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Politique

Interview/Thomas Kouassi (membre du bureau politique du Pdci-Rda) : ‘’On peut défendre son candidat sans offenser le camp adversaire’’

‘ ‘ Il faut confier la présidence du PDCI-RDA à Tidjane Thiam ’’

Membre du bureau politique de la délégation d’Attiégouakro, District autonome de Yamoussoukro, Thomas Kouassi suit l’actualité de son parti relative à l’élection prochaine du nouveau président du PDCI-RDA. Dans cette interview, il parle des qualités de son candidat Tidjane Thiam, de la chance qu’il représente pour toute la Côte d’Ivoire, et appelle par la même occasion, chaque camp à être fair-play.

En tant que congressiste, avez-vous un candidat pour le 16 décembre prochain?

Je voudrais d’abord exprimer mes condoléances les plus attristées à la famille du regretté président du PDCI-RDA Henri Konan Bédié, et ancien Président de la République de Côte d’Ivoire, aux militants du PDCI-RDA, à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique toute entière qui a perdu un des illustres fils le 1er août dernier. En ma qualité de militant du PDCI-RDA d’Attiégouakro, District autonome de Yamoussoukro, membre du Bureau Politique et congressiste le 16 décembre prochain, il y a bien sûr un candidat sur lequel mon choix s'est porté, non pas parce que les autres n'ont pas de qualités et de compétences requises pour diriger le PDCI-RDA. Loin s'en faut. Et ce candidat, c’est l’ancien ministre de la Planification et du Développement sous Henri Konan Bédié, Tidjane Thiam. Voyez-vous, après la mort du Père Fondateur du PDCI-RDA le 7 décembre 1993, nous avons subi le coup d'État du 24 décembre 1999 qui a contraint le successeur de Félix Houphouët-Boigny à la tête de la Côte d'Ivoire et à la tête du PDCI, en exil en France. Après, ce fut une suite ininterrompue de trahisons, de tentatives infructueuses d'implosion du Parti septuagénaire, pour finir avec le brusque et inattendu décès du Président Bédié cette année. Je peux dire que nous venons de loin et que nous avons eu notre part de souffrances. Pourquoi mon choix s’est porté sur Thiam ? Après avoir occupé des postes de haute responsabilité en Côte d’Ivoire, Thiam est parti en Europe et aux Etats Unis suite au coup d'État de 1999. Aujourd’hui, il revient au pays avec d'énormes atouts pour se mettre à la disposition du PDCI, surtout en cette période critique où le parti fondateur de la Côte d'Ivoire moderne perd son leader charismatique Henri Konan Bédié. Il ne faut pas faire la fine bouche ; quand on regarde aujourd’hui, on est tous conscients que Thiam a toutes les compétences nécessaires pour une gestion apaisée de notre parti. Et comme il l’a dit lui-même récemment, le rôle d’un président c’est de servir et non se servir. Cela est important dans la vie d’un parti politique et d’un peuple. Thiam a d’énormes compétences humaines et professionnelles. Jeune Technocrate, il a su conquérir les cœurs des grands dirigeants et décideurs du monde. Si Tidjane Thiam doit être le pont sur lequel le PDCI doit passer pour récupérer le pouvoir d'État en 2025, alors ne nous faisons pas prier. Aidons-le à nous aider !

Quelles sont les qualités humaines, professionnelles et surtout politiques, qui vous ont séduit chez Thiam?

Regardez vous-mêmes ce qui est dit de lui à l'échelle mondiale dans la presse et sur les réseaux sociaux ! Ses talents, ses qualités et ses compétences de toutes sortes ne sont plus à démontrer. Les résultats sont là, bien visibles à travers ce qu'il a fait en occident, après le coup d'État de 1999. Je peux même dire qu'il est allé travailler, parfaire ses compétences pour venir les remettre au service de son pays, la Côte d'Ivoire. Avant de mettre toutes ses compétences au service du pays, il est tout à fait indiqué qu’il commence par son parti, en disposant donc de la direction du PDCI-RDA pour lui donner un nouveau souffle dans la perspective des batailles électorales de 2025.

Mais on dit de Tidjane Thiam qu'il ne remplit pas les conditions. N'avez-vous pas peur que sa candidature soit rejetée?

