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Ce qu'il faut savoir

Comment aider une amie qui a une pauvre estime de soi

S'aimer n'est pas chose facile. Rares sont celles et ceux qui réussissent à célébrer leur propre personnalité (défauts et qualités inclus) au quotidien. Qu'il s'agisse de l'apparence ou de l'esprit, on trouve toujours une raison de pointer ce qui ne va pas, aux dépens de tout ce qui va. Plutôt que de se concentrer sur les détails qui nous plaisent, on insiste sur ce qui nous gêne. Et si ce réflexe négatif peut rester bénin chez certain·es, il prend davantage d'importance chez d'autres - jusqu'à affecter leur comportement social, voire leur vie dans son ensemble.

 

Certes, lorsque la dépréciation est telle qu'elle terrasse son estime de soi et ses capacités à prendre des décisions essentielles, il est conseillé de consulter un·e professionnel·le. Car quelques fois, le problème est plus sérieux qu'il n'y paraît. Et peut aussi révéler un caractère dépressif à ne surtout pas prendre à la légère. Mais il existe aussi des façons appropriées de soutenir et d'aider une proche (prenons le cas d'une femme) dans cette situation.

1- Ne pas accroître la culpabilité

De l'extérieur, notre regard est plus doux. Alors quand notre amie critique avec dureté son corps, on a tendance à souhaiter qu'elle se voit autrement. Résultat, on lui dit qu'elle ne devrait pas penser comme ça. Qu'elle a tort. Si cette contradiction n'est rien d'autre qu'une preuve de sa valeur à nos yeux, son interprétation peut cependant être contre-productive. Et surtout, alimenter l'idée qu'elle ne fait pas les choses bien, a encore tout faux. "Il est important de ne pas leur donner l'impression d'être une mauvaise personne, car cela perpétuerait l'image qu'ils ont d'eux-mêmes", déclare Amber Petrozziello, thérapeute, à HelloGiggles.

Au lieu de lui imposer une façon différente façon de se voir - aussi positive soit-elle - on lui laisse entendre qu'on est là pour en parler si elle le souhaite, et on lui assure qu'elle n'est pas définie par sa silhouette. Un moyen de ne pas invalider ses angoisses, et de tout de même lui confier implicitement et amicalement qu'on n'a pas le même avis. "Améliorer l'image qu'on a de son corps prend du temps, demande des efforts et parfois, requiert une communauté", ajoute Dre Nicole Hawkins, psychologue certifiée, au média américain.

2- Montrer l'exemple

D'accord, on n'est pas toujours la mieux placée pour parler acceptation de sa personne. Mais changer quelques réflexes linguistiques suffisent parfois à donner le ton. En parlant de soi de façon saine, par exemple. Sans évoquer systématiquement le négatif, et en mentionnant des choses que l'on est fière d'avoir réalisées. Alors on ne parle pas non plus de se jeter des fleurs à tour de bras - l'effet de comparaison pourrait faire rentrer notre interlocutrice dans sa carapace de doutes et de critiques - mais plutôt d'instaurer un climat de bienveillance et de positivité essentiel.

"Une affirmation positive sur son corps [ou soi-même] signifie par définition que nous n'y croyons pas nécessairement, mais que nous voulons y croire", explique Dre Hawkins. Et si les reproches persistent, on peut intervenir en lui rappelant que personne n'est parfait·e, et qu'on fait tous et toutes des erreurs.

3- Pousser ses limites

Lorsque l'estime de soi est très faible, cela peut jouer sur son envie de rencontrer du monde et de sortir de chez soi. Souvent, on s'enferme (et on se renferme) avec ses angoisses dans un cercle vicieux qu'il est nécessaire de rompre. En tant que soutien, on peut intervenir sur le plan social, en insistant pour que notre proche sorte plus qu'à l'accoutumée - et en lui assurant qu'on sera présente à ses côtés.

Dre Hawkins propose ainsi d'orienter la discussion de cette manière : "Fixons-nous comme objectif de sortir et d'être sociable deux fois cette semaine. Même si nous n'en avons pas envie, même si nous avons peur, même si cela nous donne de l'anxiété parce que nous ne nous sentons pas jolies ou que nous ne nous sentons pas bien, nous allons quand même vivre notre vie". On fait seulement bien attention à ne pas culpabiliser l'autre en lui reprochant de ne pas bouger assez. Positivité et nuage d'amour, toujours.

