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Dans le monde

Essais atomiques / Pyongyang lancera le démantèlement du site souterrain Punggye-ri le 23 et le 25 mai

La Corée du Nord "prend des mesures techniques" pour démanteler son site d'essais atomiques et invitera des journalistes étrangers à une cérémonie de lancement du processus entre les 23 et 25 mai, a annoncé samedi l'agence d'Etat KCNA. "Une cérémonie de démantèlement du site d'essais atomiques est maintenant prévue entre les 23 et 25 mai, en fonction des conditions météorologiques", a indiqué l'agence, qui cite un communiqué du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.

Six essais nucléaires

À l'occasion d'un sommet intercoréen historique le 27 avril, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un avait proposé à Séoul de fermer en mai son seul site connu d'essais nucléaires, Punggye-ri, une installation secrète près de la frontière avec la Chine. Ce site souterrain a été le théâtre des six essais nucléaires menés par Pyongyang dont le dernier en date remonte à septembre. Le site, entouré de sommets escarpés, est creusé profondément sous une montagne granitique de 2.000 m d'altitude dans le Hamqyong du Nord, province du nord-est frontalière de la Chine. Il est réputé l'endroit idéal pour résister aux forces déchaînées par des explosions nucléaires.

Le site pourrait être déjà inutilisable

Son existence a été mise au  goût du jour en octobre 2006 avec le premier test nucléaire nord-coréen, au temps de Kim Jong Il, le père aujourd'hui décédé de Kim Jong Un. Depuis, il est scruté par des images satellitaires.Certains experts ont estimé qu'il s'agissait d'une concession de façade car le site pourrait être déjà inutilisable en raison du "syndrome de la montagne fatiguée". Selon des sismologues chinois cités en avril sur le site de l'Université de science et technologie de Chine, le dernier essai a provoqué un effondrement de roches à l'intérieur de la montagne.

 

 

 

 

Accord nucléaire avec L’Iran/ Trump annonce le retrait des Etats Unis et menace

Donald Trump a annoncé mardi 8 mai le retrait américain de l’accord sur le nucléaire iranien et promis le « plus haut niveau de sanctions économiques ». Si les autres signataires entendent préserver l’accord, le retrait américain menace nombre d’entreprises commerçant avec l’Iran.

■ Ce que prévoit l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien

Le « plan d’action global conjoint » est signé le 14 juillet 2015 après 21 mois de négociations acharnées par l’Iran et les « 5+1 », les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (Etats-Unis, Russie, France, Royaume-Uni, Chine) plus l’Allemagne. Il prévoit le rétablissement des échanges commerciaux avec l’Iran et la relance de sa croissance en échange de son renoncement à l’arme atomique.

Concrètement, l’accord de Vienne gèle pour dix ans le programme nucléaire iranien et interdit à Téhéran un niveau d’enrichissement de l’uranium ouvrant la voie à une utilisation militaire. Le programme nucléaire iranien n’est donc pas démantelé mais limité. L’Iran doit par ailleurs se soumettre à une surveillance stricte de ses installations nucléaires par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et à une enquête sur son programme nucléaire passé. Téhéran obtient en contrepartie la levée partielle des sanctions qui étranglaient son économie.

L’accord ouvre ainsi de nouvelles perspectives aux entreprises occidentales, et notamment européennes, qui s’empressent de s’engouffrer dans ce marché de 80 millions d’habitants. Les échanges entre l’Union européenne et l’Iran triplent quasiment en deux ans, passant de 7,7 milliards d’euros en 2015 à 21 milliards en 2017.

■ Ce que veut Washington

Depuis sa campagne présidentielle, Donald Trump n’a de cesse de dénoncer cet accord négocié par son prédécesseur Barack Obama, le définissant comme « le pire jamais signé par les Etats-Unis ». Mettant ses menaces à exécution, le président américain a annoncé mardi 8 mai dans une allocution télévisée le retrait américain.

Soutenu par l’Arabie saoudite et Israël, le locataire de la Maison Blanche veut mettre la pression sur l’Iran pour l’obliger à mettre fin à son programme de missiles balistiques, à ses « activités terroristes dans le monde entier » et « bloquer son activité menaçante à travers le Moyen-Orient ».

Pour cela, le président américain actionne le levier économique. Pas question d’un simple retour en arrière ; « nous allons imposer le plus haut niveau de sanctions économiques », a-t-il annoncé. Et menace : « Toute nation qui aide l’Iran dans sa quête d’armes nucléaires pourrait également être durement sanctionnée par les Etats-Unis ».