La question ne se pose plus. Il ne revient pas à l’Ivoirien ou au militant lambda de dire que Thiam ne remplit pas les conditions d’éligibilité ! Le PDCI-RDA est un parti structuré. Il y a, à ce que je sache, un comité électoral mis en place et chargé de réceptionner les dossiers des candidats, de vérifier si toutes les pièces exigées à l’article 41 des Statuts y figurent, et puis il y a aussi l’article 56 du règlement du parti, qui dit que les questions d’éligibilité sont du ressort du Congrès ! Donc pour moi, la question ne se pose plus, dès lors qu’il a déjà franchi la première étape. Attendons l’affichage de la liste des candidats retenus par le comité électoral. Mais j’estime que Thiam n’a aucun problème d’éligibilité et que sa candidature est déjà validée. Aujourd'hui, il est question de prendre conscience que le PDCI est dans l'opposition depuis 24 ans et que le buteur que nous devons classer dans notre équipe pour remporter la victoire aux élections présidentielles de 2025 s'appelle Tidjane Thiam. C'est de ça qu'il est question aujourd'hui au PDCI. Mais avant, il faut le voter massivement pour le placer à la tête du PDCI-RDA. Nous sommes fatigués d'être dans l'opposition. Ce n’est pas le moment de philosopher.

Que pensez-vous de la récente sortie du député Marius Konan qui est d'Attiégouakro comme vous?

Je suis du département d’Attiégouakro, District autonome de Yamoussoukro, militant PDCI actif sur tous les plans dans mon département, membre du bureau politique. Pour moi, le respect des ainés est non négociable. On peut défendre son candidat sans offenser le camp adverse ; car quel que soit le candidat qui sera élu le 16 décembre prochain, il faudra bien faire l’unité autour de lui. Malgré les promesses les unes aussi alléchantes que les autres que l’on nous fait, nous devons garder toujours le cap, rester lucides et respectueux. Pour le reste, je m'excuse, mais permettez-moi de ne pas faire de commentaires supplémentaires.

Si vous aviez un message en direction des candidats et des congressistes, que leur diriez-vous?

Nous sommes tous de la même maison qui est le PDCI-RDA. Nous sommes orphelins de plusieurs grandes personnalités politiques de premier rang, parmi lesquelles les présidents Félix Houphouët-Boigny et Henri Konan Bédié, le général Gaston Ouassénan Koné, sans oublier les nombreux membres fondateurs et vaillants soldats politiques qui ont œuvré pour que nous bénéficions aujourd’hui d’un parti politique aussi solide et résilient. Frères et sœurs, militants et militantes du PDCI-RDA, notre Parti a connu des vertes et des pas mûres. Aujourd'hui, sachons raison gardée et faisons bloc autour de Thiam dont les compétences et les qualités humaines et professionnelles ne souffrent d'aucune contestation sur l'échiquier national et international. C’est par lui que le PDCI-RDA pourra reprendre le pouvoir d'État en 2025. Il nous faut pour cela, lui confier l’appareil qui permet d’aller chercher le pouvoir d’Etat. Il faut confier à Tidjane Thiam la présidence du PDCI-RDA. C’est de mon point de vue, la meilleure décision à prendre.

Bertin N'Guessan

 

Présidence du PDCI-RDA : Valentin Kouassi aux congressistes du Lôh Djiboua et l'Agneby Tiassa, le choix de Bendjo nous évite l'incertitude.

"Face à deux extrêmes, il faut le Président Akossi BENDJO".

 Noël Akossi BENDJO, vice-président du Pdci-Rda candidat en lice pour la Présidence du parti a mandaté une équipe de campagne dans les régions du Lôh Djiboua et de l'Agnéby Tiassa.

Cette mission conduite par Valentin Kouassi, de son adjoint Mobio Samuel délégué d'Anyama-Ouest, du délégué de Man 2, Siaba Antoine, du premier vice-président de la JPDCI-RDA Rurale Touali, de Kouakou Ange membre de la mission a échangé avec les délégués et secrétaires de section des régions du Lôh Djiboua et de l'Agnéby Tiassa. Cette mission de rencontre de préparation du terrain politique avait pour objectif d’expliquer aux congressistes, les ambitions du candidat.

