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DÉCLARATION DE LA DIRECTION DE LA COMMUNICATION DU PDCI-RDA SUITE AU COMMUNIQUE DE L'AUTORITÉ NATIONALE DE LA PRESSE (ANP)

DÉCLARATION DE LA DIRECTION DE LA COMMUNICATION DU PDCI-RDA SUITE AU COMMUNIQUE DE L'AUTORITÉ NATIONALE DE LA PRESSE (ANP)

Depuis hier circule sur les réseaux sociaux un communiqué de l'Autorité Nationale de la Presse (ANP) daté du 11 juin 2019 dans lequel vous exprimez une « résurgence d'entrave à la liberté de la presse et de menaces sur la sécurité des journalistes sur les lieux de reportage d'activités politiques » en faisant un lien inopportun avec un évènement datant du 05 Mars 2019 à Yamoussoukro. A cet effet, je voudrais faire quelques précisions sur les points suivants. 1. Dans votre communiqué, vous faites état d'une invitation par courriers en date du 02 et 17 Mai 2019 à votre siège pour une séance d’échanges afin de recueillir ma version des faits que vous me reprochez. S'agissant du courrier du 17 Mai 2019, je voudrais porter à votre connaissance que ni moi ni le service administratif du PDCI-RDA n'a reçu un tel courrier jusqu’à ce jour. Aussi, concernant votre courrier du 02 mai 2019, ayant été saisie par mes services le même jour, je vous ai aussitôt joint au téléphone pour vous indiquer que n'étant ni l'organisatrice de l'évènement ni celle qui ait invité les journalistes à une quelconque couverture médiatique, je ne pouvais répondre à votre invitation. Je vous ai donc conseillé de vous référer aux organisateurs de l'événement. 2. En ce qui me concerne, le 05 Mars 2019, le Président Henri Konan Bédié a procédé, à l'occasion d'une cérémonie strictement privée, au dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe de feu Félix Houphouët-Boigny, à laquelle aucun organe de media n'était convié. Le caractère privé de cette cérémonie qui se voulait dans la plus grande intimité a nécessité de la part du service de sécurité du Président Henri Konan Bédié d'interdire la prise d'images aux journalistes accourus sur les lieux après avoir eu écho de la présence du Président Bédié au caveau du Feu Félix Houphouët-Boigny. Malgré cette interdiction, le correspondant du quotidien l'Expression a désobéi en prenant des images dont le service de sécurité a demandé la suppression. S'opposant à cette demande, il s'en est suivi de vives discussions. Informée de la situation, je me suis rendue sur les lieux pour demander au journaliste de faire droit à la demande du service de sécurité afin d'éviter des tensions. Ce que le journaliste a fait en ma présence. Plus tard, le correspondant du quotidien l'Expression monsieur TRAORE Yacouba Diarra vient m'informer de la perte de son téléphone portable qu’il évaluait à 45.000 F CFA. Au regard des liens cordiaux entre le quotidien l'Expression, le journaliste et moi-même, je lui ai remis sur place la somme de 50.000 F CFA pour l'achat d'un nouveau téléphone. Comme vous pouvez le constater, malgré le fait que ce correspondant soit dans l'irrégularité surtout qu'aucun journaliste n'a pas été invité à cette activité privée du Président Bédié, j'ai su le protéger et le couvrir des valeurs d'amour et de respect de la dignité humaine qui sont si chères au PDCI-RDA et à moi-même. Depuis 2003, de Secrétaire Nationale chargée de la communication de la Jeunesse du PDCI-RDA ; chargée de relations presse du PDCI-RDA avec monsieur DAHOUET-BOIGNY, Secrétaire Général adjoint, chargé de la communication du PDCI-RDA, à conseillère en communication du Président BEDIE, à ce jour que j'occupe les fonctions de Directrice de la communication du PDCI-RDA, j'ai toujours entretenu des liens fraternels avec l'ensemble des médias et mes rapports avec les journalistes sont empreints de courtoisie et de respect. Aussi, je m'étonne et m'interroge sur le but inavoué de ce communiqué qui indexe de manière singulière ma personne alors qu'au regard des faits, je ne suis pas la mise en cause. En outre, si tant est que vous vouliez sincèrement inviter "tous les acteurs socio-politiques, les leaders d'opinions et leurs différents staffs de communication, à faciliter aux journalistes, sans discrimination, l'accès aux sources d'informations et aux activités ouvertes à la presse" comme vous l'insinuez dans votre communiqué, il apparait très étrange que vous vous focalisez exclusivement sur un événement strictement privé et sur le PDCI-RDA. Encore, ne serais-je pas en droit de m'interroger sur votre réelle intention avec le renfort de publicité autour de ce communiqué qui intervient plus de deux (02) mois après les événements. Enfin, au-delà de toutes les présuppositions que votre communiqué laisse aisément transparaitre, je pu vous assurer, Monsieur Raphaël Lakpé, de mes cordiales relations avec l'ensemble de la communauté des journalistes dont chacun pourra en témoigner car comme j’aime à le dire, l’homme politique est fonction du journaliste et vis-versa d’où l’explication la raison de dire que les journalistes sont la prunelle de mes yeux. Cordialement.