Le conseiller à la Sécurité nationale John Bolton a annoncé que le rétablissement des sanctions américaines était effectif « immédiatement » pour les nouveaux contrats et que les entreprises déjà engagées en Iran auraient quelques mois pour en « sortir ». Selon le Trésor américain, ce délai va de 90 à 180 jours.

Les entreprises qui refusent de se soumettre à l’injonction américaine s’exposent à des sanctions de la part des Etats-Unis. Washington s’appuie sur le principe d’extraterritorialité des lois américaines qui lui permet de sanctionner des entreprises étrangères commerçant avec des pays sous embargo, dès lors qu’elles échangent également avec les Etats-Unis ou utilisent le dollar dans leurs transactions. C’est au nom de ce principe que la banque française BNP-Paris s’était vu infliger en 2014 une amende de 8,9 milliards de dollars.

■ Les principales entreprises concernées

Les avionneurs Boeing et Airbus, qui devaient permettre à l’Iran de moderniser sa flotte civile vieillissante, sont particulièrement menacés par le retrait américain. Le premier avait signé en 2016 avec la compagnie nationale Iran Air un contrat portant sur l’achat de 80 appareils pour une valeur totale de 16,6 milliards de dollars, et avec la compagnie Aseman un contrat de 3 milliards de dollars pour la vente de 30 appareils. Bien que l’annulation de ces contrats puisse mettre en péril des dizaines de milliers d’emplois aux Etats-Unis, Boeing a annoncé qu’il se conformera à la décision de Washington.

Airbus a quant à lui annoncé des commandes de 100 avions avec différentes compagnies iraniennes, pour un total de 10 milliards de dollars. L’avionneur européen est automatiquement exposé aux sanctions américaines, car il compte plusieurs usines aux Etats-Unis et un nombre important de pièces installées dans ses appareils sont fabriquées sur le sol américain.

Egalement concerné, le conglomérat industriel américain General Electric, dont plusieurs filiales ont reçu des contrats totalisant des dizaines de millions de dollars pour l’exploitation de gisements gaziers et le développement de produits pétrochimiques. Le pétrolier français Total, associé au chinois CNPC, a signé un accord pour l’exploitation du gisement South Pars, portant sur un investissement de 5 milliards de dollars.

Plusieurs groupes automobiles européens sont aussi menacés. C’est le cas de l’allemand Volkswagen, qui annoncé en 2017 la reprise de ses ventes en Iran après 17 ans d’absence. Il risque désormais de devoir choisir avec les Etats-Unis, deuxième marché automobile mondial où il est fortement implanté. Idem pour Renault qui a vendu plus de 160 000 véhicules en Iran l’an passé, mais qui pourrait être touché en raison de la présence sur le sol américain de sa société sœur Nissan. Son compatriote Peugeot, absent des Etats-Unis depuis 1991 mais bien implanté en Iran, risque quant à lui de devoir renoncer au service d’autopartage qu’il envisageait en janvier de lancer dans une ou deux villes américaines.

Les compagnies aériennes British Airways et Lufthansa, qui avaient repris des vols directs vers Téhéran, vont devoir y mettre fin si elles veulent maintenir librement leurs liaisons transatlantiques. Il en va de même pour l’hôtelier français Accor, qui a ouvert un hôtel en Iran en 2015, de la chaîne espagnole Melia Hotels International et du groupe émirati Rotana Hotels, qui envisageaient de s’y implanter.

Sans compter toutes les entreprises souhaitant investir en Iran auxquelles les grandes banques pourraient refuser des financements pour ne pas s'exposer elles-mêmes à d'éventuelles sanctions américaines.

■ Ce à quoi elles s’exposent

Les modalités des sanctions ne sont pas encore claires, mais les Européens comptent déjà « tout faire pour protéger les intérêts » de leurs entreprises en Iran, a annoncé la présidence française ce mercredi. Les sanctions feront « l’objet de discussions très serrées avec l’administration américaine, où nous défendrons les intérêts des entreprises européennes », promet l’Elysée.

Jugeant « inacceptable » que les Etats-Unis se placent en « gendarme du monde », le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a déclaré ce matin sur France Culture qu’un entretien téléphonique aura lieu d’ici la fin de la semaine avec le secrétaire du Trésor américain afin d’étudier ensemble les possibilités pour éviter les sanctions. Parmi les pistes envisagées, le maintien des droits aux entreprises déjà engagées et des « exemptions ».

