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Afrique

Cameroun: Paul Biya réélu à la présidence avec 71,28 %, Cabral Libii en 3ème position

Le président Paul Biya, âgé de 85 ans, est officiellement réélu pour un septième mandat à la tête du Cameroun qu'il dirige depuis 1982, soit 36 années de présidence. Il a été donné vainqueur, ce lundi, du scrutin du 7 octobre, après plus de quatre heures de proclamation des résultats donnés par le Conseil constitutionnel, département par département. Une victoire écrasante sur fond de contestation des candidats de l’opposition.

Le président Paul Biya est vainqueur dans neuf régions sur dix. Il l'emporte largement dans les trois départements du septentrion : 79 % des suffrages exprimés dans l'Adamaoua, 89 % dans l'Extrême-Nord, 81 % dans le Nord. Il l'emporte aussi largement dans le Centre et dans  l'Est  et obtient 92,91 % des voix dans son fief du Sud.

Seul le Littoral (dont le chef-lieu est Douala, la capitale économique) échappe au président sortant. Le candidat de l'opposition Maurice Kamto, qui avait revendiqué la victoire au lendemain du scrutin, y est donné vainqueur avec 38,60 % des suffrages. Maurice Kamto qui, selon ces résultats officiels, arrive en deuxième position avec 14,23 % des voix.

Cabral Libii prend la troisième place avec 6,28 % des voix.

A noter enfin le très mauvais score de Joshua Osih, du SDF, qui était pourtant le principal parti de l'opposition camerounaise, et qui obtient seulement 3,35 %.

Tous ces chiffres, les opposants les contestent. Ils parlent tous de résultats fabriqués et d'élection volée. On attend désormais les déclarations officielles des candidats, notamment celle de Maurice Kamto.

Depuis ce matin, en tout cas, un fort déploiement sécuritaire est visible à Yaoundé et à Douala où la police anti-émeute et la gendarmerie sont déployées notamment au niveau des grands carrefours.

A noter également qu'Adamou Ndam Njoya obtient 1,73 %, Garga Haman Adji 1,55 %, Frankline Ndifor 0,67 %, Serge Espoir Matomba 0,35 % tout comme Akere Muna qui s'était désisté, à la veille du scrutin, en faveur de Maurice Kamto.

Avec Rfi

Election présidentielle 2018 au Cameroun/ Le candidat Cabral Libii à Abidjan les 21 et 22 septembre

Dans le cadre de la promotion et de la mobilisation internationale autour de sa candidature à l’élection présidentielle du 7 octobre prochain au Cameroun, le favori de ce scrutin dans tous les sondages, Cabral Libii effectuera une visite du 21 au 22 septembre 2018 en Côte d’Ivoire. Celui qui veut transformer le Cameroun en Etat régional à court terme  et qui veut  une croissance palpable   mettra à profit ce séjour sur les bords de la Lagune Ebrié,  pour rencontrer les officiels ivoiriens, la société civile, les leaders politiques et le monde universitaire. Il n’oublie pas la  communauté camerounaise en Côte d’Ivoire dont les voix comptent énormément dans cette élection. Avec un programme de société à visage humain,  ambitieux et rénovateur qui tranche avec le passé, il espère convaincre  ses compatriotes à  rallier sa cause.  Son slogan, ‘‘Ensemble, tournons la page du passé’’ évocateur de la rupture qu’il veut opérer pour offrir au peuple Camerounais le changement auquel ils aspirent. C’est possible pourvu qu’ils rejoignent Cabral Libii pour construire ensemble le Cameroun nouveau.  Peiple Camerounais en Cote d’Ivoire venez donc nombreux écouter votre futur président. Pour rappel, l’instance électorale camerounaise a validé 9 candidatures dont celle du président sortant  Paul Biya à la tête du pays depuis  82  soit 36 ans.

Affia Marie

Appelés en renfort suite à l’attaque de la brigade de Pama (Burkina)/7 gendarmes et militaires tués dans une embuscade

Au Burkina Faso, sept membres des forces de sécurité intérieure ont trouvé la mort lors de l'attaque de la brigade de gendarmerie de Pama dans l'est du pays, la nuit dernière. Un peu plus tôt, une source de sécurité avait fait état de huit morts. Les renforts composés de gendarmes et militaires qui venaient en soutien sont tombés dans une embuscade. Il s'agit de la deuxième attaque dans cette région en quelques semaines.