4- Contrer ses pensées par des faits     

"Quand on parle de la manière dont on peut aider nos amis et les soutenir, une partie de cela consiste à les pousser à s'en tenir aux faits et à leur vraie réalité". Comprenez : on ne peut pas toujours faire confiance à la petite voix qui résonne à l'intérieur de sa tête, puisque celle-ci n'est pas la dernière quand il s'agit de se rabaisser. Mieux vaut donc s'entourer de quelqu'un qui apportera un oeil objectif. C'est là qu'on entre en scène, en lui rappelant ce qu'elle a accompli, ce qu'elle a entrepris, ses qualités indéniables.

Souvent, se voir à travers les yeux d'un·e autre offre une nouvelle perspective sur sa personne. Et un peu de répit au sein d'un mécanisme destructeur de dévalorisation constante. Et puis c'est aussi un moyen subtil de lui dire qu'elle vaut mieux que ça.

5- Parler franchement

"C'est normal d'évoquer des préoccupations concernant les personnes qui vous sont chères", assure Amber Petrozziello. On hésite parfois à aborder un sujet par crainte d'être trop intrusive, mais souvent, il est utile de parler de nos soucis à nos amis, à condition que ce soit fait de manière réfléchie. On laisse donc sa pudeur au placard et on s'implique intelligemment.

Par exemple, si on remarque que notre amie parle d'elle de manière négative, ou a un peu trop recours à l'autodérision, l'experte suggère d'intervenir en douceur : "Hé, j'ai remarqué que tu plaisantes/tu parles beaucoup de ça. Est-ce que tout va bien ? As-tu besoin de parler de quelque chose ? Est-ce que tu te sens bien dans ta peau ?"

Aussi, si les complaintes de notre proche ont un effet nocif sur notre moral et notre propre estime de soi, il reste essentiel de lui en parler, de manière franche et non brusque, mais en demandant à changer de sujet et en précisant pourquoi cela nous affecte.

En résumé, la communication pourra lui permettre de trouver un endroit sûr où se confier, et où demander une aide médicale si besoin. On reste donc à l'écoute de ses maux mais aussi des nôtres.

De simples baisers qui font courir d'énormes risques à bébé

Des risques plus importants chez les nourrissons

Une pédiatre américaine s'est exprimée dans les colonnes de Newsweek pour rappeler qu'à cause de ces baisers, les enfants peuvent également contracter le VRS (le virus respiratoire syncytial) qui est beaucoup plus dangereux en bas âge. Il peut ainsi provoquer une inflammation des poumons, une bronchite et une pneumonie chez les nourrissons et les jeunes enfants. L'experte explique notamment que les bébés de moins de six mois sont particulièrement exposés à ces infections. Un danger qui ne devrait pas être pris à la légère.

Fin 2018, une petite fille américaine de 8 jours prénommée Aliza était d'ailleurs décédée après avoir contracté un herpès suite à un contact avec un.e adulte. L'infection s'était transformée en méningite virale, fatale pour le nourrisson. Sa mère avait alors posté son histoire sur les réseaux sociaux, afin de sensibiliser aux risques de ce "baiser de la mort". "Lavez-vous les mains avant de toucher les bébés, et évitez de les embrasser", écrivait-elle. Aux Etats-Unis encore, en 2017, un bébé de 18 jours avait succombé dans des circonstances similaires.

Tout savoir sur le Coronavirus Chinois

Le docteur Vincent Enouf, directeur adjoint du centre national de référence virus à l’Institut Pasteur, était mardi l'invité d'Europe 1. Répondant aux questions de Mélanie Gomez et Jimmy Mohamed dans "Sans Rendez-Vous", il a pu revenir sur la découverte du virus, renseigner sur l'avancée des recherches et adresser ses recommandations. 

Comment le coronavirus s'est-il manifesté ?

