Yopougon Niangon à droite/ Double meutre dans un immeuble au carrefour Lubafrique
Aux environs de 03h47mn, des riverains et des éléments de la police nationale ont été avisés par l'équipage de Police Recours basé au carrefour Lubafrique qu'un double meurtre venait de se commettre au 2ème étage d'un immeuble situé à Yopougon Niangon à droite, au carrefour Lubafrique. L’officier de permanence s'est donc rendu sur les lieux où il a trouvé un équipage des Sapeurs-Pompiers Militaires. Il a découvert deux corps couchés côte à côte, baignant dans une marre de sang.
Il s'agit des corps de D G M, 53 ans, ivoirienne, agent des Douanes ivoiriennes, en service au port autonome d'Abidjan, et de sa sœur aînée D B, 59 ans, ivoirienne, ménagère.
D'après les renseignements reçus du fils unique de la défunte douanière, le sieur G B, 34 ans, sans emploi, ces meurtres auraient été commis par le nommé M E, 17 ans, ivoirien, déscolarisé, souffrant de troubles mentaux, et fils du défunt mari de sa mère. Ce dernier aurait pris la fuite après son forfaits=.
Il est à noter que le défunt mari de la douanière assassinée, se nommait M S, ex Directeur Départemental de l'agriculture à Jacqueville.
Le requérant explique qu'il était sorti de la maison aux environs de 22h pour une virée dans un "maquis". C'est à son retour vers 02h du matin qu'il a découvert le drame et a alerté l'équipage de Police Recours, en poste au pied de leur immeuble. Les constats de décès ont été faits par un médecin généraliste à l'hôpital AGEFOSYN de Yopougon Niangon.
Les services compétents de la Police Scientifique et de la Direction de la Police Criminelle étaient respectivement représentés .Ils ont découvert que les décès ont été causés par un objet qui s'apparenterait à un couteau qui n'a pas été trouvé sur le lieu du double crime. Il est à noter qu'il n'y avait pas de trace d'effraction.
Seules quelques vitres ont été enlevées de la fenêtre de la cuisine. Cela laisse présager que le meurtrier s'est enfuit par là. De la position des deux corps, on pourrait déduire qu'elles ont été tuées dans leur sommeil. Le requérant nous explique que c'est dans le salon qu'elles ont l'habitude de dormir.
Tandis que le présumé meurtrier dort dans la chambre principale. Quant à lui même, il nous indique qu'il dort dans la chambre secondaire.
Après les constatations d'usage, les corps ont été enlevés par le service des pompes funèbres d'IVOSEP.
Les recherches effectuées dans les environs en compagnie du requérant à l'effet de retrouver le présumé meurtrier, sont pour l'heure restées vaines.
Le Procureur de la République Près le Tribunal de Première Instance de Yopougon a été avisé des faits.
AVEC L'HERITAGE