Dans la nuit du 27 au 28 août, des hommes armés ont attaqué la brigade de gendarmerie de Pama, à une centaine de kilomètres de la ville de Fada N'Gourma, dans l'est du Burkina Faso. Le bâtiment a été incendié et tout le matériel est parti en fumée.

Les forces de sécurité intérieure de Fada N'Gourma ont été appelées en renfort. Face à l'ampleur de l'attaque, plusieurs véhicules avec des hommes à leur bord ont pris la route. Quelques minutes après leur départ, à une trentaine de kilomètres de Fada N'Gourma, le véhicule de tête a sauté sur un engin explosif improvisé. La mine artisanale était placée sur la voie bitumée.

Plus lourd bilan depuis avril 2015

« L'engin explosif était placé dans un nid-de-poule de sorte qu'il ne soit pas visible par les renforts », confie une source sécuritaire. Sur place, deux morts ont été enregistrées suite à l'explosion du véhicule. Plusieurs blessés succomberont plus tard, portant à sept le nombre de décès. L'équipe d'intervention était uniquement composée de gendarmes et militaires.

Il s'agit du plus lourd bilan enregistré dans cette partie du pays depuis la recrudescence des attaques en avril 2015. Il y a quelques semaines, une escorte de la gendarmerie sautait sur une mine artisanale, faisant cinq morts. Les autorités avaient alors entrepris de mener une opération de ratissage dans toute la région.

Lors de cette opération - qui s'est achevée il y a 48 heures - plusieurs présumés terroristes auraient été « neutralisés », des dizaines de suspects interpellés et du matériel saisi. Selon une source, il y a eu parfois de violents accrochages entre les forces burkinabè et des présumés terroristes.

Avec Rfi

Burundi/Le conseil de sécurité de l’Onu salue la décision du président de ne pas briguer un nouveau mandat en 2020

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est penché une nouvelle fois sur le cas du Burundi le 22 août à New York. Il a adopté à l'unanimité une déclaration qui salue les progrès enregistré dans le pays, notamment la décision du président Pierre Nkurunziza de ne pas briguer de nouveau mandat en 2020, tout en regrettant la lenteur des négociations. Ce nouveau texte du Conseil de sécurité des Nations unies sur le Burundi tranche avec tous les précédents. Cette fois, le Conseil reconnaît dès les premières lignes de son texte que la situation sécuritaire est calme dans le pays. Il s'est aussi empressé de saluer la décision du président Pierre Nkurunziza de ne pas être candidat à sa succession en 2020. Sa candidature à un troisième mandat en 2015 avait plongé le Burundi dans une grave crise politique qui a fait au moins 1 200 morts et poussé à l'exil quelque 400 000 personnes. Le Conseil de sécurité estime donc que la décision de Pierre Nkurunziza est un premier pas vers la réduction des tensions politiques au Burundi, même si « des efforts sont nécessaires pour la tenue d'élections crédibles » dans deux ans. Il regrette à cet effet la lenteur du dialogue de sortie de crise entre le gouvernement et l'opposition et le manque d'engagement du pouvoir burundais. Les membres du Conseil de sécurité en appellent donc à tous pour qu'il y ait un accord bien avant 2020 en vue d'« élections libres, justes, transparentes et inclusives ».

Ne dîtes plus « crise » mais « situation »

Cette déclaration satisfait le pouvoir burundais, d'autant que le Conseil de sécurité semble désormais éviter les mots qui fâchent. Le représentant du Burundi auprès de l'ONU, Albert Shingiro, se réjouit de voir « le Conseil de sécurité tourner la page de 2015 pour se focaliser cette fois-ci sur l'organisation des élections de 2020 ». Il ne cache pas non plus sa joie d'avoir obtenu, avec l'aide des amis du Burundi, que le mot « crise » soit désormais remplacé par « situation » pour parler de son pays et que toute allusion à la commission d'enquête de l'ONU sur les violations des droits de l'homme ait été retiré du texte final. Du côté de l'opposition, la consternation prédomine. Le porte-parole du Conseil national pour le respect de l'accord d'Arausha (Cnared), la plateforme de l'opposition en exil, Pancrace Cimpaye, note ainsi « un recul du Conseil de sécurité sur tous les fronts ».

