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jeudi, 16 novembre 2023

Pourquoi les avions de ligne n'ont pas de parachutes pour les passagers ?

L'avion est désormais un moyen de transport populaire. Mais, il fait encore un peu peur, car les accidents sont spectaculaires...bien que très peu nombreux. C'est pour ça qu'on se demande pourquoi il n'y a pas de parachutes pour chaque passager. Eh oui ! Ça pourrait sauver des vies, non ? J'ai donc cherché à savoir pourquoi nos avions de ligne n'en sont pas équipés. C'est un pilote de ligne, qui explique pourquoi ce n'est pas possible. Voici 4 raisons pour lesquelles les compagnies ne mettent pas de parachutes à disposition des passagers

  1. Les parachutes, c'est trop cher

Il n'y a pas de parachutes dans les avions de tourisme pour une question financière. Et quand on voit le prix d'un seul de ces objets, on comprend vite pourquoi. Ça coûte environ 5000€. Alors, imaginez… multiplié par le nombre de places dans un seul avion, soit environ 160 dans un Airbus A320. Ça représente déjà 800 000 €. Et multipliez encore par le nombre d'avions que compose une flotte pour une seule compagnie et vous aurez tout compris.

  1. Les parachutes, c'est trop encombrant

Autre argument des compagnies : le manque de place. On le sait, chaque centimètre est optimisé une surcharge et de la surconsommation en carburant.

  1. 3. Sauter en parachute demande une formation

Sauter en parachute, demande des heures et des heures de formation. D'abord en tandem, puis seul, sans parler des heures de théorie et de sécurité. Autant dire que ce n'est pas donné à tout le monde.

  1. Sauter en parachute d'un avion de ligne est impossible d'après sa configuration

Les avions de ligne ne sont pas construits sur le même modèle que ceux destinés au parachutisme. En effet, ils sont une large porte qui s'ouvre en coulissant. Ceux de l'armée peuvent même avoir une sorte de rampe qui s'abaisse. Rien à voir avec le design de l'appareil de ligne où les portes sont étroites. La configuration des sièges gênerait aussi les déplacements des passagers. Et pour faire sauter 180 personnes minimum en urgence, ce serait impossible.

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Université Félix Houphouët-Boigny/ Scène de chaos ce jeudi

Les raisons de la colère des étudiants contre le ministre Diawara

Scène de chaos, ce 16 novembre 2023 à l'université Félix Houphouët-Boigny. L'atmosphère n'était pas celle des jours studieux dans ce haut lieu du savoir. Cette université , la plus grande et la plus ancienne du pays s'est en effet transformée en un véritable champ de bataille opposant des étudiants se réclamant de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (Fesci) et des éléments de la gendarmerie nationale. Des traces de gaz lacrymogènes ainsi que des pierres disséminés sur ce campus indiquent l'ampleur du désordre qui s'y est déroulé. Que s'est-il passé ?

Plusieurs sources sur place rapportent que tout est parti d'une conférence publique du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara. Conférence au cours de laquelle l'émissaire du gouvernement se prononçait sur les réformes introduites dans la nouvelle loi sur l'enseignement supérieur. Des propos du ministre auraient mis le feu au poudre et déclenché la colère des étudiants. L'ampleur des manifestations a abouti à l'exfiltration du ministre de l'amphi où se tenait la rencontre. Selon les mêmes sources, le conflit trouve ses racines dans la vision du ministre Adama Diawara pour l'enseignement supérieur. Une vision interdisant d'orienter les nouveaux bacheliers vers des établissements privés notés en dessous de 10 sur 20 ; l'instauration d'une période d'un mois de cours de mise à niveau pour les nouveaux bacheliers orientés vers les universités publiques ; l'instauration du contrôle continu par des interrogations écrites et des devoirs ; la formation continue à l'Université Virtuelle de Côte d'Ivoire (UVCI) ; la notation des enseignants par les étudiants et la nomination des Présidents d'universités après un appel à candidatures.

Dans cette même réforme, chaque professeur encadreur peut avoir jusqu'à 2 (deux) doctorants à l'avenir. Cependant, pour l'année 2023, chaque professeur titulaire devra encadrer 4 (Quatre) doctorants et chaque Maître de conférences, 3 (trois) étudiants en recherche.

Ces réformes ne semblent pas du goût de beaucoup d'étudiants qui estiment qu'elles contribueront à sortir des étudiants du système; une manière d'éjecter une bonne partie des étudiants du système. "Les réformes annoncées par le ministre ne feront que sortir des étudiants du système. Et, ça on ne peut l'accepter", clame Konaté Yacouba, étudiant.

De leur côté, des enseignants disent ne pas comprendre la limitation des étudiants à encadrer. "Avec les grands effectifs que nous avons, plafonner le nombre des étudiants pouvant être encadrés à 4 ou 5 ne fera qu'augmenter le nombre des étudiants laissés à quai", argumente un professeur des sciences de l'homme et de la société pour qui le ministre Adama Diawara n'a pas su convaincre la communauté universitaire du bien-fondé des réformes présentées. Avec ces différentes réactions défavorables à cette réforme, que fera le gouvernement ? Modifiera-t-il cette réforme pour tenir compte des aspirations des acteurs ou pas ? Seul l'avenir le dira.

Anna B.

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