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dimanche, 17 septembre 2023

Régionales et Municipales / Niangoin fait une analyse pointue et souligne la résilience du Pdci et du PPA-CI.

" Si la CEI se débarrasse de sa propension à sa rédevabilité au pouvoir exécutif, plus aucune élection ne sera violente."

"Il faut donc craindre que le moindre coup dur pour le Rhdp qui a bâti son avenir autour d'un leader charismatique lui soit fatal."

Dix jours après les résultats du scrutin couplé à savoir les régionales et les municipales, Frédéric Tanoh-Niangoin acteur très actif de la société civile, président de l'ONG ALERTE CONFLIT s'est prononcé sur ladite échéance. C'était le mardi 12 septembre dernier au siège de sa structure.

On peut pousser un soupir de soulagement au lendemain de la proclamation des résultats des élections régionales et municipales du 2 septembre 2023, pourtant très redoutées avant leurs tenues, parce qu’elles étaient qualifiées par la plupart des observateurs de la scène politique ivoirienne comme les demi-finales de l’élection Présidentielle de 2025. L’on a pu noter toutefois qu’elles se sont déroulées sans violence, malgré de nombreuses récriminations contre la CEI et quelques contestations de rue dans certaines localités d’ailleurs très vite circonscrites. Au regard de certaines victoires ou défaites qui semblent logiques pour les uns et surprenant(e)s pour les autres, quelles analyses à froid pouvez-vous faire de ces résultats diversement commentés ? Et quel est votre point de vue relativement à l’organisation générale de ces élections locales couplées ?

Nous sommes heureux que ces dernières élections dans les collectivités territoriales se soient déroulées globalement sans violence, malgré quelques actes isolés de vandalisme et remous observés par endroits. Cela peut être mis au compte, soit des nombreuses actions de sensibilisation menées par la Société Civile et par certaines Institutions dédiées, soit de la prise de conscience des Ivoiriens qui commencent petit à petit à gagner en maturité démocratique et politique.

Nous sommes donc persuadés que si la CEI forme bien ses officiers électoraux, si elle tire de bonne foi les leçons de ses faiblesses et contreperformances et renforce par conséquent ses capacités en matière d’organisation des élections en se débarrassant surtout de sa ruse avec l’équité, en d’autres termes, de son esprit partisan et de sa propension à sa rédevabilité au pouvoir exécutif, plus aucune élection en Côte d’Ivoire ne sera violente sous sa gouvernance. Pour ce qui est des résultats jugés logiques d’une part et surprenants d’autre part, nos diagnostics et analyses mettent en relief au moins sept points qui nous paraissent essentiels.

Le premier révèle l’un des principaux mécanismes préélectoraux notamment le découpage électoral biaisé mis en œuvre par le pouvoir en place aux fins d’avoir une majorité sociologique et même psychologique confortable des présidents de conseils régionaux, des Maires et des Députés dans son fief ; Le second met en évidence la déstructuration du corps électoral dans certaines localités du grand Centre et du Nord du fait des effets directs ou collatéraux de la rébellion armée de 2002 ; Le troisième renvoie à l’absence d’opportunités ou d’intérêts pouvant conduire à la construction d’une citoyenneté locale au Nord avec les ressortissants des autres régions de la Côte d’Ivoire notamment du Centre, du Sud, de l’Ouest et même de l’Est; ce qui rend monocolore l’électorat du Nord devenu ainsi captif pour le RHDP ; Le quatrième porte sur le chantage aux réalisations structurantes dont les routes, l'électrification et la promotion du bilan du Président OUATTARA pourtant élu Président pour tous les Ivoiriens ; Le cinquième porte sur la politisation des collectivités territoriales qui voient leurs objectifs contrariés par la caporalisation des fonctions de Présidents de Conseils Régionaux et de Maires par les Partis Politiques, au point de mettre sous le boisseau les critères de compétences ; Le sixième est le sursaut d’orgueil du PDCI-RDA qui, comme le roseau, a quasiment plié sans rompre dans ses bastions traditionnels ; Le septième est l’égocentrisme du PDCI et du PPACI qui a ouvert grandement la voie de la Mairie au RHDP qui ne demandait pas mieux ; Ces diagnostics et analyses justifient les victoires massives et logiques du RHDP dans le Nord et dans les régions fortement impactées par la rébellion de 2002. Ils expliquent en même temps les défaites jugées surprenantes et catastrophiques de certains hauts Cadres du RHDP dans le V Baoulé et à Abidjan.

