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samedi, 04 novembre 2023

Tendance veste automne 2023 : Voici les modèles prisés

Si Deavita.fr a une seule mission, c’est celle de vous livrer ses inspirations mode et beauté ! Et quoi de mieux que nos rédactrices pour partager leurs pièces coups de cœur pour la saison à venir. Après une rentrée passée sous le signe de la chaleur et la canicule, les nouveautés au rayon des vestes vont bientôt investir les rues et votre dressing. Je partage alors avec vous les 6 modèles que je compte m’offrir pour être pile dans la tendance veste automne 2023. Focus !

Bien que la chaleur continue de s’accentuer et l’été ne compte pas nous quitter, on assiste à l’émergence de quelques tendances vestes automne 2023. Cette saison, les créateurs mode et les modeuses misent tous sur les fondamentaux pour créer des silhouettes intemporelles. Preuve en est la veste en cuir, en jean ou encore en daim. Pourtant, l’incontournable perfecto revient en version blouson biker à l’effet use. Quant au modèle en denim, il n’y aura pas que denim bleu ou noir cet automne-hiver. Un allié anti-morosité par excellence, le jean coloré sera partout. Même topo pour le trench en vinyle qui envahit les podiums depuis quelques saisons déjà. En résume, osez jouer avec les matières. Dans ce contexte, la tendance blazer automne 2023 sera au satin !

 

Si je ne devais investir que dans une seule tendance veste automne 2023, ce serait le blazer en satin ! Et si jusqu’à l’année dernière, on ne connait que le modèle en laine noire, cet automne, il sera doucement mais sûrement remplacé par celui en satin pour un look eighties glamour ! Comment l’adopter sans vous tromper ? Eh bien, tout comme le blazer oversize. À même la peau version robe blazer, avec une slip dress longue, un pantalon cargo ou une jupe en simili cuir, c’est à vous de juger. Le satin se porte déjà avec tout et partout !

La veste en cuir est un indémodable qui s’invite dans le dressing automnal chaque année. Toutefois, cette saison-là, elle revient avec un petit twist ! Le cuir à l’effet vieilli sera la star de l’automne-hiver 2023. Alors, exit le blouson biker classique pulsée des couleurs pop ! Cette année, la pièce préférée des motards sera d’inspiration vintage et à l’aspect très usé. Que ce soit sur les podiums ou dans la rue, cette tendance veste automne 2023 semble bien s’imposer. La preuve avec les dernières collections des grandes marques qui ont bel et bien montré la polyvalence de cette nouvelle pièce tendance. On l’a vue oversize chez YSL, courte et garnie de col en fausse fourrure chez Miu Miu et longue chez Fendi. Bref, à absolument ajouter dans votre panier.

Le jean, on l’aime ! Et lorsqu’on aime, on ne compte pas. Alors, une pièce, c’est bien, mais deux, c’est encore mieux ! Longtemps boudé par les experts mode, notamment à cause de Justin Timberlake et Britney Spears, le double denim a fait des émules en 2022 ! Merci Kanye ! Alors, il est hors de question de la bouder une fois la saison automne-hiver 2023 venue. Pour assumer ce look, la veste en jean est donc indispensable ! Mais dans quel modèle investir cette saison ? Tandis que certaines modeuses optent pour les vestes en jean bleu et noir, d’autres (comme moi) ose la couleur ! Et au risque de me détester, au cours des prochains mois, le jean marron sera partout en offrant une nouvelle alternative (plus chic) à la silhouette vêtue en denim bleu indigo. On l’assume en salopette ou en combo jean tendance et surchemise oversize !

ignes sportswear, faite aux États-Unis, pièce mode préférée des school girls, la veste teddy (encore dite varsity jacket) opère un retour sur la scène mode depuis l’automne dernier. Et cette année, le blouson incontournable de Harvard University sera partout. Reconnaissable à son allure colorée, la veste teddy vous garantit une tenue d’écolière pointue. Son plus grand atout, c’est qu’elle se marie avec toutes les pièces du dressing hivernal. Pour réussir à calquer la tendance, misez sur les pièces basiques : jean mom, jupe plissée, pantalon à pinces, chemise blanche, t-shirt à logo, pantalon en cuir, etc. Côté chaussures, les mocassins sont le choix idéal pour vous approrpier la veste universitaire avec goût !

