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samedi, 18 novembre 2023

Présidentielle au Liberia: George Weah reconnait sa défaite face à Joseph Boakai

Le président sortant du Liberia, George Weah, a concédé vendredi soir sa défaite à l'élection présidentielle de mardi face à l'opposant Joseph Boakai, dans un discours sur la radio publique, alors que le pays est dans l'attente de la publication des résultats totaux du scrutin. « Ce soir, le CDC (le parti de M. Weah) a perdu l'élection mais le Liberia a gagné. C'est le temps de l'élégance dans la victoire », a déclaré George Weah, ancienne gloire du foot élue en 2017, dans un discours sur la radio publique. « Les résultats annoncés ce soir, bien que non finaux, indiquent que Boakai a une avance que nous ne pouvons rattraper. J'ai parlé au président élu Joseph Boakai pour le féliciter pour sa victoire », a dit M. Weah. Les résultats publiés vendredi par la commission électorale, après des votes dans plus de 99% des bureaux, donnaient 50,89% à Joseph Boakai, 78 ans, et 49,11% à M. Weah. Joseph Boakai bénéficiait d'un peu plus de 28 000 voix d'avance après que quelque 1,6 million de bulletins ont été dépouillés. Environ 2,4 millions de Libériens étaient appelés aux urnes mardi et la participation a dépassé les 65% selon les chiffres publiés sur le site de la commission électorale.

Vingt ans après

Le scrutin était organisé vingt ans après la fin des guerres civiles au Liberia, qui ont fait plus de 250 000 morts entre 1989 et 2003 et dont le souvenir reste vivace dans ce pays ouest-africain. Des dizaines de partisans de Joseph Boakai ont célébré les résultats en dansant devant l'un des bureaux de son parti dans le quartier de Fiama à Monrovia, a constaté la correspondante de l'AFP. Vainqueur, M. Boakai prendra pour six ans la tête de ce pays anglophone d'environ cinq millions d'habitants, l'un des plus pauvres du monde. Ce vieux routier fut de 2006 à 2018 le vice-président d'Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue cheffe d'État en Afrique. Il a occupé une multitude de postes au sein de l'État ou du secteur privé.

Alliance avec des barons locaux

M. Boakai a promis de développer les infrastructures, d'attirer les investisseurs et les touristes, et d'améliorer les conditions de vie des plus pauvres dans un pays où plus d'un cinquième de la population vit avec moins de 2,15 dollars par jour, selon la Banque mondiale. Il a noué des alliances avec des barons locaux, dont l'ancien chef de guerre et sénateur Prince Johnson, qui avait soutenu M. Weah il y a six ans. (Avec Afp)

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Prophète Joël Krasso : « Le continent africain demeurera sous développé si le côté spirituel n’est pas pris en compte… »

Comment sortir du sous-développement ? Cette une question qui préoccupe énormément aux dirigeants africains. Malheureusement, ceux-ci n’arrivent non seulement pas à expliquer clairement les causes malgré les potentiels économiques du continents, mais également peinent à trouver des solutions à cette problématique. Dans cet entretien, le prophète Joël Krasso essaie d'apporter un éclairage à la fois rationnel et spirituel. Sans détour, il dit haut ce que certains pensent bas.

Le continent Africain, malgré ses potentialités économiques peine à sortir du sous-développement en dépit des efforts consentis. Du point de vu spirituel comment expliquez-vous cela ?

Merci pour cette très belle question. Effectivement tous les africains sont choqués de voir l'Afrique à ce niveau malgré le potentiel dont il dispose. Et encore aujourd'hui, il est sous développé. Le sous-développement signifie qu'on est en dessous du développement. Le problème est spirituel et il est en partie dû à la sorcellerie. Il faut noter que nous sommes dans deux (2) mondes. Le spirituel et le physique. Physiquement parlant, nos dirigeants ont tout donné. Cela n'a abouti à pas grande chose. Si le côté spirituel n'est pas pris en compte et qu'on continue de parler de problème politique, le continent africain demeurera sous développé. Les occidentaux ont combattu la sorcellerie au moyen âge pour être là où ils sont aujourd'hui. Vous savez, on ne peut pas diriger des personnes malades. Quand il y'a eu le Covid-19, le monde s'est arrêté. Les choses ont repris quand ils ont trouvé une solution au problème. C'est exactement ce qui s'est passé au moyen âge avec la sorcellerie qui faisait rage. Tout a été mis en stand-by et ils se sont lancés dans une traque aux sorciers. Cela a pris six (6) siècles. Et il y a eu un résultat. Les gens ont connu l'évolution. Et au XVIII è siècle, il y a eu un changement. D'où l'appellation de siècle des lumières et de la révolution industrielle. C'est donc comme cela que l'Europe s'est développé. Je n'ai rien inventé, les faits sont là et archivés. On ne peut pas falsifier l'histoire. L’Afrique n'a pas connu de guerre contre la sorcellerie. Ce sujet est tabou. On refuse d'en parler de peur

de créer la division. Aujourd'hui, des personnes refusent de construire au village de peur d'être victimes de la sorcellerie. Certes les blancs vous diront que ça n'existe pas alors qu'ils l'ont combattu pour être ce qu'ils sont. La sorcellerie est une maladie spirituelle qui mine la société africaine. Alors pourquoi ne pas suivre l'exemple des occidentaux ? Arrêtons tout et combattons le mal à la racine.