Après ces diagnostics et analyses assez pertinents que vous venez de faire, comment voyez-vous l’avenir des trois grands Partis Politiques qui étaient présents sur le terrain pour les élections Régionales et Municipales ? En clair, à l’allure où vont les choses le RHDP ne pourrait-il pas phagocyter tous les autres Partis Politiques ou à tout le moins les amener à être des Partis Politiques résiduels, puis disparaitre petit à petit ? Ma réponse va convoquer l’histoire récente des Partis Politiques Ivoiriens, de 1993 à ce jour. S’il y a des Partis Politiques dont la résilience peut être un cas d’école ce sont bien le PDCI-RDA et le PPA-CI.

En effet le PDCI-RDA perd Félix HOUPHOUËT-BOIGNY, son premier Président en 1993. Six années plus tard ce Parti voit son Président Henri KONAN Bédié aller en exil, après le sinistre coup d’État de 1999 qui le renverse. Malgré ses 22 ans dans l’opposition et les nombreux débauchages de ses Cadres, ce Parti résiste et devient même la pierre angulaire dans l’ascension de OUATTARA au pouvoir 2010 et 2015. En 2020, ce Parti se fourvoie dans une désobéissance civile et un boycott actif qu’il va payer chèrement. De plus à un mois des élections Régionales et Municipales le PDCI perd son charismatique patriarche et Président. Ce Parti bande le cœur de ses militants qui refusent d’abdiquer et se lancent dans les élections Régionales et Municipales et s’en sort avec un score honorable.

Le PPA-CI bien que nouvellement créée après dix ans de déboires de son Président charismatique Laurent GBAGBO fondateur du FPI originel et de nombreux emprisonnements opérés parmi ses militants, ainsi que le décès de la plupart de ses grands Cadres, ce Parti relève la tête et inquiète même ses adversaires en ce moment. Le fait marquant pour ces deux Partis Politiques, le PDCI et le RHDP, est que la conviction de leurs militants est très forte. En plus, ils ont déjà montré qu’ils peuvent fonctionner en l’absence de leurs leaders respectifs et qu’ils ont du vivier de qualité qui ne repose pas sur des transfuges. De tels Partis Politiques sont donc crées sur du solide et sont sûrs d’avoir longue vie et ne sauraient disparaitre de sitôt. A contrario le RHDP qui fait aujourd’hui feu de tout bois est un groupement de Partis Politiques qui renferme de nombreux transfuges dont la conviction semble circonstancielle pour la plupart.

Il faut donc craindre que le moindre coup dur pour ce Parti qui a bâti son avenir autour d’un leader charismatique lui soit fatal. L’exemple de l’Asec d’Abidjan et de l’Africa Sport est édifiant à ce propos. Pendant que l’Africa Sport rival de l’Asec caracolait en tête du championnat national de Football sous la houlette de son Président Simplice Zinsou et ses recrues internationales, l’Asec d’Abidjan sous le Président Roger Ouégnin formait sur place ses joueurs et ne se contentait que de quelques renforts étrangers. L’Africa Sport a fini par sombrer après le départ du Président Zinsou, tandis que l’Asec d’Abidjan a maintenu le cap et est devenu un grand club avec un vivier inépuisable et pourrait le demeurer même sans le Président Ouégnin.

Houphouët Laurent

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Pdci-Rda / Pourquoi le 13eme congrès doit être reporté!

Prévu pour le mois d'octobre prochain, le 13eme congrès ordinaire du Pdci est en passe de ne pas se tenir.