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Athlétisme et Paralympique/ Amputé par la nature, le sport lui redonne sa dignité

Marginalisé, raillé, stigmatisé er moqué par  des membres de sa propre famille, Koné Oumar, handicapé de naissance, a retrouvé la dignité grâce au Sport.  Athlète de 400m,  800 m, 1500 m et 5000 m, Koné Oumar, aujourd’hui reconverti dans le coaching,  encourage les personnes en situation de handicap à quitter les mosquées et les feux où ils s’adonnent à la mendicité, pour  mener une activité sportive.  Car dira-t-il, si j’ai pu le faire, c’est que qu’ils  peuvent aussi le faire. Reportage.

 

Il est 14heures 30 ce 3 novembre 2023 à l'avenue 8, Rue 24, à Treichville. Il n’a pas été gâté par la nature.  Né  sans un avant- bras  le 20 juillet 1978 à Bingerville, la première capitale de Côte d'Ivoire, Koné Oumar a connu l’enfer. Handicapé de naissance, il était perçu par son entourage comme un sorcier.  En effet, dans certains pays africains comme la Côte d’Ivoire,  naitre sans ses membres au complet, était synonyme de malédiction. A cause  donc de son

handicap, il était perçu comme un bon à rien, un paria de la société  juste bon à dormir  sur un grabat, à  tendre la main et attendre qu’une âme généreuse lui jette une piécette. Son avenir semblait compromis. Le sort semblait s’acharner sur lui puisqu’il a été contraint d d’abandonner les études à la suite du décès de son père. Rejeté, brûlé  par les siens, le natif de Bingerville fait preuve de résilience et  refuse  de s’apitoyer sur son sort. Il se lance dans le sport qui va lui redonner sa dignité.  Un jour de 1994, il décide de participer à un cross populaire  organisé par la Fédération Ivoirienne d’Athlétisme (FIA). Ce cross allait définitivement  changer sa destinée .Mieux, il allait changer la perception des siens vis-à-vis des personnes en situation de  handicap.

 

Le parcours inspirant de cet athlète qui vaut de l’or

Koné Oumar débute l’athlétisme en 1994. Son parcours inspirant sera marqué par des médailles d’or qui vont changer la perception de ses plus grands pourfendeurs.

« J'ai commencé l'athlétisme à  la fin d'année 1994 dans les différents cross populaires que la fédération ivoirienne d'athlétisme organisait pour préparer les marathons. Chaque fois qu'il y avait un marathon, je participais. En son temps, il  était surprenant  de voir un handicapé courir avec les valides. Au classement général je termine 5e et au classement de la  catégorie cadet et junior, je termine premier devant les valides. En ce moment, il n'y avait pas de fédération Paralympique en Côte d'Ivoire. Je me rappelle que quand je suis arrivé à la maison avec mon 1er trophée, on m'a demandé qui m'a donné ce trophée ? Et j'ai répondu que je l'avais gagné à une course.  L'aîné me regarde avec dédain  et me dit : «  ça ne vas pas chez toi ? Ceux même qui sont normaux n'ont pas gagné de trophée, c'est toi qui es handicapé qui va gagner » ? Et ils ont commencé à se moquer » raconte-t-il  avant de poursuivre : «  j'ai fait encore un autre cross en décembre 1995 sous le premier président de la Fédération Ivoirienne de Sports Paralympiques, Dr Yacé et Angaman Arsène  était le Directeur technique national. A la suite de cela, j’ai été sélectionné pour participer au championnat arabo africain  en Égypte. C'est de là que tout est parti. Même quand je suis venu dire à la maison que je devais prendre,  l'avion, mes parents se moquaient, espérant  me dissuader et me décourager. Le lendemain. Ils ont décidé de m'accompagner à l'aéroport et quand je suis monté dans l’avion, ils ont réalisé que je disais vrai.  A cette compétition, j'ai eu 3 médailles, deux d'or et une d'argent. Au 5000 m et au 1500m, j'arrache  la médaille d'or et j'ai fait le minima pour les Jeux paralympiques d'Atlanta en 1996.Voilà comment, tout est parti. Je  me suis intégré chez les valides, je courais avec les valides. C'est là que j'ai débuté l'athlétisme », rappelle-t-il avec fierté.