Justement, l'Occident a combattu ce fléau pendant 6 siècles. Cependant, pensez-vous que l'Afrique peut en faire de même ?

Oui. L’Afrique peut connaître son siècle des lumières pourvu qu'il prenne conscience de cette entité déjà. Quand on parle de lumière c'est qu'il y a eu ténèbres. La sorcellerie, c'est l'incarnation des ténèbres. Si l'Afrique veut emboîter le pas aux occidentaux, il faut qu'il y ait sensibilisation sur le sujet, puis se confier à Dieu. La bible dit : '' Heureuses les nations dont l'éternel est Dieu''. L’Europe était christianisé. Et c'est à partir de ce principe que Dieu leur a ouvert les yeux. La sorcellerie est à la base du retard de l'Afrique.

Autre fait qui mine notre société africaine, c'est la pauvreté. En dépit des riches potentialités que regorge ce continent. Y'a-t-il une explication rationnelle à cela ?

L’Afrique n'est pas pauvre. La pauvreté c'est un état d'esprit. Si ce continent était pauvre, les occidentaux n'allaient pas y mettre les pieds. L’Afrique est captive de la sorcellerie.

Prophète, le continent Africain est également confronté à un problème éducationnel. Cela est aussi spirituel ?

Le problème du sous-développement en Afrique est à la fois spirituel et éducationnel. Quand on parle d'éducation, on parle de quelqu'un qui a acquis une base depuis l'enfance. En Europe, avant l'école proprement dite, on envoie l'enfant à la crèche pour lui apprendre certains principes de la vie. Vous ne verrez pas un enfant uriner dans la rue. Il voudra aller dans les toilettes parce que depuis la crèche on lui a inculqué cela. Chez nous, vous verrez de grandes personnes qui urinent dans les rues sans gêne. C'est donc une question d'éducation. Il faut investir plus dans l'éducation plutôt qu'autres choses qui peuvent attendre. Alors, c'est à ce prix que le continent sortira la tête de l'eau. Il faut penser à la relève, à demain. Nos États doivent en tenir compte.

Vous semblez être seul dans ce combat que vous menez depuis plusieurs années. Qu'attendez-vous concrètement des gouvernants pour atteindre les résultats que vous recherchez ?

Dans les constitutions de nos nations, la sorcellerie n'existe pas. Il n'y a pas de cadre juridique formel concernant la sorcellerie. Je ne dis pas qu'il faut forcément les jeter en prison. Mais il faut que nos dirigeants nous donnent la possibilité de nous exprimer sur le sujet. Qu'il y ait des tribunes pour en parler. Des plateaux télé et dans les médias.

Vous séjournez présentement à Dakar au Sénégal où vous préparez activement le deuxième forum du Jeca. Quel en est l'objectif ?

D'abord il faut retenir que la Jeca signifie Jeune Entrepreneur Chrétien Africain. C'est une branche de la fondation '' Joël Krasso, espoir de vie'' que je dirige. Une organisation qui s'occupe des démunis en Afrique. Nous avons un orphelinat grâce auquel 3000 enfants ont été scolarisé dans la région de Divo en 2017. Dans notre corporation, les gens n'en parlent pas. La première bénédiction d'un homme qui veut être béni par Dieu, c'est le travail. On ne peut pas avancer dans ce monde sans argent. Cette vision que j'ai eue, je l'ai partagé avec certaines personnes. Les membres de la Jeca vont promouvoir l'entrepreneuriat dans les églises et permettre à la diaspora de venir investir en Afrique. Les 6, 7,8 et 9 Décembre 2023, j'invite les gens à venir massivement. La 3è édition se tiendra dans la capitale Togolaise et la 4è en Côte d'Ivoire précisément à Divo. Le Cameroun et le Gabon seront les prochaines destinations. '' Délivrer, oindre et investir'' est le thème de cette édition. C'est une façon pour nous de lutter contre le chômage et l'immigration clandestine.

Votre mot de fin...

Que les gens nous permettent de parler de ce sujet qu'est la sorcellerie. Le sous-développement de l'Afrique est spirituel. Qu'on nous confie ce dossier, nous saurons comment régler la question.

Danga Alphonse

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