Le décès brutal du président Bédié, les nombreuses requêtes des candidats du Pdci aux élections municipales et régionales, et l'atmosphère de l'après-élection ne semblent pas favoriser les assises de ce congrès. Même si le secrétaire exécutif en chef, le Professeur Maurice Kakou Guikahué tente de rassurer les militants, en leur disant que la date prévue est tenable, la réalité du terrain oblige cependant à penser au contraire. Car les nombreux militants et sympathisants de ce parti n'ont pas encore digéré le décès tragique du chef charismatique de ce parti.

Pas plus d'ailleurs qu'ils n'ont digéré les nombreuses communes et régions perdues par la faute d'une commission électorale qui refuse de jouer son rôle d'arbitre. Et aujourd'hui, plusieurs arguments militent en faveur du report de ce congrès.

Ainsi, initialement prévu pour le mois d’octobre, ce congrès pourrait être décalé au mois de décembre 2023. Et la date du 7 décembre pourrait être choisie en mémoire du président Houphouët.

Et de ce congrès, un président du Pdci fort devrait être élu pour rassurer les militants et conduire les destinées du parti doyen. Après quoi, le Pdci devrait se pencher sur la conduite à tenir en vue des futures batailles électorales.

Notamment, la présidentielle d'octobre 2025.

Mais en attendant, 3 principaux schémas se présentent désormais à ce parti.

Ainsi, soit le Pdci consolide son alliance avec le PPA-CI, soit il reste lui- même et affronte seul les futurs défis, ou alors, il songe à une alliance avec le Rhdp dans le cadre d'un groupement politique.

Face à ces différents schémas, les militants se demandent bien quelle sera la meilleure option. Mais cela passe par un congrès dont le report est devenu une évidence.

B. Kangah avec L'HERITAGE

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Marie Koré / Voici pourquoi la BCEAO a choisi de l’honorer

De son nom de jeune fille ZOGBO Céza Galo Marie, elle est née vers 1912 ou 1910 selon les sources et est originaire du village de Gossa en Côte d'Ivoire. Elle avait épousé KORE Sery René, un Ex-fonctionnaire des PTT. Elue présidente du comité Féminin du PDCI-RDA à Treichville, à partir de 1947, Marie Koré a participé, à la tête des femmes, aux manifestations devant le palais du Gouverneur Péchoux, comme à celles qui eurent lieu les 23, 24 et 25 décembre 1949. C'est aussi elle qui fut à la tête des femmes qui marchèrent sur la prison de Grand-Bassam où des militants et non des moindres du PDCI avaient été incarcérés, sans jugement. Il s'agit notamment parmi les plus connus de : Bernard Dadié, Mathieu Ekra, Jacob Wiliam, Jean Baptiste Mokey, Albert Paraiso, René Séry Koré, Lama Kamara et Phillipe Veira.

Leurs mouvements de protestation avaient porté ses fruits puisque trois mois plus tard, les prisonniers politiques du PDCI passaient en jugement et furent condamnés à des peines atténuées. C'est en souvenir de cet acte héroïque des femmes, surtout de celui du 25 Décembre 1949, que le pont sur la lagune Ouladine fut baptisé : le pont de la victoire.

Elle était crainte par l'administration coloniale.

En 1953, alors qu'elle souffrait d'un simple panaris, elle se rendit l'hôpital annexe de Treichville pour se faire soigner. On lui aurait incisée le doigt malade en lui faisant une piqûre à titre d'anesthésie locale. Elle serait morte dans les heures qui ont suivi cette intervention médicale. Cette mort suspecte est restée dans les mémoires de ceux qui l'ont aimé sans jamais être élucidée. Pour certains, c'est plutôt de l'éther qui lui avait été administré en lieu et place de la drogue anesthésiante.

Rappelons qu'à l'époque, l'hôpital annexe de Treichville était tenu, en grande partie, par des médecins Européens.

C'est à juste titre que la BCEAO a choisi de l'honorer. Hommage à cette dame.