Fait à Abidjan, le 13 juin 2019

Mme Djénébou Zongo

Directrice de la Communication du PDCI-RDA

Conseillère en Communication du Président BEDIE

 

 

Mise au point après la déclaration de la Directrice de la Communication du PDCI-RDA

 

Je voudrais remercier tous les amis journalistes qui ne font que m’appeler pour m’apporter leur soutien. Dans mon travail, je n’ai jamais accepté qu’on manque de respect aux journalistes. Je l’ai prouvé depuis que je suis en charge de la communication au PDCI-Rda. Depuis 2003, il y a des fois où j’arrive à des cérémonies et je constate que les sièges réservés aux journalistes étaient occupés, je les faisais libérer pour que les journalistes fassent leur travail. Il y a des fois où j’ai été obligée de faire lever des dignitaires du parti pour donner la place aux journalistes. Ils peuvent en témoigner. J’ai toujours entretenu de bonnes relations avec toute la presse, que ce soit la presse sous le président Laurent Gbagbo. Je voudrais rappeler que le droit à la différence existe. Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui, nous ne sommes plus au RHDP que je vais changer ma manière de travailler avec les journalistes avec qui j’ai travaillé dans le temps. Hier, des journalistes m’ont appelé pour me dire que le journaliste en question a retrouvé son portable. On lui a demandé de m’informer, mais il ne l’a pas fait. Je voudrais vous dire que je ne vais pas changer ma façon de travailler avec la presse. Je continuerai de respecter leur droit de faire leur travail en toute liberté. Je voudrais rassurer le président de l’ANP que sa préoccupation de protéger les journalistes, j’en fais autant mon affaire. Je suis peinée, car j’ai des amis au journal L’Expression. Depuis Jean Roche Kouamé en passant par K Marras jusqu’à Kra Bernard, j’ai eu toujours de bonnes relations avec ce journal. Chaque fois qu’un journaliste a un problème et qu’il me sollicite, je réagis. C’est pourquoi, on m’appelle affectueusement « Maman » des journalistes de la presse nationale et internationale. Quand j’ai été au Golf et lorsque des journalistes de la presse internationale venaient couvrir nos événements et qu’ils n’avaient pas de place pour se reposer, je libérais ma chambre pour permettre à ces journalistes de se reposer ou se doucher surtout les dames. Quand une personne agit ainsi, on ne peut pas être indexée ou jugée pour ce que je ne suis pas. Au-delà de ce communiqué qui a été lu au journal de 20H de la RTI 1, ce qui m’a beaucoup peinée, je me demande encore pourquoi cela ? Je pense que le grand frère Raphaël Lakpé, il est vrai que c’est de son devoir de protéger les journalistes, mais il doit le faire dans la vérité. Parce que là, j’ai l’impression qu’on veut salir mon image au plan national et international. Et à travers moi, c’est l’image du PDCI qu’on veut salir. Des journalistes m’ont souvent confié qu’ils ont conseillé des formations politiques de venir apprendre la communication politique et relations avec la presse au PDCI. Car rare sont les partis politiques qui agissent comme le PDCI. Quand j’ai été nommée, un journaliste de L’Expression a fait un post pour me féliciter. Il a posté une image où le véhicule des journalistes en partance pour une mission à Yakassé Attobrou, s’est embourbé. Je suis descendue pour les aider à pousser. Car j’ai dit à mon patron qu’on ne pouvait pas les laisser pour partir. Le journaliste a posté cette image pour dire que je mérite cette nomination. Malheureusement, il a écopé d’une sanction pour ce poste. Ce n’est pas parce qu’on n’a pas les mêmes points de vue qu’on doit être des ennemis. Le PDCI ne m’a pas appris ça, ni ma famille. Je vous remercie.

Fait à Abidjan, le 13 juin 2019

Mme Djénébou Zongo

Directrice de la Communication du PDCI-RDA

Conseillère en Communication du Président BEDIE

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