Au Togo, la mission de la Cédéao a rencontré les acteurs politiques et de la société civile    Le chef des armées du Kenya et plusieurs responsables militaires tués dans un crash d'hélicoptère    Le nouveau président du Sénégal en Mauritanie pour sa première visite à l'étranger    Le Burkina Faso expulse trois diplomates français en raison d'"activités subversives"    Chaleur meurtrière au Sahel : une étude incrimine le changement climatique "d'origine humaine"    Le président centrafricain Touadéra à Paris pour nouer un "partenariat constructif" avec la France    La France et la Centrafrique s'accordent sur une "feuille de route" pour relancer leur relation    Élections au Tchad : le Premier ministre Succès Masra "convaincu" de gagner dès le premier tour    Vente de la bibliothèque de Senghor : un "enjeu symbolique fort" pour le Sénégal et la France    Libye : sans espoir de solution politique, l'émissaire de l'ONU jette l'éponge    Le Sénégal envisage d'acquérir la bibliothèque de Léopold Sédar Senghor    Au Soudan, un an de guerre    "Au Soudan, il y a des blocages constants à l'aide humanitaire de la part de tous les belligérants"    Conférence de Paris pour le Soudan : deux milliards d'euros d'engagement d'aide humanitaire    Déby, président de la transition au Tchad : "Je ne ferai pas plus de deux mandats successifs"    À Paris, 2 milliards d'euros d'aide humanitaire promis pour aider le Soudan en guerre    Un an de guerre civile au Soudan un "silence" déploré par l'Unicef    Elections législatives et régionales : début de campagne sur fond de contestations au Togo    Ouverture du dialogue inter-Maliens, en l'absence d'importants acteurs politiques    Au Niger, des milliers de personnes réclament le départ des soldats américains    Brice Oligui Nguéma en visite à Abidjan, plaide pour une levée des sanctions de l'Union africaine    Un an de guerre au Soudan : une solution politique impossible ?    Instructeurs, matériel militaire : l'aide sécuritaire de la Russie arrive au Niger    Niger : arrivée à Niamey d'instructeurs et de matériel militaires russes    Naufrage au Mozambique, commémorations au Rwanda, législatives au Togo : l'hebdo Afrique    Rwanda : à la poursuite des génocidaires avec les époux Gauthier, déterminés à obtenir justice    Mali : la junte interdit aux médias de couvrir les partis politiques    Au Mali, la junte interdit aux médias de couvrir les partis politiques    Togo : les autorités interdisent à l'opposition de manifester contre la nouvelle constitution    Au Togo, les opposants à la nouvelle Constitution accentuent la pression contre le pouvoir