Débutée à Divo à 11h, Tiassalé et N'douci à 15h pour finir à Sikensi, le chef de mission et sa délégation ont égrené le programme de gouvernance du candidat dans tous les lieux de rencontres. Ils ont expliqué pourquoi il faut opter pour Akossi BENDJO. « Avec Noël Akossi BENDJO le PDCI-RDA deviendra une machine attractive et conquérante à travers son programme de gouvernance. Il prévoit un plan Marshall pour permettre au PDCI-RDA de reconquérir à chaque élection des territoires perdus. Concernant le financement des délégations, si le parti est attractif, des partenaires internationaux seront engagés pour le parti. Sans oublier le décaissement effectif pour les activités des différentes délégations en retournant 60% des cotisations et des ristournes sur les immatriculations. La décentralisation des directions afin de rapprocher les militants et le parti. Enfin, mettre en place une équipe dynamique, conquérante et inclusive qui permettra au parti de remporter sereinement les élections présidentielles de 2025 » a expliqué Valentin Kouassi aux congressistes présents très nombreux à chaque étape.

Après les différentes interventions, les congressistes ont soulevé des inquiétudes portant sur les rumeurs de traduction du parti devant la justice et la condamnation du candidat.

Pour Valentin Kouassi, «il ne faut pas mettre le parti dans une situation que nous ne maîtrisons pas» a-t-il fait savoir.

«Le choix Akossi BENDJO permettra au Pdci-Rda d'éviter plusieurs pièges et de taire les querelles internes, il constitue le juste milieu entre les blocs opposés», a-t-il ajouté.

Concernant la condamnation du candidat, Valentin Kouassi a été très précis en ces termes : « Une condamnation purement politique ne peut pas empêcher le candidat de diriger le parti et de préparer un candidat pour 2025. BENDJO n'aime pas le cumul de pouvoir. Il faut séparer la Présidence du parti et le candidat du parti pour les élections présidentielles de 2025».

Pour rappel, monsieur Akossi BENDJO est le seul candidat qui a écrit un livre contenant un programme clair pour une amélioration positive du PDCI-RDA. Cette mission a permis de transmettre la vision du candidat, les congressistes ont été véritablement rassurés car la candidature de monsieur Bendjo est un espoir pour la continuité du parti.

Sercom

Interview / Gossé Mathias (Pdt National de l’Union des Enseignants du Préscolaire et Primaire Militants du Pdci-Rda (UEPPM-Pdci-Rda) : « Tidjane Thiam est le choix de la réalité et de la raison »

Gossé Mathias est le président National de l’Union des enseignants du préscolaire et du primaire militants du Pdci-Rda. Après avoir observé le déroulement de l’actualité au sein de son parti dominé par le congrès extraordinaire électif du 16 décembre prochain, il donne, sa position dans cet entretien. Pour lui, le ministre Tidjane Thiam est le choix de la réalité et de la raison.

Quand votre union est-elle née ?

Au niveau du secrétariat exécutif du Pdci-Rda chargé des relations avec les enseignants, il y a eu depuis l’arrivée de l’honorable Gouali Dodo en 2021 une restructuration selon le niveau d’enseignement. Les enseignants ont donc été structurés en quatre groupes. Il y a le préscolaire primaire que j’ai l’honneur de diriger, il y a le secondaire dirigé par Allangba Basile, le supérieur et les grandes écoles dirigé par Pr Kanga Marcellin et l’organisation des femmes enseignantes militantes du Pdci-Rda dirigée par Dr Kouakou Clémentine. Avec l’arrivée de M. Daouda, il a ajouté une 5ème structure qui est la coordination des enseignants à la retraite et du personnel administratif et technique dirigé par M. Kouamé Frédéric. Voici les cinq structures des enseignants reconnues au niveau du Pdci-Rda. En tant que tel nous sommes nés avec un arrêté du secrétaire exécutif d’alors M. Gouali Dodo, le 28 juillet 2021.

Comment se porte votre union ?

Ce n’est pas pour nous donner des ailes mais au niveau des enseignants du Pdci-Rda, nous sommes la structure la mieux implantée et la mieux organisée sur le territoire national. Sur les 497 délégations du Pdci-Rda, nous comptons 268 délégations et nous avons des coordonnateurs régionaux, départementaux… Nous ne disons pas que les autres ne travaillent pas mais nous sommes les principaux animateurs au niveau de la mobilisation au Pdci-Rda. Combien de membres revendiquez-vous? Nous revendiquons actuellement plus de 5300 membres.

En tant qu’enseignant, quelle est votre position par rapport au congrès électif qui aura lieu le 16 décembre prochain ?

