Académie El Schaddaï: Touré Ahmed Bouah (Parrain)/Nous voulons accompagner ces jeunes de façon à ce que leurs parents soient fiers d’eux

En acceptant de parrainer pour la énième fois le match de Gala organisé le 31 août 2024, à Songon-Agban par l’Académie El Schaddaï, Touré Ahmed Bouah, PDG de Sophia Immobilier veut amener les jeunes d’un niveau primaire vers l’excellence, car dira-t-il c’est de cette façon que leurs parents seront fiers d’eux.
Parrain de la 2e édition du match de gala organisé par l’Académie El Schaddaï de Songon, vous avez accepté cette année encore d’associer votre image à cet évènement. Qu’est-ce qui a motivé votre décision ?
Je me suis convaincu que ceux qui sont venus solliciter mon parrainage sont des gens sérieux qui ont un objectif à atteindre. Ces objectifs croisent un peu les miens dans le cadre de la recherche de l’excellence. Donc, je me suis dit qu’ensemble, dans cette vision globale, on pouvait donc cheminer. En acceptant leur parrainage, je suis dans la dynamique de la recherche de l'excellence. Voici les motivations qui ont guidé mes pas pour accepter leur parrainage.
En 2022, vous étiez représenté par Monsieur Guindo Dogolou. Est-ce que cette année, Songon peut espérer votre présence ?
Cette année, je serai là .L’année surpassée, des contingences m’avaient empêché d’être présent mais ce 31 août 2024, je serai là. Vous pouvez informer les populations de Songon qui est pour moi une ville nouvelle que l'État est en train de faire. Donc, je serai doublement heureux de me retrouver parmi vous et de me retrouver aussi dans cette nouvelle ville qui est Songon.
A quoi les populations doivent-elles donc s’attendre. Est-ce que votre présence va-t-elle se limiter seulement en la remise d’enveloppe et de trophée ou montrer une nouvelle façon d’être parrain ?
Ces deux dernières années où nous nous sommes rapprochés, j'ai bien compris qu'il faut aller au-delà d’une question d’enveloppe ou d'une présence conjoncturelle. Il faut peut-être nous donner la main et essayer d'accompagner véritablement l'initiative qui est mise en place. Dans cette relation donnant -donnant, eux ils vont porter l'image d'Akwaba City et nous aussi nous allons apporter financièrement ce que nous pouvons pour les accompagner vers leur noble objectif. Je pense que mon parrainage ne sera pas un parrainage conjoncturel, mais ce sera un partenariat gagnant-gagnant et on aura le temps d'asseoir tout le protocole qui accompagne ce genre de collaboration.
Est-ce à dire que la collaboration avec l’Académie El Schaddaï ne va pas s’arrêter cette année ?
Je pense qu'il faut que ça continue. Au-delà de cet évènement du 31 août, il faut que nous nous retrouvions pour discuter et voir comment nous allons consolider nos rapports qui ne vont pas être liés forcément à l'événement sportif. Il faut une véritable relation contractuelle où nous allons apporter ce qu'il faut apporter pour sortir des cadres classiques des parrainages. Je pense que notre partenariat doit être fécond. Nous allons fédérer nos forces pour aller vers ce qui constitue pour nous les gains.
Tout à l’heure, vous parliez d’excellence. Alors qu’est-ce que vous attendez de tous ces jeunes qui sont formés dans ce centre de formation ?
Il faut donner la chance à nos jeunes d'aller vers la culture de l'excellence. Aujourd’hui, on constate avec beaucoup de regrets que la jeunesse ne s'approprie pas les vertus ou les valeurs qui doivent les accompagner vers leur accomplissement, vers l'excellence. Nous avons aujourd'hui une jeunesse qui n'arrive pas à se prendre en charge. Donc en allant vers cette initiative qui permet aux jeunes de se dépasser, de se surclasser, en les soutenant, je pense que nous sommes en train de donner un exemple pour que d'autres personnes puissent s'approprier des initiatives de ce genre pour que notre jeunesse soit une jeunesse d'excellence, une jeunesse responsable, une jeunesse capable d'assumer et de prendre la relève. N'oubliez pas que nous qui sommes là aujourd'hui, si nous n'avons pas de relève, cela veut dire que nous-mêmes nous avons échoué. Quels que soient les résultats ou ce que nous avons atteint, si nous n'arrivons pas à mettre des jeunes pour nous remplacer c'est qu'il y a un problème. C'est que nous n'avons pas réussi. Nous avons le sentiment que nous sommes en train d'aller vers la réussite .Or, en allant vers la réussite, il faut qu'il y ait des jeunes pour continuer l'œuvre que nous sommes en train de faire.
Vous aviez parrainé les éditions précédentes mais quelles sont les perspectives à l’horizon 2025 pour l’Académie El Schaddaï ?
Il s'agit comme je l'ai dit tantôt, pour nous, de nous retrouver après ce match de gala pour discuter, pour voir un peu quels sont les éléments contractuels, qu'est-ce qu'on peut faire ensemble, comment est-ce que nous pouvons fédérer nos forces pour aller vers un objectif commun où chacun gagne quelque chose. Aujourd'hui, on n’a pas encore préparé tout ce qui doit être concocté pour matérialiser ce qu'on doit faire, mais après le gala, on aura le temps de nous asseoir ; une équipe de part et d'autre et puis les deux vont réfléchir, vont discuter, arrêter quelque chose et nous fixer des objectifs dans le cadre d'une planification à réaliser.
Votre présence aux côtés de l’Académie El Schaddaï rassure en quelque sorte les parents. Mais est-ce que vous serez prêt à accompagner certains à réaliser leur rêve ?
C’est cela le mérite. Il faut aller du plus bas pour aller vers l'excellence, il ne faut pas accompagner ceux qui ont déjà réussi, il faut les prendre tel qu'ils sont, les accompagner, c'est ça notre rôle. C'est le parcours du champion que nous voulons former. Nous les prenons à l'état pas zéro puisqu’ils ont des prérequis, mais à un niveau primaire pour aller vers l'excellence, et la légitime fierté que nous aurons demain c'est de pouvoir prendre ces jeunes gens et de les accompagner de façon à ce que les uns et les autres soient fiers d'eux, leurs parents soient fiers d’eux, c'est ça notre objectif et c'est tout cela que j'appelle la relève.
En tant qu’homme d’affaires prospère dans l’immobilier, quels sont vos rapports au sport ?
Vous avez vu que tout le monde s’est réconcilié pendant la CAN 2023. Le sport est donc un facteur qui met ensemble plusieurs visions initialement divergentes, le sport rassemble, le sport, au-delà de son action de formation, rassemble, le sport permet de nous maintenir en forme, le sport c'est le dépassement de soi, donc nous qui sommes des hommes d'affaires, c'est aussi l'occasion pour nous de nous dépasser en utilisant le facteur sport. Le sport est donc l'une des composantes des tâches que nous voulons réaliser.
Rosemonde G.