Politique

Assassinat du général Robert Guéi/ Un témoignage qui donne froid dans le dos

De nouvelles révélations fracassantes ont été publiées sur les réseaux sociaux par un Ivoirien refugie au Ghana. Les détails sont pointus et abondants. L’individu semble parler de source. Lisez et tirez vous même votre propre conclusion pour enfin savoir POURQUOI le General Guei a été assassine, et surtout PAR QUI… LA MORT DE GUEI –Épisode 1– 2002, nous sommes fin Août. À Kabacouma, le Général Guéi reçoit un appel du Ministre Boga Doudou qui souhaite le rencontrer pour faire le point de la situation sécuritaire dans l’ouest et surtout des bruits de bottes entendu vers le nord, mais surtout ce rapport de la DST très alarmant. Mais pas de temps, car une médiation française du Quai d’Orsay souhaite apaiser les tensions entre les Ministres de l’intérieur ivoirien et burkinabé. Le Ministre Lida Kouassi est enjoint par le Président Laurent Gbagbo de réorganiser les forces de défense par tous les moyens, même si le Général Guéi devait y être associé. Le 14 septembre, sous prétexte d’une opération secrète en préparation, le Capitaine Coulibaly, aide de camp du Général Guei reçoit un appel inconnu qui l’invite à Abidjan pour y rencontrer dans la plus grande discrétion le Président Laurent Gbagbo. Le Cpt Coulibaly informe son mentor qui ne voit pas d’incohérence vu les contacts récents avec les ministres de l’intérieur et de la défense. Cependant, il ne manque pas d’exprimer sa méfiance puisque, auparavant, les coups de fils étaient sur sa ligne di þþćč c reste. –Épisode II– Nous sommes le 16 septembre 2002, Une colonne de 9 véhicules fait route vers Abidjan. Tambour battant et sirène avec feux de détresse, la colonne arrive au corridor de Bouaflé et est prié de s’arrêter devant un impressionnant dispositif de sécurité venu de Yamoussoukro. Le chef du convoi descend du véhicule et va s’enquérir des raisons du dispositif, mais surtout pour éviter l’affrontement. Les nerfs sont tendus. Le Lt-Colonel Vagbé lui indique l’ordre de mission de rediriger la colonne vers Yamoussoukro. Les hommes du Général refusent de céder leurs armes et minutions et joignent le Général Guéi pour lui faire part de la situation. Pendant ce temps, sur la route côtière, au niveau du village de Zegbé, 3 véhicules banalisés font un arrêt. L’un d’eux est une Nissan Patrol aux vitres fumées. Le Général est à bord. La tension est palpable. Faut-il rebrousser chemin ou continuer ? L’idée de progresser jusqu’à la palmeraie de Lopou dans les environs de Dabou fait consensus. C’est ce qui sera retenu. Une fois sur place, Le Général veut en avoir le cœur net. Il faut joindre Lacaze, son vieil ami. Il soupçonne un truc pas net. Si quelque chose se prépare sur Abidjan, lui doit le savoir. Mais le +3313028… sonnera longtemps dans le vide sans possibilité de laisser un message. Dans la nuit du 17 au 18, Le Capitaine Coulibaly, à bord d’un taxi brousse » réquisitionné », arrive au Manoir de l’indenié avec 3 hommes pour inspecter les lieux. Chose étrange, le convoi de Yamoussoukro est à 6 km du corridor et demande l’autorisation d’approche. À cette nouvelle, Le Capitaine Coulibaly donne ordre d’infiltrer le Général sur Abidjan. –Épisode III– La nuit a été courte. Les hommes sont à cran. Le Général est dans ses quartiers. Rose avec lui, tentent de joindre le Ministre Boga Doudou : il est à Paris et ne rentre que ce soir du 18 Septembre. Le Ministre Lida Kouassi qu’il réussit à joindre, est fort étonné que la Présidence ait confirmé une audience avec le Président Gbagbo… Il est en Italie avec son épouse et sa suite. Le Premier Ministre AFFI est alors informé. Sa réaction va énerver le Général. En effet, lorsque le Premier Ministre Affi N’Guessan, est contacté par le Ministre Lida Kouassi, il est 11.49 exactement. Il vient d’être briefé en urgence par un officier des Renseignement Généraux, le Lt Gnoleba Seri, de ce que des individus non identifiés en provenance du Mali et du Burkina Faso, aient infiltrés Abidjan, Bassam et Anyama. Donc, savoir que le Général prétendrait avoir une audience avec le Président lui semble suspect. On envoie alors des gendarmes du peloton d’Agban pour s’enquérir du nombre d’hommes descendus avec l’Homme fort de Kabakouma. On se rend alors compte que les hommes du Général ont pris position et que l’approche est impossible. Un dispositif de surveillance et de défense est mis en place avec une centaine d’homme. Le Général n’aime pas la tournure des événements et veut comprendre. Il essaie de joindre l’État-Major pour demander la levée du dispositif, parce que lui, n’a rien à faire sur Abidjan. Il veut retourner dans son fief et demande qu’un hélico soit mis à sa disposition. Refus catégorique d’AFFI N’GUESSAN. Il est 18.45 lorsque le vol AF 701 d’AIR-FRANCE atterri à l’aéroport d’Abidjan, Port-Bouët. Le Ministre Boga Doudou y est extrait rapidement et conduit au salon d’honneur pour un briefing. Il est prié de rejoindre le lieu du commandement secret pour la direction des opérations, pour faire face à la menace. BOGA DOUDOU veut rentrer d’abord se changer et voir sa famille pour lui-même les mettre à l’abri… –Épisode IV– Il est 21H. Le Capitaine Coulibaly constate que les alentours de la cour sont vides. Il fait un appel radio pour l’inventaire des troupes. Charles Lourouma alias Gauché est seul à répondre. Il relate que les hommes ont reçu un appel. Ledit appel était en langue malinké. Ceux qui n’ont pas voulu suivre ont été menottés et abattu avec des armes surplombées de dispositifs silencieux. Il a pu se retrancher vers la Policlinique avec 6 hommes. Il explique alors que l’incident de Yamoussoukro était suspect. Que des hommes ont été ajoutés au convoi et qu’il a remarqué des équipements introduits au convoi. Le Capitaine Coulibaly réuni les hommes présents. Ils ne sont que 9. Le Général est averti. À cet instant il reçoit un message du Général Lacaze : « OPÉRATION EN COURS STOP. LAGUNE SOUS OCCUPATION STOP. EXFILTRATION URGENT STOP. CIBLE BOUCLEE & EXÉCUTION DÉCIDÉE SUR SEINE ». Le Général s’isole avec Coulibaly et lui fait un briefing. Il est convaincu que les hommes dans la cour sont là pour l’exécuter. Il faut sortir de là. Rose est enfermée dans le sous-sol avec Gauché qui a ordre de tirer à vue. Il doit protéger Rose et nul ne doit pouvoir y entrer à part le Général. Des provisions sont descendues. Un Smiths & Johnson remis à Mme Guéi. L’heure est grave. Le Capitaine Coulibaly et le Général escalade la clôture sud, du côté du Boulevard lagunaire. Ils progressent tout doucement dans la nuit et se faufilent vers le Ministère de l’Intérieur pour escalader la clôture de la cathédrale où le Général espère avoir discrètement l’aide de son vieil ami le Cardinal Agré. Sauf que le Cardinal est en voyage à Rome. Et on entend déjà les armes qui crépitent du côté du manoir de l’indénié…. –Épisode V– La nuit domine sur Abidjan. Il y a cette atmosphère lourde et pesante. Il est de rigueur dans cette ville, que lorsqu’il y a un événement en cours, le temps s’assombrie. Les « akpanis » du quartier du Plateau sont aux abonnés absents. Jonchant la clôture de la Cathédrale St Paul du Plateau, le Général et son aide d camp se retrouvent rapidement en dessous du Centre Culturel de ladite cathédrale. Le Capitaine Fabien va prétexter aller chercher de l’aide pour « abandonner » son mentor. Le général va signaler sa présence au Curé de la Cathédrale qui demeure juste à côté. Le Père René AGBO alors curé de la Cathédrale, va le prendre en charge. Mais entendant les coups de feu qui se font incessants et de plus en plus proche, il juge bon de contacter son oncle le Cardinal Agré. N’y arrivant pas, il joint le Secrétaire