Qualifié pour les  Jeux paralympiques d'Atlanta en 1996, Koné Oumar, alors  âgé  18 ans, y a débarqué avec sa coach Agbo Florence, actuelle vice-présidente de la Fédération Ivoirienne d'Athlétisme.

 Revenant sur ce tournant glorieux  de sa carrière, il arbore un grand sourire puisqu’à ces jeux, il a glané deux médailles.  «  J’étais engagé sur les 400, 800 et 1500m. Après la demi-finale, je suis qualifié pour la finale du 800m. Et la coach me dit que notre objectif est atteint. Si avec les Kenyans et les Ethiopiens, tu as  pu atteindre la finale, c'est que notre objectif est atteint. Je lui ai rétorqué que je n’ai pas fait tout ce parcours pour me contenter d’une finale. Je ferai tout pour avoir une médaille et j'ai obtenu la médaille d'or au 800m.Le lendemain, j'avais les finales des 400 m et 1500 m. Le matin, je cours le 1500, et je contracte une déchirure. Donc la délégation ivoirienne décide que le 400 m, ce n'est pas la peine. Le médecin a emballé ma cuisse et nous sommes retournés au village olympique. Quand l'heure de la finale du 400m approchait, j'ai pris mon sac et sans mot dire, je suis allé au stade de la compétition. Ils pensaient tous que j’avais fui. Mais quand la délégation m'a vu à la télé, elle m'a rejoint au stade. Le médecin m’a conseillé d'arrêter si je sentais une douleur. Je cours la finale des 400 et j'arrache la seconde médaille d'or aux Jeux paralympiques d'Atlanta. Aussi, quand la délégation de la fédération ivoirienne sort, je  participe aux compétitions. J'appartiens aux deux fédérations. C'est à cause des moqueries et des frustrations que  je suis ce que je suis. À ceux qui se sont moqués de moi hier, je leur ai dit qu'ils m'ont rendu service, ils m'ont rendu fort », note-t-il.

Auréolé de deux médailles d’or  aux Jeux Paralympiques, à Atlanta en 1996,  Koné Oumar  revient à la charge au championnat d'Afrique de Cotonou en 1998, mais cette fois avec les valides qui n’hésitent pas à le narguer. «  En ce moment Seri Gnoléba était le président de la Fédération Ivoirienne d'Athlétisme et ses pairs l'ont approché pour lui demander ce que je  faisais là. Il a répondu que ce monsieur que vous voyez  c'est le meilleur des meilleurs dans mon pays. Il court plus vite que les valides. Quand il m’a rapporté cela, ça m'a remonté le moral. Avant le top départ de la course, un des coaches a prévenu son poulain de faire attention à moi parce que j'allais très vite et il a répondu qu'un  handicapé comme ça qu'est-ce qu'il peut  faire ? Et son coach a rétorqué, je t'ai prévenu. À la fin, il est venu me féliciter et a  confié qu'il m'avait sous-estimé mais que j'étais fort. J’étais donc l'ambassadeur, le porte- flambeau des personnes en situation de handicap. Si moi j'ai réussi à le faire, c'est que vous pouvez le faire plutôt que d'être des mendiants », a-t-il conseillé.  