Lors de l'apparition des premiers cas, les personnes présentant des symptômes inhabituels ont toutes pu être reliées entre elles par les autorités chinoises : elles auraient fréquenté un marché aux poissons situé dans la région de Wuhan. Pour l’heure, impossible de savoir quel animal est l’hôte du virus. En effet, les poissons n’étaient pas la seule marchandise. "Sur ce marché, il y avait aussi des animaux de braconnage, du gibier", déclare le docteur Enouf. Selon certaines hypothèses, une chauve-souris aurait pu infecter un animal vendu sur place. Sa proximité avec les humains aurait facilité la transmission.

Que sait-on de la contamination ?

Le virus est très contagieux. Le fait que certaines personnes aient finalement contracté le virus sans avoir fréquenté le fameux marché aux poissons suggère que la transmission inter-humaine est possible. L’indicateur évaluant le potentiel infectieux (soit le nombre moyen de personnes contaminées par individu porteur du virus) a depuis été revu à la hausse : "c'est un virus avec un potentiel infectieux important" Surtout, il est possible que l’actuel recensement des personnes contaminées soit sous-évalué. L’Imperial College de Londres avance que le nombre de cas aujourd'hui admis, plus de 4.000, peut être multiplié par au moins 10.

Évoquant la quarantaine décrétée par les autorités chinoises pour plus de 60 millions de personnes, Vincent Enouf a posé la question du timing : "Bloquer tous les trajets pour éviter que des personnes quittent cette zone c’est bien, mais est-ce que ça a été fait à temps ? On verra dans le temps si ça a été réellement efficace."

Quels sont les symptômes et le risque mortel ?

Le temps d’incubation est relativement court, entre 5 et 15 jours. Les symptômes sont connus et ne diffèrent pas fondamentalement d'états grippaux que l’on observe déjà pour ce type de virus. "La majorité des personnes infectées vont déclarer un rhume, un mal de tête ou une petit grippe". Pour le moment, peu de personnes en meurent mais les incertitudes demeurent : certaines publications ont fait état de morts qui présentaient déjà une constitution fragile (notamment des personnes âgées) quand d’autre affirment que les personnes en bonne santé constituent les deux tiers des victimes.

Quelle est l'état d'avancement des recherches ?

Le virus n’a pas encore été isolé, ce qui laisse planer le doute sur bon nombre de points. Des tests de contamination par prélèvements nasopharyngés (développés entre autres par l’Institut Pasteur) ont en tout cas prouvé leur efficacité. "On reçoit tous les jours des échantillons suspects de personnes qui reviennent de cette région et qui présentent la symptomatologie des cas cliniques", déclare le docteur Enouf. Les scientifiques du monde entier s’affairent pour trouver un remède et éventuellement un vaccin.

Quels sont les comportements à adopter ?

Le docteur Enouf s’est montré rassurant et a avant tout mis en garde contre le risque de panique. Il préconise d’observer certaines règles élémentaires d’hygiène, notamment de se laver les mains régulièrement, et surtout d’éviter les lieux publics si l'on ressent certains symptômes comme de la toux ou de la fièvre. Répondant à la question de savoir si la France était prête à affronter une épidémie, il a affirmé : "Tous les ans, nous avons une épidémie de grippe, avec 10 à 15.000 décès." Au même moment, il a rappelé que le fait de se faire vacciner contre la grippe pouvait donner aux médecins des informations précieuses.

 Avec Europe1

Quête d'emploi, vie professionnelle, scolaire et estudiantine/ Ces fautes de français à eviter

Le français est une langue complexe, avec tellement d'exceptions qu'on ne sait plus quelle est la règle. Mais avouez qu'il y a des phrases qui escagassent tout de même salement les oreilles. Le pire, c'est que ce ne sont pas les plus difficiles à corriger, mais elles ont la vie dure ! Voici 13 fautes de français les plus courantes que tout le monde devrait éviter.

1. "Je sais pas c'est qui"

Petite soeur du fameux "je sais pas c'est où" et de "c'est qui qui dit ça". On commence par du lourd avec une double faute. On passe sur l'oubli de négation ("je NE sais pas") car on est à l'oral. Par contre, la construction par inversion du sujet (qui) et du verbe (est) n'a ici aucune raison d'être. La bonne version : "Je ne sais pas qui c'est"

2. "Y'en a qui croivent"