du Cardinal qui n’est autre que le Père Patrice Sawadogo (Savadogo) pour avoir le bon contact. Tous deux vont conduire le Général du côté de l’archevêché pour, pensent-ils, garantir sa sécurité. Alors s’engage une discussion entre les 3 silhouettes qui avancent dans le noir en traversant l’intérieur de la cathédrale d’Ouest en Est. Le Secrétaire (Sawadogo) décide d’informer le Chargé de Communication qui est autre que le Père Augustin Obrou. Le souci du Général est ailleurs : où est passé le Cpt Fabien Coulibaly ? Que lui est-il arrivé ? Qu’en est-il des renforts ? Que se passe-t-il au manoir de l’Indénié ? Dans les bureaux de l’Archevêché, une cellule de crise est installée. Une communication est établie avec le Cardinal (depuis Rome) pour connaitre la marche à suivre. Aussi, les tirs sont assourdissant dans la nuit Abidjanaise. Le Général est d’abord caché dans un local qui sert de magasin. Et dans le 3e bureau, les discussions vont bon train. Le Cardinal depuis Rome, accepte la demande d’asile du Général Robert Guéi et donne instruction que cela soit notifié sur papier. Il veut joindre l’ambassadeur d’Italie, pour le prendre en charge. La nonciature apostolique est informée. Mais dans le noir de la nuit, le Général entend quelqu’un au téléphone, qui parle une langue qui n’est pas du Dioula… Oui c’est du Mossi. Il se sent trahi. Il sort de sa cachette et voit le visage du traitre. Il ne peut le croire… Le Général envoie alors le récit des événements à Franck par message en lui relatant détails après détails… Mais dans cette nuit, est-il sûr de s’adresser au bon ? Ah que cette nuit sera longue… –Épisode VI– Les armes crépitent sur les abords de la lagune Ebrié. Une nuit d’horreur et d’effroi pour les citoyens. La grande bâtisse de Feu Houphouët-Boigny va bientôt être le théâtre d’une page d’histoire des plus lugubres. Le Général quitte sa cachette et s’engouffre dans le noir sous les escaliers qui desservent les appartements du Prélat. Il se camoufle comme il peut. Il lance un premier appel pour joindre Fabien. Le Capitaine ne décroche plus. Il veut joindre le Colonel Kokora, son familier. C’est un Ebrié. Peut-être pourra-t-il le sortir de là. Ce dernier est sous surveillance passive et n’a pas la logistique nécessaire. Puis il lance cet appel. « Mams » est très connu de différentes autorités politiques, sécuritaires et militaires. Le Général l’a connu en 1997. Tout jeune qu’il était, il avait su tisser de nombreuses relations et son statut, lui permettait d’être apprécié de toutes les personnalités. Il vivait en Suède depuis peu. Ce dernier va essayer à distance de peser dans la balance. C’est ainsi que le Capitaine Kouamé est informé. Le Capitaine Kouamé fut le second de Feu le Commandant Jean Siaka Remarck. Souvenez-vous, cette unité d’élite qui avait attaqué et libéré le camp commando d’Akouedo en 2000 lorsque le Général se déclarait Président de la République. Il fut surtout le commandant instructeur du fameux Sergent Boka Yapi. Il est mort en héros pour la nation en service commandé cette nuit-là. Le capitaine voudrait bien, mais les combats sont rudes du côté de Cocody. Ils sont en opposition avec les hommes qui ont attaqué la résidence du Ministre Boga Doudou. Ses hommes et lui essaient d’avoir le dessus et l’artillerie est lourde. Guéi Robert n’est vraiment pas leur priorité. Surtout que dans l’acropole, il est fait état de combat au domicile de ce dernier et de sa présence très douteuse sur Abidjan… « Mams » lui tient un discours et le convainc que le Général risque de payer cher. À cet instant, la nouvelle est grave : BOGA DOUDOU EST MORT. Rien à faire, il faut diriger le Général à distance pour qu’il sorte de là. Il est donc acquis qu’il se débarrasse de sa veste et qu’il essaie de rejoindre les tours de la cité administrative. Il est toujours en ligne avec « Mams », qui essaie de joindre « Tonton » Gueu, Michel Gueu… Le Général revient sur ses pas. Il est au niveau du parking privé du Cardinal quand un détachement de 3 véhicules de types pick-up pénètrent l’enceinte de la cathédrale du côté de l’archevêché. La panique gagne la cellule de crise à l’intérieur auquel s’est invité le Prêtre ZIRI Boniface (actuellement Évêque d’Abengourou), l’adjoint direct du Cardinal Bernard Agré « Mams » assure ne pas avoir envoyé des gens le chercher. Il faut donc se cacher. Mais avec les phares des voitures, il risque d’être pris. Derrière des cartons et des grabats, le Général, comme un clochard, va se cacher… Ces hommes, sont-ils ceux qu’a appelés le Mossi… ??? –Épisode VII– Mabri Touakeuse, cadre de l’UDPCI est contacté. Il prend le relais des contacts pour essayer de stopper la décision de mise à mort. Oui la tête du Général a été mise à prix. Le colonel DE KERSABIEC, commandant du 43e BIMA fait la sourde oreille. Tous les supports politico-militaires de Robert GUEI sont mis à contribution pour faire stopper les chiens de guerre qui, d’ailleurs viennent d’entrer dans l’enceinte de la cathédrale. L’ambassadeur Georges Ouégnin est même sollicité. La vie du Général se joue à coup de téléphone mobile et satellitaire. De Nice à Chatenay-Malabry, de Plaisir-les-clé à Biarritz, tout est fait dans cette horrible nuit pour sauver celui qui fut applaudit 3 ans plutôt. AFFI N’ GUESSAN ne veut rien entendre car pour lui, rien n’est clair. BOGA DOUDOU a été lâchement tué et toutes les autorités du pays sont menacés alors « QU’EST CE QUI PROUVE QUE GUEI, CE FOU, n’est pas à la base de tout ça ». Il faut dire qu’AFFI a la réputation d’un borné, colérique. Il n’enverra personne le sauver. L’urgence est ailleurs : il faut sauver le pouvoir. Donc 3 véhicules pénètrent la cour de cathédrale côté archevêché et 2 autres, côté centre culturel. Une fouille minutieuse comme une battue est engagée. Sanogo Mohamed et ses hommes ont une mission bien précise : capturer BOB. Sanogo Mohamed est un combattant fin. Il est un soldat comme il existe de moins en moins. Son frère lui faisait confiance. Il est le petit frère du fameux IB. Pour ses hommes, c’est un homme intègre. Quand il choisit un camp, difficile voire impossible de lui tourner la casquette. Il pénètre dans l’enceinte de l’archevêché et tient en respect le curé et les autres. Les participants téléphoniques craignent le pire. Le prêtre Agbo René a pris un coup sur l’omoplate et il est tenu en joue. Mais personne ne sait où est Guéi et c’est vrai. Une rafale part dans les plafonds. Le Cardinal est dans tous ses états au bout du fil. Pendant ce temps, la diplomatie téléphonique bat son plein. Mais les hommes sont de plus en plus nerveux. Le Père Sawadogo parle avec Sanogo dans un patois. Le Père Antoine Koné aujourd’hui Évêque d’Odienné, active son réseau. Il est un proche d’IB. Sa voix compte au Nord, il est très écouté. Il était au Grand séminaire d’Anyama. Mais que peut-il au téléphone. Il veut aller à sa rencontre. Puis, en soulevant un carton, une silhouette se dessine. Le Général Guéi est pris. Agbo René, le curé veut dans un dernier geste de désespoir, s’opposer. Il manque de prendre une balle. Robert Guéi, l’homme fort de Kabakouma, Papa Roméo, Bob Noel, l’homme fort qui a écrit une page de la Côte d’Ivoire, l’auteur de la 2ème République, entre les mains de « ces jeunes gens ». « Ne les laissez pas m’emmener, ils vont me tuer, mon père, mon père… Jeunes… soldat… faites pas ça !!!! », Implorait-il. Plus personne ne pouvait rien. Son regard croise le traitre. Il lui dit « MA FOI M’A TRAHI ». Il reçoit un gros coup sur le torse. Il est embarqué de force. Le français déjà à bord a une caméra et filmais tout. C’est Jean Hélène. Il est reporté RFI et source AFP. Le Général Robert Guéi comprend alors qu’il va payer pour 2000…*

