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Rentrée scolaire / Les conseils d’une psycho pédagogue pour réussir

Quand scolariser vos enfants et ce qu’il faut faire pour qu’il réussise. Une école chère garantit-elle la réussite de votre enfant ? Que doit faire le parent ? Suivez les conseils de Mme Berthe Pohann psycho pédagogue 

 Quels sont les  facteurs liès aux difficultés scolaires de l’enfant

Selon la psycho pédagogue Mme Berthe Pohann Odile, les  facteurs qui pourraient expliquer les difficultés de l’enfant à l’école son multifactoriels.  Il ya la précocité scolaire qui peut amener les difficultés de l’enfant. On n’en parle pas mais c’est  important. Mettre l’enfant à l’école à un âge auquel il n’est pas encore prêt pour l’apprentissage, n’est pas une bonne idée. Parce que maintenant on veut tellement que l’enfant progresse qu’on va le mettre au Cp1 à 4 ans. Donc la précocité scolaire doit être évitée. Un  enfant qui va au Cp1 à 6 ans, vous aller voir qu’il est arrivé à un développement psychomoteur,  un développement cognitif. Ceux qui ont fait des études vous disent que c’est bon pour que l’enfant soit prêt. Il y a toujours des exceptions mais il ne faut pas en faire la règle générale. Parce qu’un enfant parle, on dit qu’il est prêt. Il faut faire le préapprentissage. Les facteurs  sont multifactoriels. Ça peut être des  enfants qui sont dans des familles où il y a la violence. Il y a également l’effectif pléthorique et l’environnement dans lequel l’école est située .Les éléments de nuisances  sont des facteurs également. Il y a l’enseignant lui-même. Est-ce qu’il fait ses préparations ? Est-ce c’est quelqu’un pour qui le métier est fait avec amour, est-ce que la réussite de l’enfant est un facteur important. L’institution en tant qu’école, l’enseignant et l’élève lui-même. Quelle motivation il a ? L’école avant était une réalité d’emploi. Mais aujourd’hui, est-ce que tous les enfants qui vont à l’école ont un métier ?  La démotivation peut venir dans le fait que mon frère a un diplôme mais il ne travaille pas… l’école devient aujourd’hui une promesse d’emploi. Il se pourrait que tu aies un emploi alors qu’avant il  y avait cette réalité que quand je vais aller à l’école, je vais avoir un emploi.Donc….il faut travailler sur ce facteur- là pour dire aux gens qu’on ne doit pas se décourager. Il faut donc travailler sur chaque facteur  et  remobiliser les enfants. Donc l’enfant aujourd’hui est démotivé. Vous allez voir des enfants qui aujourd’hui   vont avoir pour modèles des Dj, des footballeurs, en somme des modèles de réussite financière et non de réussite intellectuelle.

Quels conseils pouvez-vous donc donner aux parents ?

 C’est pour dire que l’école reste toujours importante et que chacun a sa place. C’est important de voir les facteurs liés à l’institution scolaire et à l’enfant lui-même. Est-ce que son état de santé n’est pas défaillant. C’est pourquoi je demande aux parents de faire des bilans de santé. Parce que si vous ne savez pas que votre enfant a mal aux yeux qu’en classe on le met en arrière, il ne se plaint pas. Le fait de ne pas bien voir  ce qu’on fait peut  avoir un impact sur les résultats de l’enfant. Donc, il faut faire attention à la santé  et à la maturation de l’enfant .Les parents  pensent que l’essentiel est de payer une école chère, de payer les fournitures ; Mais quel est le suivi ? Les parents doivent être présents dans la vie scolaire des enfants. Est-ce que vous connaissez ses enseignants ? Est-ce que vous connaissez leur numéro portable ? Est-ce que vous connaissez  même la classe de l’enfant ? Quand l’enseignant sent que votre enfant est votre matière première au niveau de sa scolarité, il est content de pouvoir l’aider votre enfant. Et donc le parent doit s’impliquer et non attendre un résultat. Est-ce que tu contribue à la quête de ce résultat ? Ce ne sont pas  les fournitures dans un sac qui vont faire les résultats. Ce n’est pas une école de luxe qui va faire un résultat. Quel  est le suivi que vous accordez à votre enfant. Le divorce, les séparations et le bouleversement d’un environnement familial par un décès  ont un impact sur la vie scolaire de l’enfant. Les  violences conjugales perturbent l’enfant. Le manque d’encouragement également. Généralement, le parent doit toujours motiver l’enfant en lui disant qu’il est capable et chaque mauvais résultat doit nous interpeller sur le fait que  l’enfant n’a pas compris mais pas qu’il ne vaut rien. Nous sommes des parents note de classe. L’affection est vendue à un enfant qui travaille en classe. Alors que nous devons l’aimer pour qu’il travaille  bien. Mais si   c’est un enfant qui ne se sent pas aimé, qui ne se sent pas valorisé,  quand il arrive à l’école, il se dit qu’il n’a pas besoin de bien travailler.

