Près de 3 grammes de sucre en plus en moyenne dans les produits Nestlé dans les pays pauvres    La nouvelle Constitution du Togo est adoptée, le régime devient parlementaire    Albert Pahimi Padacké, ex-Premier ministre tchadien : "Déby est une menace pour la démocratie"    Bibliothèque Senghor, Touadéra à Paris, Bassirou Diomaye Faye en Mauritanie : l'hebdo Afrique    Témoignages de rescapés : le drame des migrants éthiopiens à la frontière saoudienne    Au Togo, la mission de la Cédéao a rencontré les acteurs politiques et de la société civile    Le chef des armées du Kenya et plusieurs responsables militaires tués dans un crash d'hélicoptère    Le nouveau président du Sénégal en Mauritanie pour sa première visite à l'étranger    Le Burkina Faso expulse trois diplomates français en raison d'"activités subversives"    Chaleur meurtrière au Sahel : une étude incrimine le changement climatique "d'origine humaine"    Le président centrafricain Touadéra à Paris pour nouer un "partenariat constructif" avec la France    La France et la Centrafrique s'accordent sur une "feuille de route" pour relancer leur relation    Élections au Tchad : le Premier ministre Succès Masra "convaincu" de gagner dès le premier tour    Vente de la bibliothèque de Senghor : un "enjeu symbolique fort" pour le Sénégal et la France    Libye : sans espoir de solution politique, l'émissaire de l'ONU jette l'éponge    Le Sénégal envisage d'acquérir la bibliothèque de Léopold Sédar Senghor    Au Soudan, un an de guerre    "Au Soudan, il y a des blocages constants à l'aide humanitaire de la part de tous les belligérants"    Conférence de Paris pour le Soudan : deux milliards d'euros d'engagement d'aide humanitaire    Déby, président de la transition au Tchad : "Je ne ferai pas plus de deux mandats successifs"    À Paris, 2 milliards d'euros d'aide humanitaire promis pour aider le Soudan en guerre    Un an de guerre civile au Soudan un "silence" déploré par l'Unicef    Elections législatives et régionales : début de campagne sur fond de contestations au Togo    Ouverture du dialogue inter-Maliens, en l'absence d'importants acteurs politiques    Au Niger, des milliers de personnes réclament le départ des soldats américains    Brice Oligui Nguéma en visite à Abidjan, plaide pour une levée des sanctions de l'Union africaine    Un an de guerre au Soudan : une solution politique impossible ?    Instructeurs, matériel militaire : l'aide sécuritaire de la Russie arrive au Niger    Niger : arrivée à Niamey d'instructeurs et de matériel militaires russes    Naufrage au Mozambique, commémorations au Rwanda, législatives au Togo : l'hebdo Afrique

mercredi, 09 octobre 2019

‘‘Affaire Mangoua Jacques’’ / La défense recadre le procureur Koné Braman et espère que le droit va triompher

Le parquet près du tribunal de Bouaké a condamné M. Mangoua Jacques pour détention sans autorisation administrative de minutions et d’armes blanches. Cette procédure a fait l’objet de son placement en détention dans le cadre d’une procédure de flagrant délit et a été jugé. A la suite de ce jugement, le procureur de la république Koné Braman est passé sur les antennes de la rti et a fait un certain nombre de déclarations. Et puisque lui-même a dit à la fin de sa déclaration qu’il invite devant les juridictions les avocats de M. Mangoua Jacques à faire valoir ses arguments en défense des intérêts de celui-ci, la partie défenderesse a alors décidé de répliquer.

Puisque selon Me Adjé Luc qui était accompagné de Me Saraka, le procureur a dit un certain nombre de choses qu’ils ne peuvent pas laisser sous silence. Parce que selon eux, il a mis en cause la défense de M. Mangoua Jacques. Donc il s’est agi pour elle, au cours d’une conférence de presse tenue au siège du Pdci-Rda ce mercredi 9 octobre 2019, de dire ce qui a été dit exactement lors du jugement. Dans son propos liminaire, Me Adjé Luc a relevé deux faits, des incohérences du procureur de Bouaké. D’abord, précise-t-il, le procureur a mentionné que le frère ainé de l’accusé a dénoncé les faits avant d’en informer M. Mangoua Jacques. Il a insisté là-dessus et dit que c’est très important. Pour dire qu’en réalité, l’initiative de la dénonciation des faits a été prise hors de l’instruction donnée par M. Mangoua Jacques à son frère.