Réunies désormais au sein d’une amicale/ Voici l’intégralité du message des Forces Nouvelles au gouvernement et aux ivoiriens

DECLARATION Le sujet qui cristallise les attentions dans l’actualité politique et sociale de notre pays ces derniers temps, est à n’en point douter l’initiative de Pardon et de Réconciliation voulue par le Président de l’Assemblée Nationale, Son Excellence M SORO Kigbafori Guillaume. Cette initiative est diversement appréciée. En effet, étant bien entendu que nul ne saurait faire l’unanimité et que chaque sujet, dans une société aussi composite que la nôtre et vue les crises que notre pays a connues, la volonté du président Guillaume SORO, bien que soutenue par des pans essentiels des Ivoiriens, rencontre quelques oppositions inexplicables. Au nombre des dites oppositions, il y a ceux d’une part, qui s’évertuent à convaincre l’opinion, qu’aller au Pardon et à la Réconciliation en Côte d’Ivoire, serait contraire aux principes de l’Etat de droit, sans justifier de telles positions dont l’illogisme se la dispute avec la balourdise. Pourquoi les Ivoiriens devraient-ils s’opposer à la paix en Côte d’Ivoire ? Est-ce parce que l’initiative vient de Monsieur Soro Kigbafori Guillaume ? D’autre part, des Ivoiriens veulent vaille que vaille voir en cette initiative noble et d’une sincérité insoupçonnée, des relents d’affirmation politique de sa part comme si besoin était. Il convient de le rappeler, le Président du Parlement ivoirien, ancien Premier Ministre de Côte d’Ivoire, du 29 mars 2007 au 8 mars 2012, a été de toutes les étapes du dialogue inter-ivoirien ayant conduit le pays à l’organisation d’élections ouvertes à tous, justes, transparentes et très démocratiques en fin d’année 2010. De cet fait, si notre pays connait des personnes ressources à même de nous conduire à la réconciliation, Guillaume Soro fait office de l’une des plus averties et aptes à réussir ce pari. A ce stade de mes propos, nous nous permettons de regretter l’absence du Président Laurent Gbagbo, co-initiateur et co-animateur du dialogue direct inter-ivoirien signé à Ouagadougou en mars 2007. Vivement que toutes les valeurs de notre pays se retrouvent ! C’est un truisme de dire que si la Côte d’Ivoire n’a pu échapper aux violences ayant entrainé des dégâts et des pertes en vies humaines, suite à la crise post-électorale, la responsabilité ne saurait être du fait d’un seul groupe. Tous les Ivoiriens ont chacun, une part de responsabilité que chaque entité devrait reconnaître et assumer sans fioriture. L’Ivoirien a été à la fois loup et agneau! Prenons-en conscience et entreprenons d’avancer en toute responsabilité et maturité. Pour ce qui nous concerne, Mesdames et Messieurs, en notre qualité de porte-parole des Forces Nouvelles, il nous échoit la lourde tâche de vous annoncer, ce jour, Jeudi 10 août 2017, l’existence de l’organisation dénommée : Amicale des Forces Nouvelles, en abrégé AFN. Il n’échappe à personne que les Forces Nouvelles ont compté dans l’histoire récente de notre pays. Pour ce faire, il est de droit et d’obligation pour elles de se retrouver pour qu’unies, elles participent à ce nouvel élan initié par le Président de l’Assemblée Nationale de Côte d’ Ivoire dont l’aboutissement conduira notre pays à une réconciliation véritable, fiable et viable. Mesdames et messieurs, les Forces Nouvelles veulent prendre leur place dans ce processus de repentance, de pardon et de réconciliation et entendent faire de cela la priorité des priorités. Il s’agira pour nous, anciens cadres et sympathisants des Forces Nouvelles, au sein de l’Amicale Forces Nouvelles, de mener, aux côtés des familles politiques traditionnelles, la bataille de la sauvegarde et de la consolidation des acquis démocratiques en Côte d’Ivoire. A la suite du Président de l’Assemblée Nationale et au nom de l’AFN, nous voudrions ici humblement demander pardon à toute la Nation, à l’ensemble des victimes civiles et militaires provoquées par la crise née de l’engagement des Forces Nouvelles. En effet, il y a eu des morts. C’est à condamner parce que nous avons le devoir de nous battre pour protéger la vie et non pas de la ôter. L’AFN demande pardon pour toutes les fautes jadis commises et qui ont blessé les Ivoiriens et les amis de la Côte d’Ivoire. Loin de nous l’idée de nourrir les rancœurs et autres récriminations de nature à éprouver davantage le tissu social déjà fragilisé par les dérives politiques et autres contradictions mal maitrisées. Il convient de tout mettre en œuvre avec une détermination inébranlable, pour détourner notre pays et son peuple des sentiers suicidaires et de l’engager dans la voix responsable et hautement patriotique du pardon et de la réconciliation. Nous voulons nous constituer en avant-gardistes de la lutte pour la paix et en sensibilisateurs de tous ceux qui n’ont pas encore compris que notre pays n’aura son salut que dans la réconciliation. Sans vouloir présenter les Forces Nouvelles en ange, nous dirons, assumerons ce qu’ont été les Forces Nouvelles et participerons à établir la vérité sur ce qu’ont réellement fait les Forces Nouvelles. C’est un exercice important vue le trop plein de mensonges distillés sur leur existence et leur rôle dans la vie de la Nation par certaines chapelles, ainsi que par les médias, tous bords confondus, qui se sont acharnés tendancieusement à les vouer aux gémonies, comme si à chaque étape de la vie de notre Nation l’on a voulu blanchir certains et noircir d’autres. Si nul n’est démon, nul ne peut se vanter d’être ange ! Cela dit, Considérant qu’il est important d’écrire la vraie histoire sans falsification des faits comme certains s’échinent à le faire ; Convaincue du fait que la quête de démocratie, de solidarité, de justice sociale et de stabilité, demeure une priorité à satisfaire ; L’AMICALE DES FORCES NOUVELLES : • Au nom de l’amour de la patrie, appelle tous les FN, militants et sympathisants à rejoindre l’Amicale des Forces Nouvelles pour l’ultime bataille de réconciliation des Ivoiriens sans à priori lié à une obédience politique ; • S’engage à défendre et promouvoir les idéaux, les intérêts moraux et sociaux de ses membres ; • Pour ce qu’il a été, continue d’être dans ce pays et pour le leadership dont il bénéficie, encourage le Président SORO Kigbafori Guillaume, et le soutient dans son engagement à voir triompher l’initiative du Pardon et de la Réconciliation courageusement lancée le 3 avril 2017 ; • Pour son contenu et au vue de la noblesse de ses ambitions, annonce son adhésion à la plateforme ‘’Alliance du 3 avril’’ ; • Au nom de la réconciliation, se met aux côtés de toutes les victimes directes et collatérales des crises que notre pays a connues et leur demande de pardonner ; • Pour la paix et la cohésion, demande au Président de la République, président de tous les Ivoiriens sans exclusive, d’œuvrer pour que tous nos compatriotes incarcérés ici et ailleurs du fait des crises politico-militaires recouvrent la liberté ; • S’engage à entretenir et à développer les valeurs d’amitié, de fraternité, de solidarité, d’hospitalité qui ont et doivent à nouveau caractériser notre pays ; • S’engage à se battre pour faire de la Côte d’Ivoire cette terre d’espérance clamée par notre Hymne Nationale; • Encourage le gouvernement à rassurer les populations en mettant fin aux attaques armées répétées contre les symboles forts de la République ; Nous tenons, en définitive, à réaffirmer les engagements de notre organisation, à poursuivre et à conforter toutes les actions en faveur de l’unité nationale et la coexistence pacifique. Pour l’Amicale Forces Nouvelles Le Porte-parole SEKONGO Félicien

Attaques à répétition en Côte d’Ivoire/ L'Ump condamne les auteurs et les appelle à cesser leurs attaques pour donner une chance à la paix et à la réconciliation.

