Présidentielle du 22 Février au Togo/ Pourquoi s’UNIR autour de Faure GNASSINGBE
Sauf changement, le 22 février 2020, se tiendra la présidentielle au Togo. Un scrutin qui n’a de cesse de susciter d’énormes passions et commentaires dans la mesure où elle porte sur le choix de celui qui présidera la magistrature suprême ce pays de l’Afrique de l’Ouest durant le quinquennat 2020-2025. Dans un contexte marqué d’une part, par l’intégration régionale et, d’autre part par le terrorisme en Afrique de l’Afrique de l’Ouest, la décision des militants de l’UNIR de porter leur choix sur le président sortant Faure Gnassingbé est fort salutaire. En effet, force est de reconnaitre qu’en dehors de l’embellie économique indiscutable, le Président Faure Gnassingbé a réussi avec brio à assurer la sécurité du peuple togolais et, subséquemment a garanti la stabilité, tant politique que sécuritaire.
Des adversaires peu côtés
Il s'agit d'Agbeyomé Kodjo du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD), Jean-Pierre Fabre de l'Alliance nationale pour le changement (ANC), Aimé Tchabouré Gogué de l'Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), Mouhamed Tchassona Traoré du Mouvement citoyen pour la démocratie et le développement (MCD), Komi Wolou du Parti socialiste pour le renouveau (PSR) et Georges William Assiongbon Kuessan du parti Santé du peuple. Selon des observateurs, la multiplicité des candidatures au sein de l'opposition crée une situation plutôt favorable à Faure Gnassingbé, président de l'Union pour la République (UNIR). Même si parmi eux MM. Agbeyomé Kodjo et Jean-Pierre Fabre font toutefois figure de véritables challengers face au président sortant, rien n’indique qu’ils parviendront à renverser la tendance d’ici le 22 Février 2020. Cerise sur le gâteau, Faure Gnassingbé qui jouit déjà une notoriété et popularité au sein des électeurs togolais continuent de ratisser large. Dans un tel contexte, il serait difficile de miser sur une hypothétique victoire de l’opposition, qui elle-même n’est pas parvenue à s’unir. Ironie du sort, cette situation quelque peu chaotique pour les adversaires de Faure Gnassingbé plaide en la faveur de ce dernier. Sans compter un bilan satisfaisant.
Les raisons d’un choix…pour la continuité
Votez Faure Gnassingbé, c’est choisir la stabilité, la croissance économique, l’intégration régionale…. Et poursuivre les sentiers de l’émergence. En cela, le Président Faure Gnassingbé qui part favori à ce énième scrutin a un bilan qui plaide, à nouveau, en sa faveur. Sur le plan intérieur, le Togo a poursuivi sa marche de la modernisation et la croissance économique soutenue. A titre illustratif, l’inauguration de la nouvelle aérogare de l’aéroport international Gnassingbé Eyadema permettra, à coup sûr, à Lomé de viser 2 millions de passagers par an avec un investissement de 150 millions de dollars. Partant du postulat que « le Togo a compris que son potentiel résidait dans sa capacité à s’ouvrir et à s’adapter dans un monde en pleine mutation », Faure Gnassingbé a conduit une stratégie payante puisque le Togo s’est doté dès lors de nouvelles infrastructures de transport dans tous les domaines et modernisé le fonctionnement de l’Etat, grâce à un renforcement des capacités de mobilisation et de gestion des ressources publiques.
Également, des initiatives sociales fortes autour du financement du secteur informel et de l’agriculture ont été entreprises. Des actions grâce auxquelles, le Togo affiche aujourd’hui, le taux de chômage le plus bas de l’Afrique de l’Ouest. Sur le plan régionale et de la coopération bilatérale, Le Togo, sous l’impulsion de son président S.E.M. Faure Gnassingbé a fait de sa présidence en exercice de la CEDEAO un mandat de service à la société ouest-africaine. Ainsi, le passage du Togo à la tête de la CEDEAO a été un véritable mandat de service à la communauté régionale. Et ce, au titre des réformes de l'institution, la situation socio-politique et sécuritaire de la société régionale ainsi que sur l'intensification de l'intégration. Outre les réformes institutionnelles et budgétaires, les questions du terrorisme et des menaces à la paix ainsi que la situation politique en Guinée-Bissau ont été les chantiers sur lesquels le Togo a œuvré à l’affermissement de l’intégration sous régionale.
Face à un tel bilan on ne peut qu’accorder le satisfecit au chef de l’Etat togolais qui soulignons-le, a davantage œuvré au cours du quinquennat qui s’achève à une offensive diplomatique en Asie, en Europe et en Afrique dont les retombées significatives sont, du reste, perceptibles par le peuple togolais. Tout ceci a permis au Togo d’accueillir et d’organiser avec brio le forum de l’AGOA en 2017. Au regard de ce bilan hautement satisfaisant, il ne faut donc pas se laisser surprendre et changer une équipe qui gagne. Car, on ne le dira jamais assez, Faure Gnassingbé, à travers un leadership éclairé a convaincu les observateurs même les plus sceptiques sur ses énormes qualités intrinsèques de bâtisseur infatigable. Le Togo ne peut donc que continuer sur le chemin de la croissance avec le Président Faure Gnassingbé.
J’appelle donc le peuple togolais à faire preuves de réalisme et laisser en villégiature les oiseaux de mauvais augure poursuivre leur dessein macabre sur le chemin de la réélection de FAURE GNASSIGBE. Face à une opposition fortement divisée, Faure Gnassingbé dont le bilan n’est plus à démontrer est en roue libre pour un 4ème mandat. N’en déplaise à ses opposants qui en lieu et place d’un projet de société passe leur temps à parler des conditions d’éligibilités. Et pourtant, au moment où la campagne présidentielle vient de s’ouvrir la population reste sceptiques quant à la capacité de cette opposition à proposer une nouvelle offre politique.
En tout état de cause, en attendant les résultats du scrutin présidentiel, le peuple togolais est appelé à faire preuve de réalisme en optant son choix sur Faure Gnassingbé.
Une contribution de SOULEYMANE TRAORE,
Analyste politique et consultant des médias.