Alors qu’à l’audience, poursuit Me Adjé Luc, ce dernier était présent, interrogé par le procureur lui-même. Et il a dit ceci : « lorsque les faits ont été portés à ma connaissance, j’ai immédiatement informé M. Mangoua Saraka Jacques et ce dernier m’a donné des instructions de dénoncer immédiatement les faits à la gendarmerie et c’est ce que j’ai fait. » En aucun moment ce Monsieur n’a varié sur la question tournée autrement a laissé entendre la défense. Il est resté constant dans sa déclaration faite à la gendarmerie. Et Mangoua lui-même a informé le préfet de Béoumi a-t-il conclu sur le premier point.

Sur le point deux, le procureur, selon Me Adjé Luc a fait savoir que la défense aurait fondé sa déclaration sur un témoin qui aurait parlé de trace sur le mur. « En aucun moment, nous n’avons parlé de trace sur le mur et aucune trace n’a été visible. Personne n’a posé de question de savoir s’il y avait des traces », a dit le conférencier. Des faits assez clairs qui pouvaient innocenter le prévenu mais qui n’ont pas été pris en compte bien que dans sa déclaration, l’accusé a fait cas de ce qu’un individu aurait été identifié comme suspect dans cette affaire. Me Adjé Luc s’est alors étonné que ce soit en lieu et place du juge qui a rendu la décision, le procureur qui soit venu expliquer cette décision à la télévision.

‘’Ce procès me fait peur parce que nous pouvons tous aller en prison de la même manière en dénonçant soi- même un fait », s’est-il inquiété. Il a été plus clair en indiquant que ce procès n’est pas politique, mais que le procureur de Bouaké peut faire penser qu’en réalité c’en est un. Et de conclure que la défense a interjeté appel et va faire tout pour que tout se passe le plus tôt possible.

Il conclut alors en ces termes : « Nous gardons bon espoir que la décision rendue, objet d’appel sera réexaminée dans un délai raisonnable et que cela se passera dans une bonne ambiance pour le triomphe du droit. »

Il faut noter que depuis deux jours, M. Mangoua Jacques a été transféré à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA).

Etienne Atta avec l’HERITAGE.

En savoir plus...

Ministère des affaires étrangères/ Voici les nouvelles nominations

A l’issue  du conseil des ministres qui s’est tenu ce mercredi 9 octobre  2019 au Palais présidentiel au Plateau, le ministre de la Communication et des médias par ailleurs  porte-parole du gouvernement,  Sidy Touré, a informé la presse nationale et internationale des nouvelles nominations qui ont été effectuées au titre du ministère des affaires étrangères.  

Au titre du ministère des Affaires étrangères, le Conseil a donné son accord en vue de la nomination de :

Bakayoko Cheick Ibrahim en qualité d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la république de Côte d'Ivoire près de la République du Mali avec résidence à Bamako.

Voho Sahi Alphonse, en qualité d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d'Ivoire, près de la République Algérienne, démocratique et populaire avec résidence à Alger.

N'Dri Éric Camille en qualité d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d'Ivoire près de la république de l'Inde avec résidence à New Dehli,

Touré Kadidjata, en qualité d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la république de Côte d'Ivoire près de  la République de Turquie avec résidence à Ankara 

Amani Affoué Sarah, en qualité d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d'Ivoire près du Royaume uni, de Grande Bretagne de l'Irlande du Nord avec résidence à Londres.

Boni Léon Louis, en qualité d'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Côte d'Ivoire près la Cité du Vatican, avec résidence à Rome en Italie.

Kouamé Konan en qualité de Consul général de la République de Côte d'Ivoire à Guangzhou en Chine,

Koffi Brose Raftéméré  en qualité de représentant permanent adjoint de la République de Côte d’Ivoire près de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)  avec résidence à Abuja au Nigéria.

Touré Ibrahima en qualité de représentant permanent adjoint de la république de Côte d’Ivoire auprès de l’Organisation des Nations Unies  (ONU)  avec résidence à New York aux Etats-Unis d’Amérique.

Kindia Etienne en qualité de représentant permanent adjoint de la république de Côte d’Ivoire auprès de l’Office des Nations Unis de l’organisation mondiale du commerce  et  des autres organisations internationales à Genève.  