Source:Tony Dago Gbobia

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Vie politique en Côte d'Ivoire / La présidente du CHID-H dénonce les alliances non sincères et fait des propositions

A travers une vidéo postée sur la toile le mardi 12 septembre 2023, la présidente de l'ONG Chambre Haute Internationale pour la Dignité Humaine (CHID-H), Maître Roselyne Aka-Serikpa, a donné ses impressions sur les alliances tissées entre partis politiques ivoiriens. Dans cette vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, la présidente de la CHID-H, dénonce les alliances non sincères de la vie politique en Côte d'Ivoire puis préconise de nouvelles façons de faire les choses.

"Nous avons entendu les partis politiques ici en Côte d'Ivoire dire qu'ils ont tissé des alliances. Ce qui nous a fait un tant soit peu souffler. A l'époque, nous avions perçu ces alliances comme le retour à une Côte d'Ivoire rassemblée avec des ivoiriens qui commencent à s'entendre les uns avec les autres. Mais ce qui nous choque actuellement, c'est le triste constat que ces alliances en question manquent de sincérité’’, a-t-elle déploré.

La militante des Droits de l'Homme a choisi le cas de l'union entre deux individus qui se mettent en couple pour rappeler que les engagements des mariages politiques doivent être honorés jusqu'au bout. L'avocate de formation a poursuivi pour dire que les Ivoiriens n’ont plus confiance aux formations politiques à cause de ce type d'alliances non sincères. "Les populations ne savent plus à quel saint se vouer parce que les partis politiques n'inspirent plus la paix, la confiance et l'espoir'', a laissé entendre l'actrice de la société civile.

Pour ramener les choses de la vie politique ivoirienne au bon fixe, la présidente de la CHID-H a suggéré deux propositions inédites. C'est-à-dire, mettre soit la société civile notamment la CHID-H au centre des alliances comme arbitre pour mieux sceller et faire respecter les accords ou soit, faire la passe carrément à la société civile si c'est difficile pour les acteurs de "la politique made in Côte d'Ivoire" de tisser des alliances sérieuses afin d'aller à des élections en rangs vraiment serrés dans différentes listes communes.

Depuis la présentation officielle, en juillet dernier, de l'ONG qu'elle dirige, Roselyne Aka-Serikpa apparait pour nombreux comme ''la nouvelle coqueluche de l'activisme en Côte d'Ivoire.

A la fois avocate du "Seigneur de guerre", Amadé Ouérémi et de la présidente de l'organisation Alternative citoyenne ivoirienne (Aci), Pulchérie Gbalet, elle est d’ores et déjà réputée pour ses prises de position tranchantes. Dans une autre vidéo similaire à celle évoquée depuis le début, elle s'attaque aux cumules des postes incompatibles en pointant du doigt le cas des ministres qui se sont présentés aux élections locales passées.

Selon elle, "c'est dévalorisant pour un ministre lui-même de descendre de son piédestal de collaborateur du chef de l'Etat pour venir compétir avec d'autres citoyens qu'il dirige en tant que membre du gouvernement''.

Danga Alphonse

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Honorable Euphrasie N'guessan (déléguée Pdci-Rda de Yopougon- Centre /‘’Nous avons maintenant besoin de travailler ensemble pour préparer les élections de 2025’’.

« Rien n'est perdu, et nous allons travailler dur pour surmonter nos faiblesses »

Les élections municipales qui se sont déroulées récemment à Yopougon, l'une des communes les plus peuplées d'Abidjan, ont été le théâtre d'une compétition politique intense. A la lumière du résultat de ces municipales, l'Honorable Euphrasie N'guessan, députée à l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire et déléguée PDCI-RDA de Yopougon-Centre, dans un entretien exclusif, nous livre son analyse approfondie de ces élections, parle de l'avenir du PDCI-RDA à Yopougon et des perspectives pour 2025.

