L'Histoire du taekwondo ivoirien aux Jeux Olympiques (1ère PARTIE)/La Côte d’Ivoire parmi les meilleurs à être invitée en 1988
Les Jeux Olympiques (JO) se tiennent au pays du Matin Calme (République de Corée) en 1988. Le Taekwondo qui frappait déjà aux portes des disciplines olympiques est pris en compte par le CIO en tant que sport d'exhibition, le temps de mesurer les risques de cet art martial avant qu'il ne soit admis au nombre des disciplines olympiques officielles.
Pour répondre à cette belle opportunité offerte par le CIO à la World Taekwondo en vue d'apprécier le niveau technique de ce sport de combat, une invitation est adressée aux meilleures fédérations nationales de Taekwondo. Au regard des résultats fabuleux obtenus de 1975 à 1987 par les grands tireurs de l'époque comme Théo Dossou, Pama Emmanuel, Gadda Kouassi Frédéric, Bylbé Yao, Karim Akandé, Koné Souleymane Roël, Abdoulaye Cissé, Remarck Patrice, Bayou Charles, Avo Bilé, Bathily Younousse, Koidio Konan Arthur Simplice, le Taekwondo ivoirien est sélectionnée à cette compétition d'exhibition de Taekwondo.
La délégation ivoirienne de Taekwondo à ces JO de Séoul était composée de cinq (06) membres dont un chef de mission, Maître Tonga Jules, Vice-Président de la Fédération Ivoirienne, un Coach, le Grand Maître Kim Young Tae, un médecin et trois (03) athlètes Remarck Patrice, Alain Kouyaté et Bathily Younousse.
Bien que sport de démonstration, les Taekwondo ins ivoiriens n'ont point boudé leur plaisir et n'ont voulu en aucun cas rater cette aubaine de démontrer aux yeux du monde olympique la bonne santé du Taekwondo "made in Côte d'Ivoire".
L'occasion a été bonne pour Remarck, Kouyaté et Bathily de faire montre de leurs grandes qualités techniques et de séduire les organisateurs. Commence alors l'histoire du Taekwondo ivoirien aux JO.
(La suite à lire dans la 2ème Partie ).
Me. ANZOUMANA Siaka
Ceinture Noire 6ème Dan
Officier dans l'Ordre du Mérite Sportif.
Officier dans l'Ordre du Mérite National.