En savoir plus...

La recette facile du poulet cuit à la mijoteuse

Ingrédients pour 4 personnes Temps de préparation : 5 min - Temps de cuisson : 20 min

- 4 filets de poulet coupés en morceaux

- 250 g de champignons de Paris coupés en lamelles

- 50 cl de crème fraîche

- 30 cl de bouillon de poulet

- 2 cuillères à café de paprika

- 2 oignons émincés

- 2 gousses d'ail émincées

- 30 g de beurre

- Persil frais haché

- Sel et poivre

Comment faire

1. Faites fondre le beurre dans la mijoteuse.

2. Faites-y revenir l'ail et les oignons.

3. Ajoutez les blancs de poulet en les retournant pour qu'ils dorent de chaque côté.

4. Versez les champignons et le paprika.

5. Dans un autre récipient, mélangez le bouillon de poulet et la crème fraîche pour avoir une sauce homogène.

6. Versez-la sur le poulet et les champignons.

7. Salez et poivrez.

8. Laissez cuire dans la mijoteuse pendant 45 min à feu doux ou 20 min à température élevée.

Résultat

Et voilà, votre poulet  aux champignons est déjà prêt. Facile à faire et délicieux. Il ne vous reste plus qu'à saupoudrer un peu de persil frais sur votre plat avant de le servir. Vous pouvez l'accompagner de nouilles fraîches. C'est délicieux !


En savoir plus...

Plateforme des villes durables à Sao Paulo/ Mambe plaide pour la reprise du financement des logements sociaux

Le ministre gouverneur du district autonome d’Abidjan a pris part à la rencontre de la plateforme des villes durables, qui s’est tenue, recemment, à Sao Paulo, au Brésil. Robert Beugré Mambé a mis à profit cette tribune internationale, pour faire un vif plaidoyer auprès de la Banque mondiale, afin qu’elle reprenne le financement de l’habitat et du logement social en Côte d’Ivoire. Invité par la Banque Mondiale à partager sa riche expérience sur deux thématiques importantes, à savoir l’adaptation au changement climatique et la promotion d’un logement social au profit des populations les plus faibles.

L’ingénieur général en génie civil a participé à deux panels de haut niveau où il a présenté des solutions innovantes. Son plaidoyer à rencontré l’adhésion de l’institution de Breton Woods. Ainsi, le directeur de la Pratique mondiale pour le social, l’urbain, le rural et la résilience de la Banque mondiale, M. Sameh Wahba, a indiqué la disponibilité de son institution à soutenir et participer au financement du secteur du logement en Côte d’Ivoire pour servir de modèle dans la sous région. Il a souhaité, à cet effet, que le district autonome d’Abidjan, relativement sans doute à la grande qualité de ses cadres et la grande vision de son premier responsable, en porte le leadership, pour que cela serve de modèle dans la sous-région.

Notons qu’en marge des assises de la plateforme des villes durables, le gouverneur Mambé, dans le dessein de réactiver la coopération avec le Brésil, singulièrement l’Etat de Sao Paulo qui compte près de 29 millions d’habitants dont 12 millions habitants pour la seule ville de Sao Paulo, a eu également des rencontres de haut niveau. Dans ce cadre, il a échangé avec les autorités de l’Etat de Sao Paulo, notamment le gouvernorat, la mairie et des hommes d’affaires brésiliens.

Ces échanges ont été d’autant fructueux que les autorités brésiliennes ont été très enthousiastes quant à revitaliser la collaboration avec Abidjan dans les domaines de la culture, de l’agriculture, du commerce et de l’industrie. Pour joindre l’acte à la parole, elles ont proposé au gouverneur Mambé, afin de rapprocher la Côte d’Ivoire et le Brésil, d’appuyer, dans l’immédiat, l’ouverture d’une ligne aérienne entre les villes de Recife et d’Abidjan. Aussi, en vue de raffermir les liens d’amitié et de coopération, et ce dans le but de rencontrer les plus hautes autorités Ivoiriennes, ont-elles envisagé d’organiser, très prochainement, une mission parlementaire à Abidjan. Elles ont également invité Abidjan à prendre part à la journée de la conscience noire qui se tiendra à Sao Paulo le 20 novembre prochain. S’agissant des hommes d’Affaires brésiliens, ils se sont dits disposés à faire un voyage de prospection à Abidjan, pour s’imprégner des possibilités d’investissements dans tous les domaines.