Avec Rfi

Maroc/ Mohammed VI accorde la grâce à 889 condamnés

Mohamed VI a gracié 889 condamnés le mardi 21 août, jour de l'Aid El-Adha, la grande fête musulmane. Parmi eux figurent 160 détenus dans le cadre du mouvement de contestation Hirak dans la région du Rif, en 2016 et 2017. C'est ce qu'affirment deux avocats joints par RFI. Selon les informations de RFI, près de 100 personnes auraient déjà quitté leur prison à Casablanca, Fès ou encore Al Hoceïma, haut-lieu de la contestation.

En octobre 2016, la mort d'un vendeur de poisson écrasé dans une benne à ordure avait déclenché la mobilisation. Mobilisation sur fond de colère sociale, de sentiment de marginalisation des populations du Rif, au nord du Maroc.

Pour l'un des avocats du mouvement Hirak et de son leader Nasser Zefzafi, cette grâce marque un changement de perspective de la part des autorités du royaume. « La dynastie alaouite, qu’il s’agisse de Mohammed VI ou de son père Hassan II, n’a pas pour habitude de gracier ceux qu’elle considère comme des traîtres, souligne maître Mohamed Zayan. Donc le fait qu’il [Mohammed VI] ait gracié, même si ce n’est pas suffisant, c’est assez suffisant pour croire qu’il y a une nouvelle approche envers ce dossier. »

L'avocat estime que le pouvoir cherche ainsi à apaiser les tensions. « La nouvelle approche c’est qu’on ne le considère plus comme des sécessionnistes ni des agents au service d’un agenda étranger et ça, c’est très important en soi. Ça exprime une volonté de mettre fin à la tension politique qui existe dans le pays. Et on en avait besoin, parce que ça fait des années que ça dure. ».

Avec Rfi

Présidentielle au Mali: Ibrahim Boubacar Keïta réélu avec 67,17% des voix

Au Mali, le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta («IBK») remporte le second tour de la présidentielle avec 67,17% des voix. Son opposant Soumaïla Cissé obtient 32,83% des suffrages. Le taux de participation est de 34,54 %. L'annonce des résultats du second tour du 12 août a eu lieu ce matin à 9h30 heure locale. Cinq ans après son accession au pouvoir, IBK est donc réélu pour un second mandat. Au Mali, le ministre de l’Administration territoriale, Mohamed Ag Erlaf, a annoncé ce 16 août au matin sur la radio et la télévision nationale les résultats du scrutin présidentiel. Ibrahim Boubacar Keïta, surnommé « IBK », est le vainqueur de ce second tour, selon les résultats provisoires de l’administration. Il s'agit d'une large victoire car il obtient 67,17% des voix. Son adversaire, le chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé, a obtenu, lui, 32,83% des suffrages. Le président sortant partait ultra-favori. IBK avait obtenu presque 42% des voix au premier tour du 31 juillet alors qu’il affrontait 24 autres candidats. Au Mali, de fait, un président sortant a toujours été réélu.

Pas de rassemblement autour de Soumaïla Cissé

De son côté, Soumaïla Cissé a d'ores et déjà rejeté les résultats, et ce avant même l’annonce officielle de ce jeudi 16 août. Il dénonce notamment des fraudes. Hier soir encore, son directeur de campagne, Tiébilé Dramé, a exposé devant la presse une vidéo de bourrages d’urne. Cet ancien ministre des Finances, avait tenté, pendant la campagne électorale, de rassembler les voix de l'opposition. Soumaïla Cissé n'était pas parvenu à obtenir un soutien de Cheick Modibo Diarra et d'Aliou Diallo, arrivés troisième et quatrième du premier tour de la présidentielle.Les candidats ont maintenant quelques jours pour déposer des recours devant la Cour constitutionnelle. Cette haute juridiction devra ensuite valider ces résultats qui restent provisoires.

Faible participation

Entre les deux tours, le président Ibrahim Boubacar Keïta a gagné 467 500 voix. Son concurrent, le chef de file de l'opposition Soumaïla Cissé, gagne lui aussi 311 556 voix entre les deux tours. Cela n'a cependant pas été suffisant pour lui permettre de rattraper l'avance confortable dont disposait le président sortant. Le taux de participation a par ailleurs considérablement chuté entre les deux tours de la présidentielle. Seuls 34% des Maliens inscrits sur les listes électorales ont participé au scrutin. Sur un peu plus de 8 millions de citoyens maliens inscrits sur les listes électorales, ils étaient plus de 3 millions à se rendre aux urnes pour le premier tour, contre à peine plus de 2,7 millions au second. Plus de 400 000 électeurs se sont donc détournés des urnes entre les deux tours.

 

Par RFI

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