Quelle analyse faites-vous des résultats des élections municipales à Yopougon, en particulier de la défaite du candidat de votre parti, Dia Houphouët ? Les élections municipales à Yopougon ont été très difficiles pour nous. Nous avons obtenu la troisième position, mais cela ne signifie pas que nous sommes minoritaires à Yopougon. Nous nous sommes battus avec détermination, mais les enjeux étaient considérables. Depuis le départ du vice- président Doukouré Moustapha de la Mairie en 1999-2000, il n'a pas été facile pour les militants du PDCI-RDA de reconquérir ce poste. En 2018, Zié Daouda était candidat, mais nous avons également essuyé un revers. Au niveau de Yopougon, avoir deux députés était un véritable défi, et nous avons réussi à le relever lors des élections législatives grâce à notre détermination et à l'alliance avec le PPA-CI à l'époque EDS.

Pouvez-vous nous expliquer le choix du PDCI-RDA en faveur de Dia Houphouët pour les élections municipales malgré d'autres candidatures internes ?

Le PDCI-RDA a choisi Dia Houphouët comme candidat aux élections municipales. Bien que d'autres candidatures aient été présentées, le parti a porté son choix sur lui . En tant que militante, notre devoir était de soutenir ce choix et d'appeler à l'union et à la cohésion autour de sa candidature. Même si certains ont exprimé des réserves, il était essentiel de suivre le mot d'ordre du parti, tout comme nous l'avions fait en 2018.

Comment comptez-vous surmonter cette défaite et préparer les élections présidentielles de 2025 ?

Nous organisons des réunions pour discuter de notre défaite avec nos militants. Nous comprenons la déception, mais nous voyons cette élection comme une leçon. Nous devons nous préparer pour 2025 et travailler dur pour que notre candidat soit élu à l'élection présidentielle.

Pourquoi pensez-vous que l'Alliance PDCI-PPA-CI n'a pas atteint ses objectifs ?

Les alliances sont complexes et peuvent être fragiles. Le président Bédié l'a mentionné. Les alliances doivent être faites dans l'intérêt du PDCI-RDA. Le président avait ses raisons de ne pas vouloir cette alliance, mais nous avons travaillé pour représenter dignement notre commune. Nous allons continuer à mobiliser nos militants en prévision des élections à venir.

Comment prévoyez-vous de restaurer l'unité et la cohésion au sein du PDCI-RDA après les désaccords entre les militants avant les municipales?

Nous avons un plan pour remobiliser nos militants. Nous organiserons des réunions avec les secrétaires généraux de sections, les membres du bureau politique et les présidents du comité de base. Nous prévoyons également une réunion des délégués pour réorganiser notre délégation et favoriser l'unité. Enfin, nous organiserons un grand meeting pour marquer notre unité, notre entente et notre cohésion.

Que pensez-vous de Gnagne Agnero, membre du bureau politique du PDCI-RDA, qui a soutenu Adama Bictogo, candidat du RHDP ?

Nous ne devons pas juger les membres du parti qui ont soutenu d'autres candidats. Certains ont été suspendus ou blâmés, car cela ne respectait pas le mot d'ordre du parti. Cependant, nous avons maintenant besoin de travailler ensemble pour préparer les élections de 2025. Nous avons demandé à tous, y compris M. Gnagne Agnero, de revenir à la maison et de travailler pour l'unité et la cohésion du PDCI-RDA.

Avez-vous un message à partager avec les militants ?

Je veux remercier nos militants pour leur engagement lors des élections municipales. Rien n'est perdu, et nous allons travailler dur pour surmonter nos faiblesses. Restez vigilants, confiants, et sachez que le PDCI-RDA continuera d'exister et de prospérer.

La rédaction

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Assemblée Générale constitutive de l’Association des Professionnels en Activité Physique Adaptée de Côte d’Ivoire (AP-APA-CI)/ Coulibaly Daouda élu premier président

L’Association des Professionnels en Activité Physique Adaptée de Côte d’Ivoire (AP-APA-CI) a tenu son  Assemblée Générale Constitutive le samedi 16 septembre 2023, à l’INJS à Marcory dans une belle ambiance. Une réunion marquée par l’élection du président. Deux candidats étaient en lice pour occuper ce poste. Il s’agit de Niangoran Elodie et de Coulibaly Daouda. A l’issue du vote, Coulibaly Daouda a été élu président, le tout premier de cette association. Il a obtenu 38 voix contre 24 pour Niangoran Élodie.

