des ambassades qui sont les représentants des États en Côte d'Ivoire. Que la Mara'monde soit une réussite au soir du 6 octobre 2024 ».

Patricia Lyse

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