Car les autres signataires de l’accord de Vienne semblent bien décidés à le préserver. Le président iranien Hassan Rohani s’est dit prêt à discuter avec les Européens, la Chine et la Russie, pour étudier comment les intérêts de la République islamique pouvaient être sauvegardés, tout en menaçant de reprendre l’enrichissement d’uranium « sans limite » si ces négociations ne devaient pas donner les résultats escomptés dans les « semaines à venir ».

Mais pour Clément Therme, chercheur à l’Institut international d’études stratégiques, la position européenne est vouée à l’échec. « Les entreprises privées européennes (…) n’écoutent pas le président Macron ou la chancelière allemande. Les entreprises européennes écoutent le président américain », estime-t-il sur RFI. « Les Européens sont dans une position très faible, poursuit ce spécialiste de l’Iran. Et à mon sens, ils vont être les victimes politiques de cette décision du président Trump, parce qu’il va démontrer que les Européens, au-delà des discours très fermes, n’ont pas vraiment de prise sur les événements et ne sont pas en capacité de peser sur le cours de l’histoire. »

 Avec Rfi

 

Allemagne : Un homme fauche mortellement 3 personnes, blesse vingt autres et se donne la mort

Vers 15h30 cet après-midi, un homme au volant d’une camionnette a foncé sur un restaurant et des cafés très fréquentés dans le centre-ville de Münster, en Allemagne.

 3 morts et 20 blessés

Selon un dernier bilan fourni samedi soir, trois personnes sont mortes, vingt autres ont été blessés dont six grièvement. Le suspect s’est suicidé par balles, dans son véhicule, juste après les faits. On ignore encore s’il fait partie des trois victimes recensées.

L’hypothèse d’un attentat islamiste écartée

Selon le Süddeutsche Zeitung, un journal local, le suspect souffrirait de problèmes psychologiques, ce que refuse de confirmer pour le moment les autorités allemandes. Dans la soirée, le ministre de l’Intérieur de la région du nord-ouest de l’Allemagne a écarté l’hypothèse d’un attentat islamiste et précisé que le suspect était de nationalité allemande. L’incident s’est produit dans un quartier très touristique de la ville, à deux pas de la cathédrale de Münster, une ville étudiante de 300.000 habitants située dans Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, à 70 kilomètres environ au nord de Dortmund.

"Corruption passive", "financement illégal de campagne" / Ce que la justice reproche à Sarkozy (et ce qu'il risque)

 Nicolas Sarkozy, l'ancien président de la République  française, a été mis en examen, mercredi, pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de détournement de fonds publics libyens" dans l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne en 2007.

"Corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de détournement de fonds publics libyens". Voici ce que les juges d'instruction chargés de l'enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne électorale de 2007 reprochent à Nicolas Sarkozy. Ils ont estimé, mercredi 21 mars, disposer de suffisamment d'indices graves et concordants pour mettre en examen l'ancien président de la République.

Que cachent ces termes juridiques ? Que risque Nicolas Sarkozy ? Franceinfo décortique ces trois chefs de mise en examen.

"Corruption passive"

La définition juridique. Dans le Code pénal, la corruption par une personne "dépositaire de l'autorité publique, chargée d'une mission de service public ou investie d'un mandat électif" – ce qu'était le ministre Nicolas Sarkozy en 2007 – est définie comme le fait "de solliciter ou d'agréer, sans droit, à tout moment, directement ou indirectement, des offres, des promesses, des dons, des présents ou des avantages quelconques, pour elle-même ou pour autrui, afin d'accomplir ou de s'abstenir d'accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son mandat ou facilité par sa fonction, sa mission ou son mandat".

Comme le précise le ministère de la Justice dans une note (PDF), la corruption est "passive" pour le corrompu, la personne qui reçoit de l'argent ou un service en contrepartie d'un acte accompli dans le cadre de ses fonctions, "active" pour le corrupteur, la personne qui verse de l'argent ou rend un service au corrompu afin d'obtenir une intervention de ce dernier.

Les éléments du dossier. Dans l'affaire libyenne, les juges soupçonnent Nicolas Sarkozy, le corrompu présumé, d'avoir reçu de l'argent de Mouammar Kadhafi, le corrupteur présumé, pour financer sa campagne présidentielle de 2007 ou s'enrichir personnellement. La contrepartie aurait été de sortir la Libye de son isolement diplomatique, avec la libération des infirmières bulgares et la visite du dictateur libyen à Paris.