Du verbe "croiver" que tout le monde connaît bien évidemment ! Je plaisante, c'est juste le verbe "croire" qui se conjugue plutôt très simplement au présent de l'indicatif : "ils croient" et au présent du subjonctif : "il faut qu'ils croient". Mention spéciale à ceux qui déclinent cette faute avec d'autres verbes : "ils faut qu'ils soyent prudents" ou "il faut qu'ils voyent ça". La bonne version : "Certains croient"

3. "Malgré que"

C'est une faute qui devient tellement courante qu'elle ne choque plus grand monde. En France, on adore raccourcir les expressions qu'on trouve trop longues à dire. Il n'y a donc qu'un pas - aussi regrettable soit-il - à passer de "malgré le fait que" à "malgré que". Voilà comment naît une faute assez rapidement. Si l'Académie française ne reconnaît pas encore cette formulation, de nombreux grammairiens l'acceptent comme passée dans l'usage courant. Les puristes nous diront qu'il existe bien un cas où "malgré que" s'utilise avec le verbe être au subjonctif qui s'avère être la transformation de "bien que j'aie mauvais (mal) gré de cela". Mais ça, c'était avant. La bonne version : "Malgré le fait que"

4. "Au jour d'aujourd'hui"

Triple faute, bingo ! C'est ce qu'on appelle un pléonasme, car cette expression exprime trois fois le mot "jour". En effet, "hui" en ancien français veut dire "le jour où l'on est". On n'aurait donc pas dû l'utiliser pour construire "aujourd'hui" qui exprime le même concept et qui signifie "au jour de ce jour". Alors, si on ajoute en plus "au jour" devant, on se répète une troisième fois inutilement. Rassurez-vous ce n'est pas une faute récente, puisqu'on la retrouve déjà dans des écrits en 1531... mais ce n'est pas une raison pour la perpétuer. La bonne version : "Aujourd'hui"

5. "Quarantenaire" et "cinquantenaire"

Un cinquantenaire n'est pas une personne d'un âge certain, mais bien l'anniversaire d'un événement qui a 50 ans. Par exemple, "le cinquantenaire de l'usine de Docelles". On ne peut donc pas utiliser quarantenaire ou cinquantenaire pour désigner une personne. La bonne version : "Quadragénaire" ou "quinquagénaire"

6. "Faire montrer"

Encore un amalgame entre "faire voir" et "montrer". Un truc est sûr, c'est que "faire montrer" n'existe pas dans le sens de montrer quelque chose à quelqu'un. Par contre, l'expression existe si vous voulez absolument qu'un ami montre une de vos créations sur un marché : "je lui ai fait montrer mon chef-d'oeuvre sur son stand". À ne pas confondre non plus avec "faire montre de" qui est synonyme de "faire preuve de". La bonne version : "Faire voir" 7. "Personnellement, moi, je...." Encore un bel exemple de pléonasme ! En effet, un seul de ces trois mots suffit amplement pour parler de "moi". Inutile d'en tartiner toute la phrase, à moins que vous n'ayez un grave problème d'égo, mais ça, c'est un autre problème. La bonne version : "Je..." (et c'est tout)

8. "C'est compréhensif" Belle preuve de confusion de l'adverbe et de l'adjectif. "Compréhensif" désigne une qualité d'un être humain qui comprend bien les autres grâce à sa bienveillance. Alors que "compréhensible" se dit d'une chose que l'on peut comprendre facilement. Rien à voir, donc ! La bonne version : "C'est compréhensible" / "Cet homme est compréhensif"

9. "Je vais au coiffeur"

L'emploi des prépositions en français est un vrai sac de noeuds. Pourtant, un truc est sûr, c'est que l'on va "chez" quelqu'un ou chez un commerçant, c'est-à-dire un être animé et vivant. Mais on va "au" salon de coiffure, au cinéma, au commissariat qui sont des lieux. Cela voudrait-il dire que vous prenez votre coiffeuse pour un lieu ? Pas très respectueux, tout ça ! La bonne version : "Je vais chez le coiffeur"

10. "Si j'aurais su"

Toutes mes condoléances, chère conjugaison ! Car directement derrière "si", on emploie l'indicatif, et sûrement pas le conditionnel. La bonne version : "Si j'avais su"

11. "J'amène le dessert"

Et bim, encore une belle que tout le monde fait ! On apporte quelque chose et on amène quelqu'un quelque part. Difficile, donc, d'amener cette merveilleuse et douce chose qu'est le dessert ! La bonne version : "J'apporte le dessert"