Il y a de valeureux cadres qui sont candidats pour succéder au président Henri Konan Bédié. C’est leur droit et c’est légitime. En tant que structure des enseignants, nous avons observé et faire une étude qui ressort qu’il y a la logique et la vérité, mais nous optons pour la réalité. La réalité du Pdci-Rda aujourd’hui est qu’il faut un président qui peut nous conduire à la victoire en 2025. Donc depuis le 8 novembre 2023, nous avons fait une déclaration, appelant à la candidature du ministre Tidjane Thiam qui a accepté. Donc notre position aujourd’hui est de soutenir et tout faire pour que le ministre Tidjane Thiam soit le président du Pdci-Rda afin de nous conduire aux élections de 2025 avec 65 à 70% de chance. Certes, les autres sont de grands cadres du Pdci-Rda mais la réalité du terrain est que la seule personne qui aujourd’hui peut nous sortir de l’opposition est le ministre Tidjane Thiam. Donc notre position est de le soutenir. Il nous a écoutés et il a déposé sa candidature, donc nous sommes en train de nous organiser pour aller sur le terrain afin de sensibiliser nos membres qui sont des secrétaires de section, des membres du bureau politique qui sont congressistes afin de porter leur choix sur celui que nous avons décidé de soutenir ensemble.

Donc vous n’êtes pas d’avis avec ceux qui demandent de dissocier le président du Pdci-Rda du candidat du parti en 2025 ?

Je suis contre cette idée. Ce n’est pas possible. Parce qu’il faut d’abord être président du parti qui est une force. Il faut s’appuyer sur cette force. N’oublions pas qu’il y a beaucoup de choses à faire avant d’aller aux élections. S’il y a un candidat et un président du Pdci-Rda et que le président du parti ne prend pas la candidature au sérieux puisqu’il n’est pas concerné, il y a certaines choses qu’il peut balayer du revers de la main. Et ça sera préjudiciable au parti. Si le président est le candidat du parti, je pense qu’il peut s’appuyer sur le parti pour traiter les problèmes avant d’aller aux élections. Donc l’idée d’un président du parti et d’un candidat du parti ne peut pas marcher et nous nous opposons à cela.

Quelles sont , selon vous, les chances réelles du ministre Tidjane Thiam pour briguer la présidence du Pdci-Rda ?

Le peuple ivoirien a besoin d’une personne qui peut faire rêver, qui peut faire espérer. Les autres sont bons, mais qu’est-ce qu’ils peuvent nous proposer de mieux ? Ils étaient tous là, des vice-présidents pour certains, secrétaires exécutifs pour d’autres … Ils étaient tous à côté du président Bédié. Si ce n’est pas par hypocrisie, ils auraient apporté leur contribution pour améliorer la gestion du Pdci-Rda. Ce n’est pas maintenant qu’ils sont candidats qu’ils peuvent proposer quelque chose de meilleur. On veut un peu de modernisation dans la gouvernance, c’est-à-dire une personne qui peut venir changer les choses. Le ministre Thiam n’a jamais géré le Pdci-Rda donc il peut venir apporter un plus, quelque de chose de nouveau. Le ministre Thiam incarne le changement de génération. Le président de la République a dit qu’il faut une nouvelle génération et nous au Pdci-Rda nous pensons que cette nouvelle génération est là avec Tidjane Thiam. Il ne faut donc pas tergiverser.

Un appel ?

Je lance un appel à tous les congressistes et en particulier aux enseignants congressistes pour que le 16 décembre ils fassent le choix de la réalité. Ça peut ne pas être le choix de la logique, mais c’est le choix de la réalité et de la raison. Thiam est la seule personne aujourd’hui au Pdci-Rda qui peut faire changer les choses. J’appelle tout le monde à faire un vote massif pour Tidjane Thiam le 16 décembre prochain. Dès la semaine prochaine, nous allons envoyer des délégations à l’intérieur du pays pour sensibiliser nos congressistes.

L'HERITAGE

PDCI-RDA / Le collectif des militants de Cocody accueille de nouveaux adhérents

Le mercredi 15 novembre, à la Riviera 3, une soixantaine de personnes a adhéré officiellement au collectif des militants PDCI-RDA de Cocody. Cette cérémonie qui a vu la présence de l'honorable Yasmina Ouegnin a été l'occasion pour Marie France Kissi, présidente du conseil permanent de ce mouvement de rappeler les raisons de la mise sur pied de cette organisation.