Sa reconversion anticipée qui redonne espoir aux jeunes et aux  handicapés

Bien que qualifié pour les jeux paralympiques de Londres en 2012,  il n’a pu participer à cette compétition parce que n’ayant pas été sélectionné. Une situation qui a porté un véritable coup à son moral  car confiera-t-il : « j'étais tellement découragé parce que je voulais terminer ma carrière en beauté. Hélas, ils ont coupé mon élan. J'ai senti qu'ils voulaient me pousser à la retraite  et comme je ne voulais pas créer de problème, je me suis retirer ».  

Résilient, aujourd’hui, il s’est reconverti dans le coaching et compte redonner espoir aux jeunes et aux handicapés.  . Il a sous sa coupe un club d’athlétisme et un club au handisport avec six handicapés qu’il essaie de sensibiliser.  « Actuellement, je suis dans le coaching. J'ai eu Marie Josée Ta Lou, Totti Suzanne et Nianzou. J'ai encadré tout ce beau monde. Tout ce que j'ai appris sur la piste je veux en  faire  bénéficier à la jeunesse de Côte d'Ivoire. Quand les enfants entendent champion, ils veulent travailler avec moi. J'ai un club à la fédération d’Athlétisme et un club en Handi. Aux handicapés, je leur apporte l'espoir parce qu'il y en a qui étaient désespérés, découragés de la vie. Lorsque je les sensibilise, ils se rendent compte qu'ils peuvent le faire. Pendant  la crise de 2010, une grenade a frappé les deux bras d'un jeune. Actuellement, il ne voit pas bien et n'entend pas bien. Il était désespéré. Mais après avoir échangé avec lui, il a compris qu'il peut le faire. Aujourd'hui, j'ai plein de personnes en situation de handicap. Quand je les sensibilise, ils deviennent de grands sportifs. J'en ai près de six. Il y a Wolle Zézé qui était allé en Tunisie,  Konaté Zié et Kouassi Kouassi Diama et il y en a qui vont à l'école. Je tiens compte de leurs études pour faire leurs programmes sans compter les valides qui sont nombreux », a-t-il relaté avant d’appeler les autorités à faire quelque chose pour les jeunes  au risque de les voir perdus pour la vie.  « Si on ne fait rien pour la jeunesse, on risque de la perdre dans quelques années. Il faut que les autorités  et les fédérations aident les clubs pour qu'ils  sortent  les enfants de la rue où ils sont exposés à la drogue, à l'alcool. Aux jeunes, je leur dirai de choisir le sport qui les convient et ils réussiront au lieu de s'adonner à la drogue, à la prostitution. Aux athlètes en situation de handicap, je leur dis qu'au lieu d'aller mendier, ils peuvent s'en sortir grâce au sport. Je me rappelle que lorsque j'étais athlète, une dame m'a tendu une pièce de 25FCFA que j'ai refusé. En retour, je lui ai remis 2000FCFA.Je voudrais donc demander aux personnes en situation de handicap de quitter les feux pour pratiquer le sport car  c'est d'abord la santé, la cohésion sociale. Grâce au Sport, je cause avec les Chinois, Japonais, Béninois, Tunisiens, Marocains. Le sport m'a beaucoup apporté. Même si je ne roule pas sur l'or, je ne regrette rien parce que je suis né vite. Grâce au sport, j'ai visité le monde entier et j'ai échangé avec beaucoup de personnalités. Si je n'étais pas dans le sport, peut-être que je serai assis à la mosquée ou au feu, en train de mendier. Dieu merci, le sport m'a permis de m'épanouir et m’a rendu célèbre. Aujourd'hui, grâce au sport, je suis connu par le gouvernement, le ministère et même le président de  la République Alassane Ouattara  qui m'a octroyé une bourse en tant qu'ancienne gloire. Le sport apporte beaucoup dans la vie d’un homme »,  a conclu Koné Oumar.

 YAO Viviane

  • Publié dans Sport
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