Après son élection, Coulibaly Daouda a exprimé sa profonde gratitude aux  62 votants des huit promotions des APA. « Je travaillerai avec honneur et dévouement pour tenir mes engagements. C’est en travaillant ensemble que nous pouvons faire une réelle différence. Ensemble, nous pouvons réaliser de grandes choses », a-t-il fait savoir juste après son élection. En tout cas, Coulibaly Daouda a du pain sur la planche. Car, il doit non seulement, œuvrer pour la promotion de la corporation des APA afin qu’elle soit plus connue de la population ivoirienne mais aussi lutter pour que les étudiants en fin de cycle puissent être accueillis dans certaines structures.  C’est en cela que le  directeur de l’ENSEPS, Amidou Coulibaly a demandé à la nouvelle équipe de faire tout pour que le grand public soit informé de l’existence  de cette filière. « Merci d’avoir organisé cette AG constitutive. J’espère que vous avez choisi des dirigeants capables de vous apporter des projets. Des dirigeants qui ont une matrice d’action validée afin que la population ivoirienne soit informé de votre existence », a-t-il indiqué. Notons que Silué Yssouf a été élu secrétaire générale$ de l’Association des APA à l’issue de ses assises.

Il faut rappeler que l’AG constitutive a débuté par la présentation des textes qui vont régir cette nouvelle Association qui regroupe les fonctionnaires et étudiants en Ap-Apa.

 Patricia Lyse

  • Publié dans Sport
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Comment nettoyer une gazinière avec du vinaigre blanc et du bicarbonate

Ce dont vous avez besoin

- 3 à 5 verres de vinaigre blanc

 - quelques pincées de bicarbonate - grande casserole

- une éponge

Comment faire

  1. Imbibez une éponge de vinaigre blanc.
  2. Saupoudrez dessus du bicarbonate. Ça pétille !
  3. Passez l'éponge sur la cuisinière pour décoller les résidus de graisse.
  4. Rincez pour éviter de laisser des traces blanches.
  5. Essuyez avec un torchon.
  6. Versez maintenant le vinaigre blanc pur dans la grande casserole.
  7. Faites chauffer le vinaigre blanc.
  8. Une fois le vinaigre chaud, mettez les brûleurs et les boutons d'allumage dans la casserole.
  9. Laissez-les tremper au moins une heure, voire toute la nuit s'ils sont très sales.
  10. S'il reste des résidus de graisse, prenez une éponge et frottez les dépôts. 11. Rincez, séchez et remettez en place les brûleurs et les boutons. Résultat
  11. Rincez, séchez et remettez en place les brûleurs et les boutons.

Résultat

Et voilà, votre gazinière est maintenant nettoyée de fond en comble :-) Facile, rapide et efficace, n'est-ce pas ? Non seulement votre cuisinière est nickel chrome... ...mais en plus les brûleurs et les boutons d'allumage sont complètement dégraissés. C'est quand même plus propre comme ça !

Conseils en plus

- Ce nettoyage complet permet de nettoyer toute votre cuisinière, qu'elle soit en émail ou en métal, y compris les brûleurs.

- Ce nettoyage est à faire régulièrement pour éviter que les graisses ne s'incrustent.

- Prenez garde à ne pas respirer les vapeurs du vinaigre qui chauffe. - Si votre casserole est trop petite pour y mettre les brûleurs et les boutons, transférez le vinaigre dans une bassine.

 

 

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1ère édition du Dîner de l'Écrivain Agricole/Quand la Littérature et l'agriculture se réunissent à Yamoussoukro le 07 octobre 2023

Le 07 octobre prochain, Yamoussoukro deviendra le point focal d'une convergence culturelle exceptionnelle lors de la première édition du "Dîner de l'écrivain agricole" qui se tiendra à l'Universal Hôtel de la ville. Cet événement révolutionnaire promet une expérience inédite où la littérature et l'agriculture s'uniront pour célébrer la richesse de la vie rurale. Une occasion incontournable où la terre se fond harmonieusement avec les mots.