 Donc si j’ai bien compris ce que vous avez dit, il n’y a pas d’enfant plus intelligent que d’autres ?

 L’intelligence n’est pas innée. On ne nait pas intelligent  et cela est scientifique .L’intelligence est une acquisition. Ce sont les outils que je vais donner à l’enfant qui vont consolider son intelligence.  Donc  c’est quand l’enfant a posé un acte qu’on dit qu’il a posé un acte intelligent .Lorsqu’il résout un problème, on dit qu’il est fort. Et donc l’enfant qui fait une erreur ne doit pas être blâmé étant donné que l’apprentissage est un tâtonnement. Alors que nous,  nous voulons la réussite. Or l’erreur fait partie de l’apprentissage. Quand c’est  comme cela il faut essayer de comprendre l’enfant à partir du moment où on vous dit que l’intelligence est un apprentissage et donc les conditions dans lesquelles on met l’enfant sont importantes. La valorisation de l’enfant  doit nous permettre de dire que l’intelligence n’étant pas innée, si l’enfant n’a pas trouvé, c’est qu’il a mal compris  ou qu’il n’était pas concentré. Donc, il suffit de changer de stratégie.

 Justement pour changer de stratégie les parents recourent aux répétiteurs. Qu’en pensez-vous ?

 Le répétiteur  est une béquille qui vient aider l’enfant. Il doit intervenir là où l’enfant a des difficultés. C’est cela mon combat. On prend un répétiteur n‘importe comment. On prend un répétiteur et on le suit. Il ne remplace pas le parent et l’enfant se dit ce n’est pas mon père et ce n’est pas un vrai maitre. Donc même quand le répétiteur est là, le parent doit suivre l’enseignement qu’il donne aux enfants.  C’est  important. Les gens doivent savoir que le répétiteur n’est pas une panacée de réussite. Il faut amener l’enfant à avoir le goût des études. Quand il a le  goût de la chose, même quand vous n’êtes pas là l’enfant va se sentir obligé d’étudier parce qu’aimant la chose. Mais si l’enfant est brimé dans ses études, il aura une anorexie intellectuelle. Il ne faut pas stresser l’enfant pour les études .Les tout petits peuvent surtout apprendre par les jeux. Ce qui est important c’est que l’enfant a besoin de suivi  mais le répétiteur ne remplace pas l’autorité parentale. Et puis, il ne  faut pas faire de la réussite un élément de stress, de menace de l’enfant.  Quand  un enfant revient de l’école avec une note égale à 10, Il ne faut pas dire tu as eu 10 seulement. ça ne valorise pas le travail de l’enfant. On dit c’est bien mais tu vois que tu peux avoir 12 car la difficulté c’est de donner une difficulté à un enfant. Il faut aller pas à pas. Il faut valoriser chaque acquisition de l’enfant et vous aller voir que ce sera facile. les parents ou même les éducateurs sont toujours en train de dévaloriser ce que l’enfant apporte. A un moment donné, vous allez voir que l’enfant ne pouvant pas atteindre l’impossible, il baisse les bras et ne veut plus rien apprendre .

 Un appel pour conclure ?