12. "J'habite sur Abidjan" 

Quelle chance vous avez d'habiter dans une montgolfière qui surplombe la capitale ! Mais si comme toute personne normalement constituée, vous habitez dans un appartement dans Paris, hé bien vous habitez "À Paris" et non "SUR Paris". Alors oui, ça fait sûrement hyper classe d'habiter "sur" Paris, mais grammaticalement c'est tout de suite moins bien ! La bonne version : "J'habite à Abidjan"

13. "Autant pour moi"

D'après l'Académie française "autant pour moi" n'existe pas et surtout pas pour exprimer une erreur que l'on semble assumer. Pourtant, une expression similaire existe bien, mais c'est une expression militaire qui s'orthographie : "au temps pour moi". Elle signifie la reprise depuis le début d'un exercice dans le respect d'un rythme bien précis. On peut donc admettre une erreur et vouloir reprendre tout depuis le début en disant : "au temps pour moi". La bonne version : "Au temps pour moi"

Comment éviter ces fautes ?
Si vous êtes en recherche d'emploi, en entretien ou toute situation où vos mots peuvent parler de vous, faites attention !


 

Voici les symptômes de la varicelle

Qu'est ce que la Varicelle

Il s'agit d'une maladie éruptive très fréquente. Elle est causée par le virus de la varicelle-zona (VZV de son petit nom). Il s'agit d'un micro-organisme faisant partie de la famille des Herpesviridae et qui n'est présent que chez l'Homme. Également appelé HHV-3, il se transmet facilement d'un individu à l'autre, en général par contact direct avec les lésions des personnes malades, mais aussi par voie aérienne si ces dernières toussent ou éternuent

Après la contamination, le micro-organisme se réfugie dans le système respiratoire avant de se multiplier au niveau des ganglions lymphatiques durant plusieurs jours. Les particules virales ainsi créées migrent alors dans le sang pour rejoindre la peau. C'est à ce moment que les symptômes de la varicelle et notamment les boutons apparaissent. 

Les personnes les plus touchées sont les enfants de 1 à 4 ans. Ils représentent en effet 58 % des cas. Les femmes enceintes doivent être particulièrement attentives face à cette épidémie, car l'infection peut toucher le fœtus et provoquer des malformations neurologiques graves.

Quels sont les symptômes ?

Parmi les symptômes, on peut retrouver de la fièvre, un nez qui coule et une grande fatigue. Certains enfants peuvent être concernés par des symptômes grippaux : des maux de gorge, de la fièvre, un manque d'appétit et des douleurs au niveau des articulations ou des muscles.

Ces symptômes sont évidements très généralistes et sont liées à de nombreuses maladies enfantines, le premier symptôme de la varicelle reste les boutons. Mais à quoi ressemblent-ils ?

À quoi ressemble un bouton de varicelle ?

Les boutons de varicelle sont de petites cloques, encerclés d'un cercle rouge, ils sont entre 2 et 3 millimètres et s'assèchent en quelques jours pour laisser places à des croutes, puis une semaine plus tard, une cicatrice (qui finira par disparaître). Ils apparaissent en général sur la tête et le haut du corps avant de s'étendre sur l'ensemble la peau.

Côté transmission : un cas de varicelle déclarée dans votre entourage et votre enfant a toutes les chances d'y avoir droit lui aussi… Pas d'affolement. Dans la plupart des cas, la varicelle est une maladie bénigne qui guérit en 10 à 12 jours.  

Tout sur la drépanocytose

Définition : la drépanocytose qu'est-ce que c'est ?

Aussi appelée anémie à hématies falciformes, la drépanocytose est une forme d'anémie (manque de fer) chronique et héréditaire caractérisée par des crises très douloureuses. Il s'agit d'une maladie très répandue, qui touche principalement les personnes de couleur noire. Elle touche tout particulièrement l'Afrique mais aussi l'Inde et l'Amérique.

La drépanocytose est une maladie génétique. Elle est causée par la présence d'un gène (allèle) anormal au niveau du chromosome 11. Ce gène code pour la chaine bêta de l'hémoglobine, un constituant essentiel des globules rouges. Cela donne ainsi naissance à une hémoglobine anormale appelée hémoglobine S ou HbS. Celle-ci provoque une déformation des globules rouges, qui prennent alors la forme d'un croissant ou d'une faux.