Nous,  apprenons ce jour qu'après l'école de police et la ville de Fresco, des individus non identifiés ont encore pris Adzopé pour cible dans la nuit du 03 au 04 aout. Cette série d'attaques opérées au moment où, de façon unanime, les Ivoiriens appellent le Président Alassane à prendre des mesures fortes pour relancer le processus de réconciliation, risque de ruiner nos espoirs quant à la préservation de la paix et l'amnistie des acteurs de la crise postélectorale. C'est pourquoi, l'Union des masses populaire, qui fait de la non-violence sa principale valeur, tient à attirer l'attention de tous sur les dangers que représentent ces attaques.

L'Union des masses populaires condamne par ailleurs les auteurs de ces attaques et les appelle à y mettre fin pour donner une chance à la paix et à la réconciliation en Côte d'Ivoire.

 

Fait à Abidjan le 04 août 2017

 

Kean Zoh,

 

Président de l'Ump.

Absence du président de l’Assemblée nationale à la 5ème édition du prix de l’excellence/ Voici pourquoi Soro Guillaume n’a pas pris part à la cérémonie au palais présentiel

C’est ce vendredi 4 août que les meilleurs des meilleurs en Côte d’Ivoire dans tous les domaines d’activités confondues  ont été célébrés à l’occasion de la 5ème édition du prix d’excellence. C’était à la salle des pas perdus au Palais de la présidence de la république en présence du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, des présidents d’institutions et des membres du gouvernement. Mais l’assistance a constaté une absence de taille. Le président de l’Assemblée Nationale, Guillaume Soro n’y était pas. Une  situation qui a suscité autant de commentaires. Si certains murmuraient que c’est parce que le Pan ne serait pas en odeur de sainteté avec le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, de source officielle, Soro Guillaume aurait informé le président Alassane Ouattara qu’il ne pourra pas être présent du fait qu’il part ce vendredi à Daloa  pour prendre part aux obsèques de son beau-père, le patriarche Tagro. Mais qu’il sera bel et bien présent le 7 août à la commémoration de la 57ème fête de l’indépendance.

 

Nina Coulibaly

 

 

Après l’interprétation malencontreuse des propos du Président du Pdci/ Le ministre Adjoumani reprécise la pensée de son mentor

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Henri Konan Bédié s’est dit surpris par la compréhension « malencontreuse » accordée à ses propos, a indiqué Kobenan Kouassi Adjoumani, lors d’un point de presse tenu ce  jeudi  3 août à la résidence du président du PDCI à Abidjan.

Lisant une déclaration du président du présidium du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), le porte-parole du Pdci  a fait savoir que « les fossoyeurs du RHDP ont distillé dans la presse une autre interprétation, la leur, pour tenter de mettre à mal notre alliance et notre cohésion au sein du RHDP… Les différentes réponses du président Bédié aux journalistes ont été dévoyées, provoquant ainsi des interrogations dans le milieu politique ivoirien et spécialement au sein de l’Alliance des houphouétistes, le RHDP », a affirmé Kobenan Kouassi Adjoumani en citant Konan Bédié qui a répondu, à son retour de Paris, le 30 juillet dernier, aux questions des journalistes. S’agissant de l’insistance de trois journalistes qui demandaient si 2020 est négociable pour le PDCI, Bédié a formellement répondu que : « Pour ce qui concerne 2020, cela n’est pas négociable, ni pour le PDCI, ni pour tout autre parti politique, pour la bonne raison que cette échéance est inscrite dans la loi ». Concernant le RHDP, le président Bédié a indiqué que « nous travaillons tous dans le cadre du RHDP en ce moment. Nous voulons renforcer le RHDP ».  Selon  donc le porte-parole du PDCI, « les propos du président Bédié sur ces deux questions sont donc très clairs et ne devraient appeler à aucune interprétation négative voire démobilisatrice …Le président Bédié invite donc tous les responsables du RHDP à conforter leur cohésion interne et à soutenir de façon ferme le président de la République dans son action de développement du pays », a conclu Kobenan Adjoumani, réaffirmant l’attachement du président du PDCI à la paix.

 

Affia Marie avec Aip

Côte d’Ivoire/ Communiqué du conseil des ministres du mercredi 02 août 2017

Le mercredi 02 août 2017, un Conseil des Ministres s’est tenu de 11h à 13h30, au Palais de la Présidence de la République à Abidjan, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef de l’Etat.

 

L’ordre du jour de cette réunion comportait les points suivants :

 

A/-Mesures Générales

Projets de loi et d’ordonnance

Projets de décrets

B/-Mesures Individuelles

C/-Communications

 

A/– MESURES GENERALES

 

PROJETS DE LOI ET D’ORDONNANCE

 

1-Au titre du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme ;

Le Conseil a adopté un projet de loi portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI).

Ce projet de loi vise à mettre en cohérence l’organisation et le fonctionnement de la CNDHCI avec les standards internationaux, plus précisément, avec les principes de Paris qui représentent le cadre de référence en matière d’organisation et de fonctionnement des institutions nationales des Droits de l’Homme. Ce nouveau dispositif renforce les garanties d’indépendance et de pluralisme nécessaires à la bonne exécution des missions confiées à la CNDHCI.

 

2-Au titre du Ministère de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste en liaison avec le Ministre de la Modernisation de l’Administration et de l’Innovation du Service Public ;

Le Conseil a adopté une ordonnance relative aux échanges électroniques entre les usagers et les autorités administratives et entre les autorités administratives ainsi qu’un projet de loi de ratification de cette ordonnance.

Cette mesure précise le cadre de création et de mise en œuvre, par les autorités administratives, des e-Services, simplifie les formalités auxquelles les usagers sont assujettis et met en place les référentiels des systèmes d’information des autorités administratives en vue de permettre aux populations d’accomplir, en toute sécurité, certaines formalités administratives et de bénéficier de services délivrés par voie électronique. Elle institue, à cet effet, le principe de la saisine des autorités administratives par voie électronique, réglemente les demandes ou paiements effectués par voie électronique, fixe le cadre des échanges de données entre autorités administratives et organise la sécurité des données ainsi que le règlement des litiges liés aux échanges par voie électronique.

Ainsi, tout en offrant aux populations des services de meilleure qualité, cette ordonnance répond aux exigences d’amélioration des indices de développement numérique de notre pays par le décloisonnement des plateformes informatiques de l’administration publique et l’établissement de bases communes de gouvernance des processus d’interopérabilité ainsi que des référentiels de sécurité des plateformes et réseaux informatiques publics.

 PROJETS DE DECRETS

 1-Au titre du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme ;

Le Conseil a adopté un décret portant création de la Cour d’Appel de Commerce d’Abidjan et fixant son siège, son ressort territorial et sa composition.

En application de la loi n° 2016-1110 du 08 décembre 2016 portant création, organisation et fonctionnement des juridictions de commerce, ce décret crée, à la suite du Tribunal de Commerce d’Abidjan, la Cour d’Appel de Commerce d’Abidjan. Cette juridiction comprend cinq (5) chambres dont deux (2) seront mises en place en début des activités de la Cour et les trois (3) autres rendues opérationnelles en cours d’exercice, en fonction de l’accroissement du volume du contentieux en appel.