 C’est vrai que les parents cherchent la réussite. Mais la réussite a besoin d’une relation socio affective avec l’enfant. L’enfant est d’abord votre enfant avant d’être un élève .Parlant ainsi, il faut voir si ses besoins fondamentaux sont satisfaits. Est-ce que l’environnement dans lequel il baigne est adapté à une réussite scolaire ? Est-ce que vous êtes suffisamment présent dans sa vie pour l’amener à une réussite scolaire. Quand toutes ses questions sont posées, elles doivent permettre à l’enfant de contribuer. Pour les petits, il y a l’encadrement  et pour les adolescents, il faut les responsabiliser. Il faut leur poser la question de savoir comment comptent-ils organiser leurs études  pour  plus de lisibilité. Si c’est enfant qui va aller pour la première fois à l’école, il faut le familiariser, il faut le réveiller 30 mn avant  d’aller à l’école, ne le faites pas le jour de la rentrée. Pour un enfant qui va pour la première fois à la maternelle ou au Cp1,  je commence à réadapter son corps au rythme de la rentrée. Je  l’envoie à la librairie pour qu’il comprenne qu’il est partie prenante dans tout ce qui concerne sa vie scolaire. Je l’emmène à l’école. Chaque étape que le parent veut entreprendre, il le fait avec l’enfant pour q’il sache que c’est sa chose. C’est de sa scolarité qu’il s’agit. Même présenter l’école. Il faut être démocrate.  Quand vous l’enlevez d’autorité d’une école, il va tout faire pour échouer. Il faut avoir les numéros des enseignants. Vous avez des gens qui viennent nous voir et qui disent qu’il ne savait que leur enfant n’allait pas à l’école. C’est grave. Le parent doit avoir le numéro d’un professeur qu’il appelle. Quand l’enfant sait que vous êtes dans son suivi scolaire, il sait que vous appelez régulièrement  son enseignant,  l’école buissonnière il ne va pas la faire parce qu’il sait que vous saurez qu’il n’est pas allé à l’école .L’enfant est la matière première chers parents. De sa réussite dépendra l’accalmie de votre retraite.

 

In L’Héritage   

 

Affaire Ouattara se paie 1,2 milliards CFA par jour/ Mamadou Koulibaly, agrégé en science économie et président de Lider corrige la Lettre du Continent

Un article, repris en boucle par des médias locaux et sur les réseaux sociaux, indexait un budget de souveraineté de 342,6 milliards fcfa pour la présidence de la République ivoirienne. Et s’il y avait méprise? Et si les journalistes avaient été induits en erreur par la nomenclature des finances publiques en Côte d’Ivoire? En effet, il y a plusieurs présentations des chiffres du budget de l’Etat, selon les besoins de gestion : il y en a une qui donne les recettes et les dépenses; une qui liste les dépenses ordinaires et les dépenses d’investissement etc. Le document budgétaire expose de deux façons différentes les synthèses des chiffres : selon les ministères et selon les secteurs. La présentation selon les secteurs a ainsi une nomenclature en neuf rubriques, comme le montre le tableau ci-dessous extrait de la loi des Finances. La ligne « souveraineté » ne désigne pas, dans ce cas, le budget de souveraineté de la présidence de la République, mais la synthèse des budgets d’un certain nombre de secteurs des activités de l’Etat classés comme relevant de la souveraineté. Le document budgétaire ne donne pas de détails sur le contenu de ce secteur dit de souveraineté, mais il s’agit d’un certain nombre d’institutions de l’Etat dont les activités ne concernent pas les huit autres secteurs, qui ne les prennent pas en compte. Les 342.636.097.614 francs cfa de la première ligne du tableau représentent quelque chose que la direction générale du Budget gagnerait à préciser, à savoir les dépenses ordinaires et d’investissement de la présidence, assemblée nationale, primature et services rattachés, ministère des affaires étrangères, cour suprême, conseil constitutionnel, cour des comptes, commission électorale, conseil économique et social, grande chancellerie, médiature… Si la source de La Lettre du Continent est ce document, elle s’est probablement trompée dans son interprétation des chiffres concernant le montant du « budget de souveraineté de Ouattara.« Par définition, il s’agit plutôt d’un fonds de souveraineté et non d’un budget, parce que 1) son montant est secret, 2) ses procédures de dotation et d’alimentation sont opaques et échappent au gouvernement et au parlement, 3) ses utilisations sont -en dehors de toutes les règles légales de gestion des finances publiques-, laissées à la discrétion du PR, qui ne les déclarent ni dans la loi de règlement du budget, ni à la Cour des comptes. Cette caisse noire constitue l’ensemble des sommes requises et obtenues, sur demande express, par le président de la République à tout gestionnaire des fonds publics et qui ne sont comptabilisées nulle part, sauf au service financier de la présidence, si le PR le veut bien. Ces fonds de souveraineté relèvent du pouvoir de fongibilité que le président de la République s’octroie sur l’ensemble du budget de l’Etat et qui lui permet de détourner des sommes prévues pour certaines dépenses pour ses besoins du moment, sans contrôle de qui que ce soit, ni à priori, ni à posteriori. C’est de l’argent de poche du président de la République, qu’il prend où il veut, quand il veut, comme il veut, en cash s’il le souhaite, et pour en faire ce que bon lui semble, sans avoir à rendre compte à qui que ce soit. Son montant est connu de lui seul. Malgré la méprise des journalistes, la question du détournement causé par les fonds de souveraineté demeure donc un réel problème. À LIDER, nous pensons qu’ils doivent être budgétisés, leur montant connu, leur utilisation explicitée et faire l’objet d’un contrôle de la cour des comptes et de la commission des finances de l’assemblée nationale, à défaut d’être purement et simplement supprimés. LIDER News a jugé nécessaire d’éclairer les populations sur la notion de « budget de souveraineté« . Ce n’est pas parce que notre adversaire utilise la triche et le mensonge pour nous battre que l’on doit faire pareil pour le combattre.

