Taekwondo /Me Siaka Anzoumana révèle : ’’ 60 millions FCFA nous permettront de préparer les JO en toute quiétude ‘

Le Secrétaire Général de la Fédération ivoirienne de Taekwondo (FITKD), Me Siaka Anzoumana qui avait à ses côtés l’expert évaluateur Ouattara Ibrahim, a animé une conférence de presse samedi dernier, au siège social de ladite fédération, sis au Centre Sportif Ivoiro-Coréen à Cocody. Au cours de cette rencontre avec la presse, Me Anz a abordé plusieurs questions dont l’assemblée générale élective de la Fédération qui est prévue le 30 octobre 2021, la préparation des quatre taekwondoins qualifiés pour les prochains jeux Olympiques et le point de la tournée qu’ils ont entrepris dans les 26 ligues du pays.
Durant deux semaines, la Commission Formation-Evaluation et le Secrétaire général de FITKD, Me Siaka Anzoumana ont effectué une tournée dans les 26 ligues que compte la fédération. A l’issue de cette campagne, il est apparu nécessaire, selon Me Anz, de mettre en place des clubs de Ceintures noires et d’uniformiser l’enseignement du taekwondo sur le territoire national. « Dans nos dispositions techniques, nous devons mettre sur pied les pôles techniques pour que la formation soit uniforme partout. Mais ils doivent être précédés de la création des clubs de Ceintures noires. La Commission Formation-Evaluation (CFE) qui est présidée par Me Ouattara Ibrahim s’y attèle », a fait remarquer le conférencier non sans préciser que l’introduction du corps des formateurs et évaluateurs est une innovation du président Bamba Cheick Daniel qui en a fait sa priorité depuis son accession à la tête de la fédération en 2009. Intervenant à sa suite, Me Ouattara Ibrahim ne dit pas autre chose quand il affirme que «le taekwondo qui se pratique à Dabakala doit être le même à Abidjan et partout en Côte d’Ivoire. D’où l’importance de l’uniformisation de l’enseignement dans les salles à travers les clubs de Ceintures noires ».
Des nouvelles dispositions réglementaires liées aux nouvelles tarifications arrêtées lors de l’Assemblée Générale Ordinaire du 19 décembre 2019, Me Anz dira que cette mission d’échanges leur a également permis de bien les expliquer aux athlètes et encadreurs qui doivent par ailleurs savoir pourquoi il est important pour eux de participer financièrement à la vie de la fédération. « Au terme de ces deux semaines d’échanges, nous nous sommes rendu compte que les membres n’ont pas bien saisi les contours des différentes décisions. C’était, en général, des problèmes d’incompréhension sur de petits détails. C’est en cela que ces déplacements ont tout leur sens. Nous avons donc pris plaisir à leur expliquer dans les moindres détails, les raisons qui ont poussé la FITKD à prendre de nouvelles dispositions en ce qui concerne le financement du taekwondo. Parce que financièrement parlant, il nous fallait trouver des solutions à nos charges. Ces tournées ont été tout simplement fructueuses. Les clubs de Ceintures noires sont déjà fonctionnels et nous en avons profité pour prodiguer des conseils d’usage aux animateurs. Nous avons aussi des pôles de combats, de démonstrations et de poomsae », a renchéri le conférencier.
Abordant le chapitre de l’Assemblée générale Elective de la Fédération ivoirienne de Taekwondo, Me Siaka Anzoumana a fait savoir qu’il n’y a pas de date statutaire exacte. Toutefois, rapporte-t-il, « après concertation, la FITKD a décidé que l’AGE ait lieu le 30 octobre 2021 ». Un scrutin qui sera supervisé par des représentants de la Fédération Mondiale et la World Taekwondo Africa (la Confédération africaine de taekwondo, ndlr), pour éviter toute interprétation tendancieuse.
Concernant la préparation des quatre athlètes qualifiés pour les prochains Jeux Olympiques et la formation de leurs coaches qui doivent passer au Niveau 2 requis pour la compétition, le conférencier a annoncé qu’ils ont besoin de 60 millions de FCFA. La mise au vert qui a débuté le 15 février dernier avec Gbané Seydou et Traoré Aminata Charlène, respectivement enseignant et étudiante à l’INJS, va durer cinq mois. «Nos priorités, ce sont les JO. Il nous faut permettre à nos athlètes d’avoir une très bonne préparation pour mieux aborder les JO. Nous allons approcher les responsables de l’INJS pour avoir une mise à disponibilité pour qu’ils commencent la dernière ligne droite des préparations. Ce sera cinq mois de mise au vert qui nécessitent beaucoup d’argent. Nous attendons les moyens financiers du CNO et du ministère de tutelle», a souhaité Me Anz qui précise que « dans l’ensemble, au niveau du taekwondo, 60 millions FCFA nous permettront de préparer les JO en toute quiétude ». Puisque, a-t-il déploré, «les compétitions internationales qui devraient permettre à nos représentants de jauger véritablement leurs (Gbané et Charlène) niveaux, sont toutes suspendues ».
Patricia Lyse