Signalons que la plateforme des villes durables regroupe 24 villes issues de 11 Etats. Elle est assistée par plusieurs organisations Internationales. Trois villes africaines, en l’occurrence Abidjan, Dakar et Johannesburg, en sont membres. L’objectif principal de cette plateforme est de promouvoir une approche intégrée de la planification, du financement et du développement urbain.

Source : Dircom DAA

En savoir plus...

M. DENIS KAH ZION, président du Groupe de presse LE REVEIL et Maire de la commune de Toulépleu « Le Premier ministre confond le maire et le patron de presse »

Déclaration

 

Depuis le lundi 28 septembre 2019, en ma qualité de Cadre et élu de la Région du Cavally, notamment de Maire de la Commune de Toulépleu depuis 2013, je me suis rendu à Toulepleu pour participer activement aux préparatifs et assister à l’accueil du Premier Ministre Amadou GON COULBALY, qui effectuait une visite de travail dans notre région.

Le vendredi 4 octobre 2019 a enregistré l’étape de Toulepleu de la visite du Premier Ministre. A cette occasion, je me suis particulièrement investi, avec tout mon conseil municipal et le service technique de la mairie, dans la mobilisation des populations et dans l’organisation pratique de cet événement, avant de souhaiter, comme à l’accoutumée, au nom des populations de Toulépleu, mais aussi celles des communes sœurs de Bin-Houyé et Zouan-Hounien accourues, la bienvenue dans une allocution pleine de reconnaissance et d’objectivité républicaine, qui a été fort appréciée. D’ailleurs, de toute la visite du Premier Ministre dans les régions du Cavally et du Guemon, la mobilisation de Toulépleu a été des plus réussies, du fait de notre implication sans calcul.

Mais en retour, à mon plus grand étonnement, alors que je m’attendais à être félicité pour la réussite de l’accueil et pour le discours salué par tous, le Premier Ministre a tenu, à mon endroit et en public, les propos ci-après : « "Le Nouveau Réveil", ton journal s’attaque tous les jours au président Alassane Ouattara, il me charge de te dire que tu es libre de faire ton travail, mais qu’il n’acceptera plus les attaques gratuites et méchantes contre sa personne. En venant ici à Toulépleu, il m’a demandé et il a surtout insisté que je te porte ce message qui, j’espère, a été bien entendu et bien compris. Merci »

 

Ainsi, en public, devant ses collaborateurs, devant ma sœur la ministre Anne Désirée Ouloto, native de Toulépleu, devant des cameras et ses sécurocrates, devant des membres de sa délégation et devant plusieurs autres témoins, le Premier Ministre de la République de Côte d’Ivoire, en mission officielle à Toulépleu, disant que le message serait du Président de la République (?) s’est mis à proférer des menaces en des termes non équivoques, à l’endroit du maire de la commune que je suis. Confondant ainsi l’élu local et le patron de journal.

 

Ces menaces sont d’autant plus graves qu’elles viennent du Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la République de Côte d’Ivoire, ont visé clairement mes activités de journaliste et d’éditeur d’un organe de presse et ont été adressées, en public, à un élu arborant les armoiries de la République.

La Constitution de la République de Côte d’Ivoire reconnaît et garantit à tous la liberté de pensée et la liberté d’expression ainsi que le droit d’exprimer et de diffuser librement ses idées. Aux termes de la même Constitution, « l’Etat s’engage à respecter la constitution, les droits de l’homme et les libertés publiques ».

Il s’ensuit que le rôle du Premier Ministre, 3ème personnalité du pouvoir exécutif, est de protéger les citoyens en général, et les journalistes en particulier pour leur permettre d’exprimer et de diffuser librement leurs idées.

Par conséquent, face aux menaces que font peser les propos du Premier Ministre sur mon organe de presse et sur ma personne, je prends à témoin l’opinion nationale et internationale, les organisations de défense des droits de l’homme ainsi que les organisations professionnelles des médias.

L’Etat ne peut pas, ne devrait pas avoir pour rôle de mettre en garde.

Fait à Toulépleu le 08 octobre 2019

Denis KAH ZION

Maire de Toulépleu

En savoir plus...
S'abonner à ce flux RSS
xxx