Mamadou Koulibaly President Lider

Pétanque / CAN 2017/ Les Eléphants boulistes ont pris leurs quartiers à EZ-Zahra de Tunis

Arrivés dans la capitale tunisienne le lundi sous le coup de 16h UTC, les Eléphants boulistes se sont installés à l’hôtel Ez-Zahra, dans le quartier touristique de Tunis. En attendant l’ouverture de la Coupe d’Afrique des Nations, demain jeudi.

Partis d’Abidjan le lundi 4 septembre 2017 à 5h avec un vol régulier de la compagnie Royal Air Maroc, les Eléphants boulistes ont foulé le sol tunisien à 16h UTC le même jour. Soit 11h de vol, y compris les 4h 30 d’escale à Casablanca. Le comité d’organisation local, présent à l’aéroport international de Tunis-Carthage, a aussitôt conduit la délégation ivoirienne à son hôtel, Ez-Zahra, distant d’une demi-heure de l’aéroport. Un complexe 4 étoiles, situé dans le quartier touristique de Tunis, que le Président Touré Léopold Vincent et ses protégés, ont bien apprécié. Avant l’ouverture de la 7e Coupe d’Afrique des Nations, demain jeudi, le capitaine Assan Fabrice et ses coéquipiers, affichent une grande confiance.

Trois séances d’entrainement avant le début des hostilités

Le coach Venance Aka, qui s’aligne sur l’objectif fixé par le Président de la Fédération Ivoirienne de Pétanque (FIP), à savoir ramener le trophée sur les bords de la Lagune Ebrié, a arrêté un programme d’entrainement très pratique. Les Eléphants boulistes auront droit à trois séances. L’une, hier mardi après-midi. Et, les deux autres, ce mercredi sur le boulodrome aménagé au sein de l’hôtel Ez-Zahra. La Confédération Africaine des Sports Boules, interdisant aux équipes, de découvrir le terrain de la compétition, avant l’ouverture des hostilités. Toute chose qui ne représente pas un handicap pour les Ivoiriens, déjà motivés à l’idée de faire les derniers réglages. Venance Aka, qui nous l’a confié, mettra prioritairement l’accent, sur la tactique. Les Eléphants boulistes devront en effet, se montrer très futés, pour aller au bout de cette compétition. Car en face, il y aura des adversaires, et non des moindres.