En effet, créé en juin 2022, le collectif des militants PDCI-RDA de Cocody vise à contribuer au rayonnement du parti dans ladite commune à travers la mise en œuvre d'actions concrètes, entre autres, le recrutement et la formation de nouveaux militants. Elle a ainsi marqué sa fierté de voir l'adhésion au PDCI-RDA de ces nouveaux membres par le truchement du collectif de militants qu'elle dirige.

En outre, en sa qualité de responsable chargé de l'implantation de ce collectif, Kouassi Alexis a prodigué des conseils aux nouveaux adhérents: "Vous arrivez à un moment où le parti est dans l'opposition et traverse des difficultés. Actuellement, on entend beaucoup de choses, mais, soyez fixés sur le parti et sur ses textes" a-t-il conseillé aux nouveaux adhérents qui ont par la voix d'Estelle Savignac exprimé leur joie et leur détermination à œuvrer pour le rayonnement du parti de feu le président Henri Konan Bédié. "Mettons-nous ensemble pour relever les défis auxquels notre parti est confronté" a-t-elle exhorté.

A propos des perspectives du collectif des militants PDCI de Cocody, David Abouya, coordonnateur dudit mouvement a égrené quelques actions à venir. " Nous accentuerons le recrutement de nouveaux adhérents. Le collectif travaillera à travers un lobbying à la réhabilitation des membres sous sanction" a-t-il fait savoir en disant compter sur l'esprit de dialogue et de tolérance qui selon lui a toujours prévalu au sein du parti fondé par Félix Houphouët-Boigny.

C'est d'ailleurs en vue d'apporter son soutien au président Cowppli Bony assurant l'intérim du président Bédié et à la haute direction du PDCI-RDA qui prépare activement le congrès extraordinaire du 16 décembre que Guy Fortuné Kouhon, chargé de la communication du collectif a lu une motion de paix dans laquelle le collectif se dit disposer à œuvrer pour la paix et la cohésion au sein du parti. A noter que cette cérémonie d'accueil des nouveaux adhérents fut également l'occasion pour ce collectif de faire le bilan de ses activités durant l'année écoulée.

Le collectif des militants PDCI de Cocody, faut-il le noter, compte plus de 300 membres dont certains sont des secrétaires généraux de section ; des membres du bureau politique, des membres de la Jpdci, de l’Ufpdci etc.

Avec de ces nouveaux militants, ce collectif compte travailler pour la victoire du PDCI-RDA à l'élection présidentielle de 2025.

Anna B avec l'HERITAGE.

Tournée de remerciements du PPA-CI à Abobo /MANGONÉ BI souligne les défis démocratiques et appelle à la mobilisation en vue de 2025

Le Secrétaire Général adjoint du PPA-CI, MANGONÉ BI, a récemment mené une tournée de remerciements dans les quartiers d'Abobo, exprimant sa gratitude envers les militants et abordant les défis démocratiques rencontrés lors des récentes élections municipales.

Au cours de cette tournée, MANGONÉ BI, également candidat aux élections municipales à Abobo, a été accompagné d'une délégation de haut niveau, composée des membres clés de la Direction du parti. La délégation a visité plusieurs sections dont Abobo-té, Anador, Kennedy 1et 2, Clouetcha, Biabou-Djibi village, Abobo-Baoulé, Abobo Colatier, Belleville Marché, Sagbé palmeraie, et Sagbé Centre. Il faut préciser qu'en plus de cette tournée le candidat MANGONÉ Bi a posé des panneaux routiers de remerciement dans toute la commune d'Abobo.

Les militants ont salué l'initiative du Secrétaire Général adjoint de rencontrer la base, exprimant leur appréciation pour le courage et la détermination dont a fait preuve MANGONÉ BI en représentant le parti du président Laurent GBAGBO à Abobo malgré les menaces.

Cependant, les discours de reconnaissance ont été accompagnés de préoccupations sérieuses quant aux irrégularités signalées lors du scrutin. Les militants ont souligné divers problèmes, notamment le déplacement d'électeurs vers des bureaux de vote inconnus, la suppression de noms de la liste électorale, des dysfonctionnements de la tablette biométrique, et la complicité présumée des agents de la Commission électorale indépendante (CEI) dans les bureaux de vote.