Aussi, d’autres juridictions chargées de connaître des litiges en matière commerciale seront progressivement créées et installées dans différentes autres localités du pays.

 2-Au titre du Ministère de l’Industrie et des Mines, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté six (6) décrets portant attribution de permis de recherche minière valables pour l’or :

-un permis de recherche minière à la société TCHOLOGO EXPLORATION SA à Angoda dans les départements de Toumodi, d’Attiégouakro et de Dimbokro ;

 -un permis de recherche minière à la société B&F MINERALS SARL dans les départements de Bongouanou et de M’Batto ;

 -un permis de recherche minière à la société EXPLORATION TML COTE D’IVOIRE SARL à Bassawa dans le département de Dabakala ;

 -un permis de recherche minière à la société MANAGEM COTE D’IVOIRE SA dans les départements de Bouaké, de Didiévi et de M’Bahiakro ;

 -un permis de recherche minière à la société EXXOR EXPLOITATION SA dans les départements d’Adzopé, d’Agboville et d’Akoupé ;

 -un permis de recherche minière à la société MANCHA COTE D’IVOIRE SARL dans les départements de Zouan-hounien et Toulepleu.

Ces six (06) permis de recherche minière sont délivrés pour une période de quatre (04) ans.

 3-Au titre du Ministère des Transports, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME et le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté un décret règlementant la vérification de la masse brute avant embarquement des conteneurs à l’exportation.

Ce décret définit les règles de vérification de la Masse Brute Vérifiée des conteneurs empotés destinés à l’exportation, avant embarquement au départ de la Côte d’Ivoire, à bord des navires soumis aux règles de la convention SOLAS sur la sauvegarde de la vie humaine en mer et de ses textes modificatifs. Ces derniers rendent obligatoire depuis 2016 la vérification de la Masse Brute Vérifiée connue sous l’expression anglaise de Verified Gross Mass (VGM).

Cette mesure traduit la volonté du Gouvernement d’œuvrer de concert avec les autres Etats, à la sécurité et à la sûreté du trafic maritime, de sorte à éviter les naufrages et les pertes en vies humaines liées à la surcharge ou au mauvais chargement des navires.

 4-Au titre du Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances ;

Le Conseil a adopté un décret autorisant la cession de la participation de 51,6% détenue par l’Etat dans le capital de la Banque de l’Habitat de Côte d’Ivoire (BHCI).

Compte tenu des pertes importantes enregistrées par la BHCI de nature à compromettre durablement ses missions, la totalité des parts détenues par l’Etat et ses démembrements dans le capital de cette banque, a été cédée à une société de droit canadien spécialisée dans le financement de l’immobilier.

Cette opération permettra de recapitaliser la banque et de la rendre conforme à la règlementation bancaire de l’UEMOA et ainsi, de renforcer sa mission de financement de l’immobilier.

 B– MESURES INDIVIDUELLES

 1-Au titre du Premier Ministre, Ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

 Le Conseil a adopté une communication relative aux délibérations du Comité chargé de l’examen des projets de nominations dans les départements ministériels du 31 juillet 2017. La liste des nominations validées figure en annexe du présent communiqué.

 2-Au titre du Ministère des Affaires Etrangères ;

Le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de :

-Monsieur Bemardino MBA ONDO, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de Guinée Equatoriale près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Abidjan ;

 -Monsieur AROON JIVASAKAPIMAS, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Royaume de Thaïlande près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Dakar ;

-Madame Julie SHOULDICE, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Canada près la République de Côte d’Ivoire, avec résidence à Abidjan.

 3-Au titre du Ministère de la Fonction Publique, en liaison avec le Ministère des Affaires Etrangères, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère des Sports et des Loisirs et le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a donné son accord en vue du renouvellement du détachement de Monsieur YAPO N’guessan Charles, auprès de la Conférence Africaine de Rugby (CAR) pour une durée de deux (2) ans, à compter du 1er janvier 2017.

 C/– COMMUNICATIONS

 1-Au titre du Premier Ministre, en liaison avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, le Ministère du Plan et du Développement, le Ministère des Transports, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du Développement Durable, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Ministère des Sports et des Loisirs, le Ministère des Infrastructures Economiques, le Ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité, le Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, le Ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme, le Ministère de la Promotion de la Jeunesse, de l’Emploi des Jeunes et du Service Civique et le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

 Conformément à l’engagement du Président de la République de mettre en place un plan spécial pour cette Commune, le Conseil a adopté une communication relative à la mise en œuvre du Plan d’Urgence de la Commune d’Abobo.

Ce Plan d’urgence est un vaste programme gouvernemental qui vise à améliorer significativement les conditions de vie des populations de cette commune, à travers la réalisation d’investissements priorisés en concertation avec les populations et les principaux acteurs sectoriels. Ce plan, d’un coût de 173 614 216 380 francs CFA, comprend le renforcement des infrastructures économiques, la mise aux normes des services et équipements socio-collectifs, l’amélioration de l’environnement urbain, la promotion de la sécurité et de la protection civile et l’appui à l’insertion socio-économique.

Le Conseil a validé ce plan et a instruit l’ensemble des Ministres concernés à l’effet de prendre les mesures en vue de sa mise en œuvre diligente.

 2-Au titre du Premier Ministre, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère des Affaires Etrangères, le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, le Ministère des Transports, le Ministère des Infrastructures Economiques, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Secrétariat d’Etat, chargé de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté une communication relative aux négociations du Programme Compact Côte d’Ivoire du Millennium Challenge Corporation (MCC) à Washington DC aux Etats-Unis d’Amérique, du 24 au 28 juillet 2017.

 Au regard des efforts importants déployés par le Gouvernement en vue d’améliorer l’environnement des affaires dans notre pays, le Comité de gestion des investissements du MCC à Washington, a décidé en juin 2017, d’octroyer à la Côte d’Ivoire la somme de 527,7 millions de dollars US, soit environ 314,8 milliards de francs CFA pour le financement de deux (2) projets dans le cadre du programme compact. Ces projets portent sur l’employabilité des jeunes et la productivité des entreprises pour le premier et pour le second, sur les transports dans la ville d’Abidjan.

Aussi, à la suite de la mission du MCC à Abidjan en juin 2017, une mission de haut niveau conduite par le Secrétaire Général de la Présidence, a séjourné à Washington DC du 24 au 28 juillet 2017 afin de finaliser les négociations sur cet accord.

Cette mission a permis de lever les points de divergence et d’obtenir ainsi les accords nécessaires sur les engagements du Gouvernement et les conditions préalables à la mise à disposition du don correspondant.

 3-Au titre du Ministère d’Etat, Ministère de la Défense, en liaison avec le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité ;

Le Conseil a entendu une communication relative à la situation sécuritaire et au point des formations au sein des Forces Armées de Côte d’Ivoire.

Dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 juillet 2017, aux environs de 22 heures, l’Ecole Nationale de Police (ENP) a été attaquée par des individus armés. A Azaguié, la brigade de Gendarmerie a fait l’objet d’une attaque dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 juillet 2017 et le vendredi 28 juillet 2017, aux environs de 22 heures, la ville de Fresco a subi à son tour, une attaque. Lors de ces trois (3) attaques, ces individus ont visé principalement les symboles des forces de défense et de sécurité, des institutions financières.

 Le bilan combiné de ces attaques se présente comme suit :

 −un militaire blessé et un autre tué à l’Ecole Nationale de Police (ENP) ;

−un gendarme blessé à Fresco ;

−des armes et des munitions emportées puis récupérées plus tard par les forces de sécurité ;

−de l’argent emporté dans les agences du Trésor Public d’Azaguié et de Fresco et dans une société privée à Azaguié ;

−huit (8) véhicules arrachés à leurs propriétaires et retrouvés plus tard.

 Les enquêtes diligentées ont permis de mettre aux arrêts huit (8) personnes directement impliquées dans ces attaques, dont six (6) militaires et deux (2) civils. Les enquêtes se poursuivent à l’effet de traduire devant les tribunaux, tous les auteurs et complices de ces actes criminels.

Tirant les leçons de ces attaques et de leur mode opératoire, des mesures sécuritaires ont été prises et mises en œuvre, notamment la mise en éveil permanente des troupes et l’anticipation des attaques par une intensification du renseignement.

Aussi, dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de programmation militaire, plusieurs formations ont été programmées pour le renforcement des capacités opérationnelles des forces afin de leur permettre de remplir plus efficacement leurs missions.

 4-Au titre du Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle ;

Le Conseil a adopté une communication relative aux résultats du Baccalauréat, session 2017.

Les résultats du Baccalauréat (BAC), session 2017, ont été proclamés le mardi 25 juillet 2017.

Au plan national, sur 226 500 candidats présents, 101 880 ont été déclarés admis au BAC, soit un taux de 44 ,98 %, en progression de 2,6% par rapport à celui de la session 2016, qui était de 42,38%. Au nombre des admis, l’on enregistre 46 058 filles et 55 822 garçons. La Direction régionale d’Abidjan 1 enregistre le taux de réussite le plus élevé, soit 55,91%.

Pour la première fois, le nombre des admis au baccalauréat dépasse les 100.000, ce qui confirme l’amélioration progressive du taux de scolarisation et des conditions de formation des élèves ivoiriens, et représente désormais un défi pour l’enseignement supérieur de notre pays, qui devra s’adapter et s’organiser pour absorber avec efficacité, ce volume annuel croissant.

 5-Au titre du Ministère des Transports, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances et le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté une communication relative à la réhabilitation en urgence de la piste de l’Aéroport de San Pedro.

L’aéroport de San Pedro, deuxième pôle économique de notre pays, présente un état de dégradation avancée sur l’ensemble de la piste d’atterrissage, au point de constituer un problème grave de sécurité et de sûreté des vols.

Aussi, compte tenu du caractère stratégique de cette infrastructure aéroportuaire pour l’économie nationale, le Conseil a entériné la décision de la SODEXAM de suspendre pour une durée de quinze (15) jours, les vols civils sur l’aéroport de San Pedro. Cette mesure permettra de réhabiliter la piste d’atterrissage de 1900 mètres de long et la bretelle revêtue de 125 mètres de long reliant la piste au parking avion.

 6-Au titre du Ministère de l’Economie et des Finances, en liaison avec le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté deux (2) communications :

-la première communication est relative au remboursement de dépenses inéligibles de trois (3) projets cofinancés avec la Banque Mondiale.

Il s’agit du Projet de Réduction des Émissions de gaz à effet de serre issues de la Déforestation et de la Dégradation des Forêts (REDD+), du Projet Régional pour l’Autonomisation des Femmes et le Dividende Démographique au Sahel (SWEDD) et du Projet de Renforcement du Système de Santé et de Réponse aux Urgences Epidémiques (PRSSE). Une revue approfondie de la gestion de ces programmes a révélé des dépenses jugées inéligibles au financement de la Banque Mondiale.

Le montant total de ces dépenses dites non conformes aux procédures de gestion fiduciaire des projets financés par la Banque Mondiale, s’élève à 249 521 800 de francs CFA.

Outre le relèvement des coordonnateurs concernés de leurs fonctions ainsi que les sanctions disciplinaires et les poursuites judicaires qu’ils pourraient subir, le Conseil a instruit les Ministres concernés à l’effet de prendre les dispositions nécessaires en vue du remboursement des sommes sus-indiquées.

 -la seconde communication est relative à la situation des règlements effectués au titre de la dette « fournisseurs » 2017.

Afin de relancer la consommation et l’investissement des entreprises, en particulier, des PME, le Président de la République a donné des instructions en vue de l’apurement de la dette des fournisseurs de l’Etat. En application de cette instruction, les services du Ministère de l’Economie et des Finances ont procédé au paiement des factures de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, selon notamment le critère d’impact sur le plus grand nombre de fournisseurs et le principe d’antériorité de la dépense.

Ainsi, à la date du 28 juillet 2017, un montant global de 232,1 milliards de francs CFA a été totalement décaissé au bénéfice des fournisseurs de l’Etat et ses démembrements. Les paiements effectués sont répartis en dépenses d’investissement à hauteur de 114,3 milliards de francs CFA et en dépenses de fonctionnement à hauteur de 117,8 milliards de francs CFA. Les paiements effectués concernent les dépenses budgétaires enregistrées dans les livres du Trésor Public, et donc en instance de paiement chez les Comptables Publics.

 

7-Au titre du Ministère de l’Economie et des Finances, en liaison avec le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme ;

Le Conseil a entendu une communication relative à l’état d’avancement du remboursement des souscripteurs de l’Agrobusiness au 31 juillet 2017.

Cette opération concerne 48 296 souscripteurs pour 100 588 274 429 francs CFA à rembourser et les ressources disponibles s’élèvent à 24 558 657 128 francs CFA. A la suite des recherches effectuées par le Procureur de la République et la Police Economique, des ressources additionnelles de 1 150 000 000 francs CFA ont pu être mobilisées et consignées dans un compte séquestre.

Au 31 juillet 2017, le bilan établi par l’Administrateur Séquestre est le suivant :

-16 925 souscripteurs, soit un peu plus du tiers, ont été enrôlés par les banques pour un montant de 13 396 462 294 de francs CFA ;

-23,24% des souscripteurs ont été payés par les banques à hauteur de 10 947 937 881 de francs CFA, soit 47 % du montant dû aux souscripteurs.