L'initiateur de cette initiative ambitieuse, Jean Philippe AGOUSSI, écrivain passionné du monde agricole, a dévoilé les détails de cet événement lors d'une conférence de presse qui s'est tenue vendredi 15 septembre 2023, à la chambre du commerce au Plateau. Le "Dîner de l'écrivain agricole" est bien plus qu'un simple rassemblement d'écrivains et d'amateurs de littérature. C'est une déclaration d'amour à la terre et aux agriculteurs qui la cultivent.

Ce dîner littéraire unique en son genre ne se limitera pas à des discussions autour de la table, mais offrira également une expérience sensorielle inoubliable. Les plats servis seront préparés à partir de produits locaux, mettant ainsi en avant la richesse de la gastronomie issue du terroir ivoirien. Les convives auront l'opportunité de déguster les fruits du travail acharné des agriculteurs tout en écoutant des extraits de romans, de poésie et de récits inspirés par la vie à la campagne.

Mais le "Dîner de l'écrivain agricole" ne se limite pas à une simple célébration. Il s'inscrit dans une perspective éducative et culturelle plus large. L'événement vise à sensibiliser le public à l'importance de l'agriculture dans la société moderne et à encourager la création littéraire centrée sur la terre et l'agriculture. Il offre une plateforme aux écrivains talentueux qui explorent ces thèmes souvent sous-estimés.

Lors de la conférence de presse, Jean Philippe AGOUSSI a souligné l'importance vitale de l'agriculture en ces termes : "nous devons reconnaître que l'agriculture est au cœur de notre existence. Elle nourrit nos corps et nos esprits. Ce dîner est une célébration de ceux qui, à travers les mots et les champs, donnent vie à notre culture agricole."

L'engagement d'AGOUSSI envers les agriculteurs et l'agriculture durable se reflète dans son œuvre littéraire. Son recueil de poèmes intitulé "Elodjan" présente 100 méthodes agro écologiques pour réussir. Son deuxième livre, "Djouman," une pièce de théâtre mettant en scène des agriculteurs, expose les réalités qu'ils vivent et appelle à un retour aux méthodes agricoles traditionnelles pour assurer la sécurité alimentaire. Son troisième livre, "Cagnin," est un poème agricole qui loue le sol et promeut l'amour pour l'agriculture. AGOUSSI encourage l'ensemble de la société à soutenir les agriculteurs dans leur travail essentiel.

L'enthousiasme suscité par le "Dîner de l'écrivain agricole" est déjà palpable au sein de la communauté littéraire et agricole en Côte d'Ivoire et au-delà. Présent lors de la conférence de presse, le Dr. Amani Kwassi Dauphner, Botaniste-Horticulteur et Expert agronome à l'Université Félix Houphouët-Boigny à Abidjan, partage une vision similaire à celle de Jean Philippe AGOUSSI en ce qui concerne l'agriculture et l'éducation. 

Dr Amani estime que les livres d'AGOUSSI, en mettant en avant les pratiques agricoles durables et en mettant en lumière les réalités des agriculteurs, sont précieux pour sensibiliser et éduquer les gens à tous les niveaux de l'éducation. Son soutien à ces ouvrages témoigne de son engagement en faveur de l'amélioration de l'agriculture et de l'éducation agricole, soulignant l'importance de l'enseignement et de la sensibilisation pour soutenir les agriculteurs et promouvoir des pratiques agricoles durables.

Le 07 octobre 2023, Yamoussoukro deviendra le lieu de convergence de la créativité littéraire et de la vitalité de l'agriculture. Le "Dîner de l'écrivain agricole" s'annonce comme un événement culturel incontournable et un témoignage de l'importance des mots pour célébrer la terre qui nous nourrit. Une invitation à ne pas manquer pour tous ceux qui souhaitent explorer la beauté et la diversité de la vie rurale, tout en reconnaissant l'importance cruciale de l'agriculture dans notre société moderne.

FMK

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