A cause de leur déformation, les globules rouges drépanocytes sont fragilisés et se détruisent rapidement. Leur durée de vie passe d'environ 120 jours à une vingtaine de jours seulement. Devenues rigides, les hématies ne peuvent également plus passer dans les petits vaisseaux sanguins et il arrive qu'ils bloquent l'apport en sang de certains organes, provoquant des accidents circulatoires. A force et sans prise en charge, la destruction rapide des globules rouges évolue vers une anémie hémolytique, c'est-à-dire une anémie causée par une destruction anormalement rapide des globules rouges.

Cause: comment se transmet la drépanocytose ?

La drépanocytose est une maladie génétique liée à une mutation du gène de l'hémoglobine. Cette pathologie est dite autosomale et récessive. Autrement dit, elle n'est pas liée à un chromosome sexuel et touche autant les filles que les garçons. Et elle ne se manifeste que lorsque les deux copies du chromosome 11 sont porteurs du gène défectueux. Les parents doivent donc être chacun porteur du gène muté. Si un seul parent lui transmet le gène, l'enfant sera lui aussi porteur du gène fautif, mais il ne souffrira pas de cette maladie. Par contre, il pourra à son tour transmettre le gène.

Symptômes : comment se manifeste la drépanocytose ?

Les symptômes peuvent apparaître dès l'âge de 4 mois mais ils varient beaucoup d'un individu à l'autre et au fil du temps. L'anémie hémolytique est le principal signe mais elle s'accompagne souvent de crises douloureuses et d'une sensibilité accrue aux infections.

De ce fait, les symptômes de la drépanocytose peuvent inclure:

- une pâleur, de la faiblesse, une intense fatigue, des étourdissements (causée par l'anémie)

- une coloration jaune des yeux et de la peau. Chez les personnes à la peau noire, ce symptôme ne se manifeste que dans les yeux. De l’urine foncée. (causée par la destruction des hématies)

- des douleurs dans les membres, abdomen, dos, poitrine, et parfois les os (causées par l'obstruction des petits vaisseaux sanguins)

- chez les petits, un gonflement douloureux des pieds et des mains

- des infections fréquentes dues à une vulnérabilité accrue Les occlusions vasculaires peuvent conduire à des complications majeures comme des accidents vasculaires cérébraux, fréquents chez les jeunes enfants drépanocytaires.

Peut également survenir un syndrome thoracique aigu, dû à un défaut de circulation sanguine au niveau du poumon qui va compromettre l'oxygénation. Enfin, la répétition des occlusions peut provoquer à terme une nécrose de certains tissus.

Traitement: comment vivre avec la drépanocytose ?

Il n'existe malheureusement pas de traitement sûr pour guérir la drépanocytose. Les traitements actuels visent essentiellement à en soulager les symptômes. La prise en charge passe par un suivi régulier et une bonne hygiène de vie. Une alimentation équilibrée et une bonne hydratation sont nécessaires.

Ajouté à cela, il est conseillé d'éviter les facteurs pouvant déclencher des crises comme les températures extrêmes ou l'altitude. Une supplémentation en acide folique et en fer va aider à stimuler la production des hématies. En cas d'anémie aggravée, des transfusions peuvent être réalisées. Elles vont consister à transfuser le malade avec le sang d'un donneur sain, ce qui va permettre de faire remonter le nombre de globules rouges.

Contre les douleurs, des antalgiques peuvent être prescrits et une molécule appelée hydroxycarbamide peut servir à réduire la fréquence des crises. Par ailleurs, des mesures sont également mises en place pour prévenir les infections via une vaccination renforcée et la prise d'antibiotiques.

Dans les cas les plus sévères, on peut recourir à une greffe de moelle osseuse. Car cette moelle contient toutes les cellules-souches nécessaires à la naissance de cellules sanguines, dont les globules rouges. Il faut cependant trouver un donneur compatible, généralement un frère ou une sœur. Si cette opération est curative, elle est très lourde et très coûteuse, et n'est pas totalement dénuée de risques. C'est pourquoi elle est réservée aux malades atteints d'une forme sévère de la maladie.

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