De plus, la complicité alléguée de certains agents d'encadrement des élections a été soulevée, mettant en lumière des agissements des militants du camp adverse qui ont continué la campagne dans les lieux de vote. Certains électeurs ont été empêchés d'exprimer leur droit de vote, tandis que d'autres ont été intimidés.

Face à ces préoccupations, MANGONÉ BI a pris la parole pour féliciter les militants et exprimer sa reconnaissance au nom du président Laurent GBAGBO. « Chers militants merci. Je suis venu vous dire merci au nom du Président Laurent GBAGBO et vous exprimer ma reconnaissance, pour votre engagement. Mettons-nous ensemble pour corriger les imperfections, afin de préparer 2025, car c'est un nouveau challenge pour la restauration de la démocratie en Côte d’Ivoire »

Il a appelé ainsi à l'unité pour corriger les imperfections constatées et a souligné l'importance de se mobiliser en vue des élections de 2025. La tournée s'est conclue sur ces notes d'espoir, laissant entrevoir un engagement continu du PPA-CI envers la démocratie et une préparation anticipée pour les échéances électorales à venir.

Sercom

Adresse aux Ivoiriens / Soro décide de mettre fin à son exil

L’intégralité de son adresse prononcée depuis son exil le dimanche 12 novembre 2023

Cher compatriotes, me voici donc devant vous grâce à la magie de la technologie. Rassurez-vous, je me porte très bien. Vous avez appris, qu’ils ont tenté de m’arrêter à l’aéroport d’Istanbul et de m’extrader par la procédure d’urgence en Côte d’Ivoire le 3 novembre dernier. Ceci n’est pas discutable. Depuis ces cinq longues années, leur obsession forcenée de me mettre aux arrêts ne s’est jamais flétrie. Pis, elle s’est aggravée. Après m’avoir fait condamner par une justice aux ordres successivement à 20 ans et à perpétuité, il a entrepris de déclencher contre moi une féroce chasse internationale à l’homme en dépit des décisions de la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples qui a annulé toutes les poursuites contre ma personne parce que vous le savez bien, elles étaient politiquement motivées.

Sachez-le, dans cette affaire, il ne s’est jamais agi de justice mais plutôt de perfidie.

En effet, déjà dans le courant de l’année 2020, précisément au mois de novembre, il a exigé de la France où je résidais, mon arrestation et mon extradition. Paris comme vous le savez a décidé de m’interdire son territoire. Le pouvoir a expressément exigé que le visa Schengen que je détenais ne soit pas renouvelé. Il a insisté auprès du gouvernement Belge pour que ce pays ne me délivre aucun document administratif qui m’aurait permis d’y résider légalement. Ceci aussi est incontestable.

Ceci m’a contraint à emprunter une autre destination pour mon exil. En janvier 2022, je me suis installer à Dubaï, le 23 décembre 2022 de la même année, recevant les lettres de créances de l’ambassadeur Emirats Arabes Unis, il a profité pour réclamer mon arrestation et mon extradition en Côte d’Ivoire. Ceci ne se discute pas non plus. Informé, j’ai dû me résoudre, la mort dans l’âme à prendre à nouveau le pénible chemin de l’exil m’enfonçant toujours plus loin dans les confins du continent asiatique.

Cher compatriote, la dernière tentative d’arrestation opéré à Istanbul démontre si besoin en était que le seul lieu de repos paisible que le pouvoir en place me réserve, est le cimetière. Est-ce le lieu auquel l’on doit destiner son bienfaiteur ? Celui qu’on affublait hier encore du c’est mon fils, Non.

Je revendique le droit légitime à la vie et je n’irai pas plus loin dans mon exil.

Je refuse d’être un fugitif d’autant plus que devant Dieu et les hommes, je ne suis coupable d'aucun forfait qui mériterait un tel châtiment.

C'est pourquoi j'annonce, ici, et maintenant que je mets fin à mon exil, car il m'est pénible de vivre loin de ma terre ancestrale et natale d'Afrique. Je veux vivre dans la quiétude avec ma famille, mes proches et ceux que je chéris le plus. Je veux pouvoir contribuer à la réconciliation des fils et des filles de mon pays et apporter ma pierre à l’édification de la paix, de la concorde entre les peuples d’Afrique.

Vive la Côte d’Ivoire.

Je vous remercie »

Propos retranscrits par JMG de la page Facebook de GKS

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