22 nations pour une couronne

Le Cameroun, l’une des nations attendues à cette CAN 2017, ne répondra certainement pas au rendez-vous. C’est l’information qui nous est parvenue, hier, à la mi-journée. Les Lions Indomptables seraient confrontés à un problème de financement. N’empêche, le pays hôte, la Tunisie, ne cache pas ses ambitions. Tout comme le Bénin, présent avec une forte délégation. Vice-champion du monde, le Bénin veut la couronne continentale, pour asseoir définitivement son hégémonie sur les autres nations du continent. Outre la Côte d’Ivoire qui ne l’entend pas de cette oreille, les Malgaches, champions du monde, font office de véritable épouvantail.  Sur le toit du monde en décembre dernier, les Malgaches sont à Tunis pour la Coupe. Un tout autre résultat, serait considéré comme un échec pour cette équipe. Le Sénégal, le Maroc, la Mauritanie, l’Algérie… sont les autres adversaires sérieux, parmi les 22 nations attendues pour cette compétition, qui promet.

Une formule copiée sur le championnat du monde

Deux compétitions majeures meubleront cette 7e CAN 2017. Le tournoi de tirs de précision, qui débute demain, après la cérémonie d'ouverture. Et, la compétition par équipe (triplette), prévue vendredi. La même formule que le championnat du monde. Aucun tirage au sort pour l’instant. Les Ivoiriens découvriront leur poule et leurs adversaires, demain. Au niveau des tirs de précision, c’est le capitaine de l’équipe, Assan Fabrice du PC Balnéaire de San Pedro, qui défendra les couleurs ivoiriennes. C’est un choix tactique. Il a été préféré au tireur de l’équipe, Gnaoré Hermann alias Romario de Mel PC de Cocody, pour permettre à ce dernier de ne pas s’épuiser, avant la compétition par équipe. Qui demeure l’objectif majeur.

L’Etat a joué sa partition en payant toutes les primes olympiques aux joueurs, avant le voyage pour Tunis. La FIP a également bénéficié du soutien de ses sponsors, pour que cette campagne se déroule dans d’excellentes conditions. 3e meilleure nation africaine de pétanque après le dernier championnat du monde, aux joueurs de confirmer ce statut de la Côte d’Ivoire, en jouant pleinement leur partition.

 SERCOM FIP

Yobouakro S/P d’Agnibilékrou, Journées socio-culturelles/ Les jeunes célèbrent la cohésion sociale

Une belle leçon. Face à la division profonde entre les cadres et les fils de Yobouakro, les jeunes réunis au sein de l’Association des jeunes élèves et étudiants de Yobouakro (Ajeey) ont voulu donner un autre son de cloche. Au cours des journées socio-culturelles tenues du 25 au 27 août dernier, ils ont appelé à la cohésion sociale, à la paix, l’amour et à la solidarité entre les ressortissants de cette localité de la Sous-préfecture d’Agnibilékrou. Lors du clou de ces journées, le samedi 26 août, à la place publique, le président de l’Ajeey, Victor Koffi Kacou, a exhorté les fils de ce village à l’union et à la concorde afin de booster l’essor de ce gros village. Il a salué le doyen Albert Aman Koffi pour son appui à la jeunesse et ses actions en faveur du développement local. Le parrain, Ahua Kouakou, journaliste et fils de ce village a demandé à ses filleuls de ne pas emprunter la voie sans issue de la division. « Notre village, le plus grand et le plus beau de la Sous-préfecture d’Agnibilékrou, accuse un retard du fait de la désunion de ses nombreux cadres. Vous, les jeunes, ne les suivez pas sur ce chemin. Cultivez l’amour, la fraternité, l’entente », a-t-il lancé à leur endroit. A en croire le parrain, si au sommet de l’Etat, la cohésion sociale est le leitmotiv, il revient aux jeunes de toutes les contrées de se l’approprier. Car, a-t-il ressassé, « si nous sommes unis, nous pouvons soulever des montagnes ». Ahua Kouakou a encouragé les jeunes à bien se former afin de trouver du travail. « Un jeune bien formé ne chôme pas. Si vous êtes à l’école ou même si vous retournez à la terre, sachez que seul le travail paie », a-t-il conclu. Yobouakro est une localité moderne de près de dix mille âmes.

Une correspondance particulière

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