Le processus de remboursement des souscripteurs se poursuit avec le traitement par l’Administrateur Séquestre, des réclamations et des dossiers des retardataires. Les listes définitives seront arrêtées et mises en ligne le 24 août 2017 au plus tard.

Au plan pénal, le Doyen des Juges d’Instruction du Tribunal de Première Instance d’Abidjan, appuyé par le Procureur de la République, a ouvert des procédures judiciaires à l’encontre de vingt-trois (23) sociétés d’agro-business dont six (6) dirigeants sont actuellement en détention.

 8-Au titre du Ministère de l’Emploi et de la Protection Sociale, en liaison avec le Ministère des Affaires Etrangères, le Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques, le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité et le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté une communication relative à la mission d’études et de partage d’expériences au Centre d’Excellence contre la faim du Brésil, du 29 août au 02 septembre 2017, à Brasilia (Brésil).

 Dans le cadre de la coopération avec le Programme Alimentaire Mondiale (PAM), la Côte d’Ivoire a présenté sa candidature pour abriter le siège du Centre d’Excellence contre la faim en Afrique.

Aussi, au regard de l’intérêt que revêt ce Centre d’Excellence pour l’alimentation scolaire, la nutrition, le soutien aux petites exploitations agricoles, etc., le Conseil a autorisé une mission gouvernementale de haut niveau à effectuer une visite d’études du Centre d’Excellence du Brésil contre la faim, en vue de s’imprégner du modèle brésilien dans la gestion d’une structure régionale de ce type et dans la lutte contre la faim.

La délégation qui se rendra au Brésil, sera conduite par le Vice-Président de la République, Coordonnateur National pour la Stratégie « Faim Zéro ».

 9-Au titre du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère de la Salubrité, de l’Environnement et du développement Durable et le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté une communication relative à l’épidémie de dengue en Côte d’Ivoire.

Suite à l’épidémie de dengue détectée en avril 2017 dans le district sanitaire de Cocody-Bingerville, le Gouvernement a entrepris de nombreuses actions portant sur le renforcement de la surveillance épidémiologique et biologique ainsi que sur la lutte anti vectorielle et la sensibilisation des populations.

A la date du 27 juillet 2017, la situation se présente comme suit :

-sur un total de neuf cent onze (911) cas suspects notifiés, trois cent onze (311) sont confirmés, dont deux (2) décès enregistrés à Cocody au début de l’épidémie ;

-sur la période du 03 au 22 juillet 2017, cent cinquante-trois (153) nouveaux cas ont été recensés principalement dans les communes de Cocody et de Bingerville.

Aussi, compte tenu du risque de propagation de l’épidémie dans l’ensemble du District Autonome d’Abidjan et à l’intérieur du pays, le Conseil a décidé d’étendre la campagne de lutte anti vectorielle à toutes les communes d’Abidjan et aux villes environnantes.

 10-Au titre du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, en liaison avec le Ministère des Affaires Etrangères, le Ministère de l’Economie et des Finances et le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté une communication relative à l’organisation en Côte d’Ivoire, du Rassemblement Annuel du Mouvement Mondial SUN.

Le Rassemblement Mondial SUN est organisé chaque année par le Secrétariat du Mouvement et réunit l’ensemble des points focaux des Gouvernements des pays membres.

Cet événement sera organisé en Côte d’Ivoire, pour la première fois, en dehors des pays donateurs, en reconnaissance des progrès réalisés par le Gouvernement ivoirien en faveur du renforcement de la Politique Nationale de Nutrition, sous le leadership du Premier Ministre, Président du Conseil National pour la Nutrition.

Le Rassemblement Annuel du Mouvement Mondial SUN, en Côte d’Ivoire, prévoit environ neuf cents (900) participants venant de cinquante-neuf (59) pays membres et deux-cents (200) invités locaux. Cette rencontre servira de cadre pour faire le point des progrès et des principaux défis dans l’atteinte des objectifs du Mouvement SUN pour l’amélioration de la situation nutritionnelle dans le monde.

 11-Au titre du Ministère des Sports et des Loisirs, en liaison avec le Ministère de la Culture et de la Francophonie, le Ministère de l’Economie et des Finances et le Secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté une communication relative aux récompenses des sportifs et artistes médaillés de la VIIIe Edition des Jeux de la Francophonie, du 21 au 30 juillet 2017, à Abidjan.

Ce grand rendez-vous sportif, culturel et de création, placé sous le signe de la solidarité, de la diversité et de l’excellence, a offert une fois de plus l’occasion à la jeunesse francophone, de se dépasser et de rivaliser dans un esprit d’échange, de partage et de découverte. A l’issue de ces Jeux , notre pays a été classé à la sixième place sur cinquante-trois (53) pays participants, avec dix-neuf (19) médailles, dont six (6) en Or, huit (8) en Argent et cinq (5) en Bronze.

Au regard de ces résultats, le Conseil a décidé de témoigner la reconnaissance de l’Etat et du peuple ivoirien à l’endroit de ces sportifs et artistes, qui ont porté haut le drapeau ivoirien pendant ces Jeux de la Francophonie Abidjan 2017.

Ainsi, il sera attribué aux compétiteurs et à leurs encadreurs, un montant de cinq millions (5 000 000) de FCFA pour la médaille d’Or, trois millions (3 000 000) FCFA pour la médaille d’argent et un million (1 000 000) FCFA pour la médaille de bronze.

Tous les médaillés ivoiriens de ces jeux seront par la suite distingués dans l’Ordre du Mérite des Sports et celui de la Culture.

 12-Au titre du Ministère des Infrastructures Economiques, en liaison avec le Ministère de l’Economie et des Finances, le Ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME et le Secrétariat d’Etat auprès du Premier Ministre, chargé du Budget et du Portefeuille de l’Etat ;

Le Conseil a adopté une communication relative à l’accès à l’eau potable à coût abordable pour tous dans le cadre de la lutte contre la vie chère.

Face à la nécessité de résorber les déficits de production d’eau potable partout en Côte d’Ivoire, et de corriger les dysfonctionnements des réseaux de distribution, le Gouvernement a identifié des projets structurants dans le cadre du programme « Eau pour Tous », inscrit au plan d’actions prioritaires (PAP) 2017-2020.

Ces projets, d’un coût total de 1320 milliards de francs CFA, permettront de porter le taux d’accès à l’eau potable de la population à 95% en 2020, contre environ 70% à ce jour. Le programme s’exécutera en deux (2) phases, respectivement de 200 milliards de FCFA de 1 120 milliards de FCFA.

Le Conseil a instruit le Ministre des Infrastructures Economiques et l’ensemble des Ministres concernés à l’effet de prendre les mesures nécessaires pour la mise en œuvre diligente de ce programme.

Fait à Abidjan, le 02 août 2017

Bruno Nabagné KONE

Ministre de la Communication, de l’Economie Numérique et de la Poste,

 

Porte-parole du Gouvernement

S'abonner à ce flux RSS
xxx