La peine encourue. Selon l'article 435-1 du Code pénal, Nicolas Sarkozy risque dix ans d'emprisonnement et 150 000 euros d'amende.

"Financement illégal de campagne électorale"

La définition juridique. Les dépenses de campagne présidentielle sont régies par des règles édictées dans le Code électoral et résumées dans le mémo(PDF) que la Commission nationale des comptes de campagne a concocté : dépôt des comptes, dépenses plafonnées, interdiction de certains types de dons, etc.

Les éléments du dossier. Dans l'affaire qui nous intéresse, les principales règles que Nicolas Sarkozy aurait enfreintes sont indiquées à l'article 52-8 : interdiction d'être financé par un État étranger – la Libye – et de recevoir des dons en espèces d'une valeur supérieure à 150 euros. Sur ce dernier point, Ziad Takieddine a indiqué avoir livré aux proches de Nicolas Sarkozy des valises de billets et Éric Woerth, le trésorier de la campagne, a reconnu avoir distribué des enveloppes aux membres de l'équipe.

À ces deux éléments, il faut ajouter l'article 52-12, qui demande au candidat de lister l'ensemble des recettes et dépenses engagées dans la campagne, et, éventuellement, le dépassement du plafond des dépenses fixé à l'article 52-11. Sur ce dernier point, si le financement illégal est avéré, les juges devront déterminer s'il a permis à Nicolas Sarkozy de dépasser le plafond de dépenses autorisées.

La peine encourue. Selon l'article 113-1 du Code électoral, Nicolas Sarkozy risque trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.

"Recel de détournement de fonds publics libyens"

La définition juridique. Le recel est défini à l'article 321-1 du Code pénal. Il peut prendre deux formes : "Le fait de dissimuler, de détenir ou de transmettre une chose, ou de faire office d'intermédiaire afin de la transmettre, en sachant que cette chose provient d'un crime ou d'un délit" ou "le fait , en connaissance de cause, de bénéficier, par tout moyen, du produit d'un crime ou d'un délit".

Le détournement de fonds publics "par une personne dépositaire de l'autorité publique" est défini par l'article 432-15 du Code pénal comme le fait, "par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l'un de ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, ou effets, pièces ou titres en tenant lieu, ou tout autre objet qui lui a été remis en raison de ses fonctions ou de sa mission".

Les éléments du dossier. Dans cette affaire, les juges soupçonnent Nicolas Sarkozy d'avoir profité, en toute connaissance de cause, d'un détournement de fonds publics commis par les dirigeants libyens. Car les fonds de cet État n'ont pas vocation à financer une campagne électorale à l'étranger.

La peine encourue. Selon les articles 321-4 et 432-15, Nicolas Sarkozy risque dix ans d'emprisonnement et d'une amende d'un million d'euros.

 Francetv

Décision de Trump sur Jérusalem : « Jour de rage » dans le monde musulman

L’onde de choc continue de se propager dans le monde musulman, après la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale de l’État hébreu. Des milliers de personnes ont défilé dans les rues en Égypte, en Iran ou en Turquie. Dans la bande de Gaza, un Palestinien a été tué par des tirs de l’armée israélienne. Deux jours plus tôt, le président américain Donald Trump avait décidé de « reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël ». Une décision conforme à ses engagements de campagne, qui prend le risque de mettre en péril les efforts de paix dans la région.

• Israël / Bande de Gaza / Cisjordanie – Un Palestinien tué par l’armée israélienne

Un Palestinien de 30 ans, Mahmoud al-Masri, a été tué vendredi par des tirs de l’armée israélienne à l’est de Khan Younès, a indiqué le ministère gazaoui de la Santé. Il participait à une manifestation à la frontière entre Israël et la bande de Gaza. Dans la Vieille ville de Jérusalem, plusieurs dizaines de manifestants palestiniens se sont opposés à une cinquantaine de policiers israéliens. Les forces de l’ordre ont battu et matraqué les manifestants pour les repousser dans les rues adjacentes. Des heurts ont également été signalés à Hébron, Bethléem, Jéricho et près de Naplouse. Les policiers israéliens ont tiré des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes, en réponse aux jets de pierres de dizaines de jeunes Palestiniens, le visage masqué par un foulard pour bon nombre d’entre eux. Au lendemain de l’appel du mouvement islamiste Hamas à une « nouvelle Intifada », les groupes palestiniens ont déclaré ce vendredi « jour de rage ».

• Iran – « Mort à l’Amérique », « Mort à Israël »

Plusieurs milliers de personnes ont défilé à Téhéran et dans d’autres villes iraniennes, en scandant les slogans « Mort à l’Amérique » et « Mort à Israël ». Des drapeaux des deux pays ont également été brûlés, tandis que certaines banderoles appelaient à « l’anéantissement » de l’État hébreu. Pour l’imam de la mosquée de Mossala, la plus grande de Téhéran, le président américain a « prouvé que la solution pour le problème de la Palestine est seulement l’Intifada », en référence aux soulèvements populaires palestiniens de 1987-1993 et 2000-2005. L’imam a également indiqué vendredi que les missiles iraniens pouvaient atteindre Israël : « Si un jour le régime sioniste veut faire une erreur, nous raserons Tel-Aviv et Haïfa (nord d’Israël) »

.• Turquie – Des milliers de manifestants dans les rues d’Istanbul

Rassemblés dans le quartier conservateur de Fatih, sur la rive européenne d’Istanbul, des milliers de personnes ont défilé, en brandissant des pancartes proclamant « Jérusalem est notre honneur » ou « A bas l’Amérique, à bas Israël ». « Jérusalem est le bastion des musulmans. (…) Nous sommes ici pour montrer notre unité et notre force. Personne ne peut nous en empêcher, nous ne resterons pas silencieux », a déclaré à l’AFP Doguhan, qui manifeste à Istanbul.

• Égypte – Annulation de la rencontre entre le grand imam d’Al-Azhar et le vice-président américain

Pour protester contre la décision de Donald Trump, le grand imam d’Al-Azhar a annulé sa rencontre prévue le 20 décembre prochain avec le vice-président américain Mike Spence. Une manifestation était également prévue vendredi aux abords de l’ambassade américaine, où un important dispositif de sécurité a été déployé.

IN JEUNE Afrique

L'Allemagne interdit les montres intelligentes pour les enfants

En Allemagne comme ailleurs, les montres connectées rencontrent un beau succès. Les parents équipent leurs enfants pour pouvoir notamment les pister. Mais quand ces appareils intelligents se transforment en version numérique de Big Brother, c’en est trop pour les autorités allemandes.

Les montres intelligentes, ou « smartwatch » en anglais, peuvent accessoirement servir à savoir l’heure qu’il est. Mais elles peuvent surtout faire plein d’autres choses. Elles sont dotées d’une carte à puce intégrée, fixée sur le poignet du jeune homme ou de la jeune fille, et qui transforme son porteur en une espèce de mini-téléphone portable. Ou presque.

La carte SIM permet à ces montres d’être connectées avec le monde extérieur. Avec la fonction GPS, les parents peuvent ainsi savoir où se trouvent leurs enfants et s’ils sont bien arrivés à bon port, notamment à l’école. Mais cette montre connectée peut encore plus.

Grâce à une application, les parents établissent, sans que l’enfant s’en aperçoive, une liaison avec cette montre et peuvent déclencher un micro. Là aussi, cette fonction peut servir à rassurer les parents et leur permet d'en savoir plus sur ce que font leurs enfants. Mais la fonction est aussi utilisée, d’après les experts, pour que les parents écoutent les cours à l’école et alimentent peut-être les futures réunions parents-profs.

Une surveillance dissimulée

L’Agence de régulation d’Internet en Allemagne, qui a pris la décision, a estimé que cet espionnage un peu trop discret allait trop loin. L’agence interdit par principe tout ce qui ressemble au bon vieux micro des films d’espionnage cachés dans des pots de fleurs ou ailleurs.

Cela ne vaut pas pour un téléphone portable, parce qu’on sait qu’il dispose d’une caméra et d’un micro et qu’il peut enregistrer. Cela ne vaut pas non plus pour un appareil comme celui d’Alexa d’Amazon, puisqu’on sait aussi de quoi il en retourne.

Mais l’Agence de régulation n’aime pas ces micros, dont on ignore la présence ou qu’on ne voit pas. C’est pour cela qu’elle avait aussi interdit en début d’année une poupée qui avait un peu cette même fonction, avec un micro permettant aux parents de savoir ce que faisaient les enfants.

Source Rfi

 

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